Le Président Emmanuel Macron s’est exprimé dans un entretien accordé au journal Le Point du 23 août. Il annonce notamment vouloir déplacer la rentrée scolaire au 20 août pour les élèves en difficulté. Il mentionne également la nécessité d’ajuster le calendrier du baccalauréat pour les épreuves qui ont débuté en mars 2023, et suggère des réformes éducatives, notamment la refonte des programmes d’histoire et d’instruction civique. On fait le point ensemble sur ces annonces, à quelques jours de la rentrée scolaire.
Une rentrée possible en août pour les élèves en difficulté
Emmanuel Macron a annoncé dans une longue entrevue accordée au Point en cette fin d’été qu’il souhaitait avancer la date de la rentrée scolaire au 20 août pour les élèves en difficulté. Il a notamment exprimé sa préoccupation concernant les longues périodes de vacances et les journées chargées à l’école.
Cette initiative vise à offrir aux élèves dont le besoin de soutien supplémentaire a été évalué la possibilité de commencer à rattraper leur retard dès la fin du mois d’août. Toutefois, les niveaux scolaires spécifiques et la date exacte de mise en œuvre de ce changement ne sont pas clairement spécifiés par le Président.
Ce dernier considère cette mesure comme un moyen de corriger les déséquilibres sociaux et éducatifs. Cette proposition intervient quelques mois après des annonces préliminaires du chef de l’État concernant le temps de présence à l’école. En effet, il avait déjà évoqué l’extension des horaires d’ouverture des collèges et l’accueil des enfants dès l’âge de deux ans dans les zones d’éducation prioritaire.
Emmanuel Macron souhaite donc ajuster le calendrier scolaire pour mieux répondre aux besoins des élèves, en soulignant la nécessité de “réoccuper” le mois de juin pour les étudiant(e)s ne passant pas d’examens de fin d’année. Il insiste notamment sur la notion de rattrapage. En fin de compte, le Président a demandé à son gouvernement de revoir les vacances d’été et l’organisation du temps scolaire sur toute l’année, sans cependant spécifier de calendrier concret à ce stade.
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De potentiels ajustements pour les épreuves du baccalauréat
Emmanuel Macron indique aussi que les épreuves du baccalauréat, qui ont eu lieu en mars pour la première fois cette année, ne devraient pas avoir lieu aussi tôt. Dans son interview au Point, il souligne qu’il est nécessaire d’apporter des ajustements à ce sujet et souligne que le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, fera bientôt des annonces à ce sujet. Depuis plusieurs semaines, des modifications du calendrier de la nouvelle formule du baccalauréat sont attendues en réponse aux nombreuses critiques émanant des syndicats et des parents d’élèves notamment. Depuis l’origine de la réforme, ils remettent en question la tenue des épreuves de spécialités en mars. Cette programmation précoce des épreuves aurait entraîné cette année de l’absentéisme et une perte de motivation chez certains élèves durant le dernier trimestre.
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Des réformes éducatives envisagées
Dans cette même interview, Emmanuel Macron exprime également son souhait de réformer les programmes scolaires d’histoire et d’instruction civique notamment. Il envisage également de renforcer la formation des enseignant(e)s dans ces deux matières. Selon lui, “l’histoire devrait être enseignée de manière chronologique et l’instruction civique devrait devenir une matière fondamentale.” Il explique que, chaque semaine, une œuvre importante concernant les valeurs françaises sera lue dans chaque classe, et qu’un débat devra suivre cette lecture.
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