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Grand oral : 5 conseils pour réussir l’épreuve

À lire dans cet article :

Grand oral 2024. L’épreuve du Grand oral approche à grands pas et tu n’es pas encore prêt(e) ? Il te reste plusieurs semaines au compteur pour te préparer et mettre toutes les chances de ton côté pour briller lors de cet examen important. Dans cet article, nous te livrons nos meilleurs conseils pour que tout se passe au mieux. Préparation, présentation, entraînement, etc. Nous faisons le point avec toi.

Pour rappel : le Grand oral se tiendra cette année entre le lundi 24 juin et le mercredi 3 juillet 2024. Tu ne devrais pas tarder à recevoir ta convocation avec ton heure de passage, si ce n’est pas déjà fait.

Les modalités du Grand oral

Cette nouvelle épreuve (le Grand oral souffle cette année sur sa troisième bougie) est très importante pour les candidats en classe de terminale. Dotée d’un coefficient 10 pour les élèves de la voie générale et 14 pour ceux de la voie technologique, le Grand oral consiste en une courte présentation d’un sujet au choix, déterminé un peu plus tôt dans l’année.

Une fois en classe de terminale, les élèves ont pour mission de trouver deux questions, liées chacune à leurs enseignements de spécialité. Ces deux questions sont ensuite préparées et l’une d’entre elles est tirée au sort le jour du Grand oral.

Comme tu le sais, l’épreuve du Grand oral, a pour objectif d’inciter les lycéen(ne)s à prendre la parole en public, de développer l’oral dans la notation du baccalauréat et de se confronter aux exigences des cursus en études supérieures.

On ne t’apprend rien, mais cette épreuve se divise en trois temps distincts :

  • Une phase préparatoire de 20 minutes ;
  • Une phase de présentation de 10 minutes ;
  • Une phase d’échange avec le jury de 10 minutes.

Cette présentation repose sur l’une des deux problématiques que tu as choisi de travailler durant toute ton année scolaire. Il faut donc les avoir travaillées et choisies avec précaution. Cependant, au-delà de ce travail de longue haleine, le temps de préparation (20 minutes) te sera très utile.

À noter : la phase de discussion autour du projet d’orientation, existant les années précédente, a été supprimée par Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, depuis la rentrée 2023.

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5 conseils pour réussir l’épreuve du Grand oral

Parce que nous savons à quel point cette épreuve peut être une source d’angoisse pour certains, nous tenons à te livrer nos meilleurs conseils pour que tout se passe comme sur des roulettes le jour du Grand oral.

Prépare-toi sérieusement à l’épreuve

Premier conseil et sans doute le plus évident, mais il faut que tu te prépares correctement à cette épreuve. Tu n’auras que 10 minutes pour présenter la réponse à ta question, ce n’est pas beaucoup, nous te l’accordons, mais ça te demande justement tout un travail de synthèse. Il faut que tu sois en mesure de dire tout ce qui est important en l’espace de seulement 10 minutes et ce n’est pas toujours un exercice facile.

Alors, nous te conseillons de te préparer en faisant des recherches concises et en t’entraînant le plus souvent possible pour t’assurer que ta présentation tient bien en 10 minutes top chrono.

Le jour de l’examen, il faut que tu connaisses tes deux sujets sur le bout des doigts et que tu sois capable de passer sur l’un comme sur l’autre. Attention, pas d’impasse. Tu n’as qu’une chance sur deux, alors pas le moment de tout miser sur le mauvais cheval.

Anticipe les questions du jury

Le Grand oral ce n’est pas seulement ta présentation, c’est aussi un échange avec le jury et, ça aussi, ça se prépare. Au total, 10 minutes sont consacrées aux questions que le jury va te poser sur ta présentation. Et le mieux, c’est d’arriver avec quelques idées en tête.

En ce qui concerne ta présentation, nous te conseillons d’anticiper au maximum les questions qui pourraient t’être posées. Que ce soit sur le fond ou sur la forme, essaie de te demander ce qui soulèverait des interrogations. Tu peux aussi essayer de passer un peu plus rapidement sur certains éléments pour ensuite pouvoir les expliquer un peu mieux au moment des questions (si ça n’altère pas ta présentation bien entendu). En bref, demande-toi ce qui pourrait ne pas être clair ou ce qui pourrait demander des éclaircissements.

Optimise ton temps de préparation le jour de l’épreuve

Comme nous l’avons dit un peu plus tôt dans cet article, le jour du Grand oral tu auras un temps de préparation de 20 minutes, à ne surtout pas négliger.

Une fois que tu sauras sur quelle question tu vas plancher, ces 20 minutes te permettront de faire le point sur ce que tu vas dire pendant ta présentation et de rédiger quelques notes qui pourront ensuite te servir de support devant ton jury.

Nos conseils ? Note quelques mots-clés sur une feuille de papier pour être sûr(e) de ne rien oublier pendant tes 5 minutes de parole, mais inutile de tout écrire mot à mot. Tu perdrais un temps fou et ce serait dommage de te retrouver à lire ta feuille. Souviens-toi que ton aisance à l’oral sera elle aussi évaluée.

Tu peux aussi te servir de ces 20 minutes pour t’entraîner une dernière fois avant ton passage. Garde 5 minutes à la fin de ta préparation pour répéter à voix haute ou mentalement tout ton petit cheminement.

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N’hésite pas à demander de l’aide à un professeur si tu en as besoin

Si tu sens à un moment donné que quelque chose n’est pas clair, que tu ne sais pas trop comment dire telle ou telle chose, n’hésite pas et demande de l’aide à ton professeur de spécialité. Ils sont là pour t’aider et si tu leur demandes gentiment, il y a peu de risques qu’ils refusent de te donner un petit coup de main.

L’avis d’un professeur te permettra de savoir que tu ne vas pas dans le mauvais sens et que tu fais ce qu’il faut. Ne reste pas dans ton coin si tu sais qu’on peut t’aider, ce serait dommage et ça pourrait te coûter cher le jour du Grand oral.

Écoute les présentations de tes camarades de classe

Le travail d’équipe peut être très bénéfique et notamment pour le Grand oral. S’il s’agit d’une épreuve individuelle, rien ne t’empêche de travailler avec tes camarades pour peaufiner ta présentation. Tu peux par exemple leur demander de te faire un retour sur ton exposé. Est-ce qu’ils ont bien compris tout ce que tu voulais dire ? Est-ce qu’ils ont des questions ? Est-ce qu’ils ont des suggestions à faire ? Des pistes d’amélioration ? C’est toujours intéressant d’avoir le regarde d’une personne extérieure. Et à charge de revanche ! Si ton camarade t’aide, alors toi aussi tu peux l’aider pour sa présentation.

Avoir l’avis de quelqu’un qui n’a pas travaillé sur ton sujet est vraiment un plus. C’est grâce à cette personne que tu sauras si ce que tu dis est clair ou non. Si elle ne comprend pas quelque chose, alors c’est que peut-être tu pourrais reformuler ou entrer un peu plus dans les détails. Et au contraire, si elle semble tout comprendre, alors bien joué.

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5 erreurs à ne pas faire pendant l’épreuve du Grand oral

Voici cinq choses que tu dois à tout prix éviter de faire si tu veux exceller à ton Grand oral. Un conseil, note-les-toi bien dans un coin de ta tête pour te garantir une super note ! 

Gesticuler et avoir des tics corporels 

Ton pied qui se balance, gigoter de partout, jouer avec tes mains, toucher tes cheveux, te gratter le nez, etc. sont autant de tics corporels qui agacent ton jury et te desservent. En effet, en adoptant cette posture, non seulement tu montres au jury que tu es anxieux, mais en plus que la situation est inconfortable pour toi. Ce qui est normal, mais tu ne dois pas le montrer. 

Évite au maximum, car ça joue en ta défaveur. Effectivement, tu perds un peu le jury, qui ne se concentre plus uniquement sur ta communication verbale, mais aussi sur la non verbale. Il a plus de mal à se concentrer sur tes propos.  

Si tu te tiens bien droit, les pieds bien ancrés au sol, tes mots et tes intonations vont être bien plus fluides et tu vas pouvoir attirer l’attention du jury sur ta voix et non sur tes gestes. Si tu veux, tu peux t’entraîner chez toi pour trouver la position qui te convient le mieux ! 

Apprendre par cœur

Eh oui, tu dois le savoir, mais ça se sent ! Si tu débites ton exposé par cœur pour le réciter, tu risques de te mettre le jury à dos. Il n’est pas là pour écouter un cours appris sur le bout des doigts, mais plutôt pour analyser ton degré de réflexion, d’analyse et de synthèse. 

Ce que tu peux faire, par contre, c’est mémoriser les mots-clés, quelques définitions essentielles pour la problématique choisie et ainsi que des deux/trois notions de la thématique. Pour le reste, laisse libre cours à ton aisance verbale et ton éloquence et brode autour. De toute façon, 10 minutes, ça va très vite et tu verras que tu as vite fait le tour de la question si tout est frais dans ta tête. 

Ne t’inquiète pas, les hésitations, les « euh », les bégaiements, les erreurs de syntaxe, etc. Ce n’est pas ce qui compte le plus dans le Grand oral. Le jury sait que les oraux, c’est toujours un peu compliqué pour les élèves. Il évalue plus le fond que la forme. Même si tu dois quand même utiliser un langage adapté et montrer que tu manies ton sujet. 

Esquiver le jury 

Tu as le regard fuyant ? Tu regardes tes pieds ? Ce n’est pas la bonne solution pour intéresser le jury. Il ne va avoir qu’une envie… faire la même chose ! C’est pourquoi, il est essentiel de l’inclure dans ton discours : regarde-le, dis-lui « bonjour, comment allez-vous ? » adresse-toi à lui avec tes mains, ton sourire… montre que c’est bien à lui, et à lui seul, que tu t’adresses. Il appréciera et se sentira bien plus impliqué dans ton récit ; il renforcera alors son attention et son intérêt pour ton sujet. C’est Bingo pour toi ! 

Faire trop long ou trop court

Attention, dans ce genre d’épreuve, le timing est ton pire ennemi. Tu parles pendant 10 minutes donc veille à « rester dans les clous » ! Un oral trop long te sera forcément préjudiciable dans le sens où tu n’auras pas eu le temps de dire l’intégralité de ta réflexion. Laisser le jury sur sa faim, risque de jouer en ta défaveur. Par ailleurs, le chronomètre est aussi un challenge de l’exercice.

Même chose, si tu finis trop tôt, tu dois alors t’adapter pour avoisiner les 10 minutes d’oral. C’est pourquoi, on te conseille toujours de préparer une ouverture que tu peux ajouter ou supprimer de ton oral en fonction du temps restant. Comme ça, tu as toujours matière à tenir les 10 minutes.

Répondre brièvement aux questions posées

Pendant l’échange, le jury attend une argumentation et non pas simplement une brève réponse par « oui » ou par « non » ou « je ne sais pas », alors n’hésite pas à ajouter le « parce que ». 

Tu dois expliquer ton choix de question, ton travail, ta démarche, alors n’hésite pas à parler ! En plus, vu que la phase d’échange ne dure que 10 minutes, au plus tu détailles une réponse, au moins tu auras de question ! Le vrai stratège qui sommeille en toi a donc compris que dès qu’il se sent à l’aise avec une question, il n’hésite pas à faire durer son temps de parole pour faire « jouer la montre ». 

Tu verras, au final, le jury appréciera ton côté « bavard ». Pour un jury, c’est toujours mieux d’avoir en face de soi quelqu’un qui parle beaucoup que trop peu.

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