Ton épreuve de spécialité LLCER espagnol est dans quelques jours et tu es complètement paniqué(e) ? C’est tout à fait normal. Dans cet article, nous te livrons nos meilleurs conseils de révisions pour te préparer à cette épreuve le plus sereinement possible. Lis ce qui suit et applique nos conseils de dernière minute et tout devrait bien se passer.
Reste zen
Une épreuve de baccalauréat, c’est un peu comme une épreuve sportive, le mental compte pour beaucoup. Apprendre, bûcher, réviser, maîtriser les bases, les connaissances, les fondamentaux, bien sûr c’est important, très important même, mais ça ne fait pas tout. La concentration, la capacité à te souvenir et solliciter la bonne connaissance au bon moment, ta spontanéité dans tes réponses sont des compétences extra pédagogiques qu’il convient de travailler et de développer. Si tu potasses tes textes jusqu’à la veille de ton exam et que tu arrives épuisé(e) à ton épreuve, il est clair que tes chances de réussite se réduisent comme peau de chagrin.
Notre conseil ? La veille de ton épreuve de LLCER, couche-toi tôt, sans téléphone ni tablette. On ne le dira jamais assez, mais une bonne nuit de sommeil, loin des distractions qui excitent ton esprit, est la meilleure façon d’aborder le bac en ayant l’esprit clair !
Aie une alimentation saine, équilibrée, pleine de vitamines pour faire le plein d’énergie. Fais du sport, aère-toi. Si tu habites près d’un parc ou une forêt, fais des promenades. Prends-toi des moments de silence loin de tes cahiers et reste quelques instants au calme afin de favoriser ta concentration.
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Sois réaliste
Si à trois jours de l’épreuve, tu n’as toujours pas compris comment utiliser l’imparfait du subjonctif après 5 ans d’étude de l’espagnol, soyons réaliste, il est très peu probable que tu en comprennes les subtilités d’ici l’examen. Laisse-tomber et concentre-toi sur ce que tu connais, ce que tu comprends, ce que tu maitrises.
Attention, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, être réaliste, cela ne signifie pas qu’il faut abandonner toute exigence avec soi-même. Au contraire, tu dois impérativement te fixer des objectifs ambitieux tout en restant dans les limites du possible.
Que signifie « se fixer des objectifs ambitieux » ? Par exemple, cela peut être : utiliser trois phrases avec le subjonctif. Une avec quizás, une autre avec « es posible que », une autre avec « para que ». Le jour de ton exam, penses-y, note cet objectif dans un coin de ta tête ou sur le brouillon et efforce-toi d’y penser pendant l’épreuve.
Cet exemple peut se décliner à toutes les sauces et s’adapte à tous les niveaux. Ainsi si tu oublies systématiquement qu’il n’y a jamais deux s en espagnol, fixe-toi comme objectif de ne plus jamais commettre l’erreur (non, franchement, c’est une erreur si simple à éviter !). Idem, note-le sur ton brouillon et lorsque tu relis ta copie, vérifie que tu n’as laissé passer aucun deux s.
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Privilégie l’apprentissage passif
En principe, à cette heure et à quelques jours de l’exam, tu devrais être au point pour tes révisions. À présent, il s’agit d’entretenir tes arrières et de maintenir un contact régulier avec la langue espagnole.
Comment ? La télévision, la radio, les vidéos, les séries. Tout ce qui peut permettre à ton cerveau de s’imprégner inconsciemment de langue espagnole sera le bienvenu.
Tip pour plus d’efficacité : choisis des documents en lien avec les thématiques de ton programme ! Par exemple, si tu as étudié le Guernica, va sur le site de rtve, puis en haut à droite, sur la petite loupe, tape Guerica et vois ce qui sort. Idem avec Pablo Neruda, mundo globalizado (ce ne sont bien sûr que des exemples, tu peux appliquer la même méthode pour tous les mots clés de ton cours et des œuvres au programme).
Inutile d’y passer trois heures, quinze minutes de lecture avec recherche du vocabulaire et observation de la structure des phrases (tu observes pour imiter ensuite dans la synthèse ou pendant ton oral, bien sûr), 5 minutes de visionnage avec sous-titres (si la vidéo en dispose). Forcément, tu ne comprendras pas tout, tu dois accepter de ne pas tout comprendre pour laisser de l’espace à tes progrès. Entraîne-toi à la traduction d’un passage de l’article, imite l’intonation de la personne interviewée dans la vidéo, etc. bref, les modalités d’exploitation sont infinies.
Pourquoi cette méthode ? Parce que tout simplement si tu sélectionnes des documents en rapport avec les thématiques de ton programme, tu retrouveras forcément les mots clés associés à cette thématique. Ensuite, tu étofferas ton vocabulaire sur cette thématique, tu disposeras d’un vrai champ lexical qui non seulement montrera à ton correcteur/examinateur ta maîtrise du sujet mais te permettra aussi de dépasser ce que tu as appris en classe. Enfin, ce sera le moyen idéal pour glaner ici et là de nouvelles idées et de nouveaux documents. Parfait pour ton oral.
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Fais des simulations
Rien de tel pour réussir que de t’imaginer dans les conditions de l’examen.
Si tu as un(e) ami(e) avec qui travailler, organisez-vous. Choisissez trois documents au hasard d’une même thématique parmi ceux étudiés en classe et entraînez-vous à en faire une synthèse. Par écrit, oralement. Corrigez-vous mutuellement. L’un de vous peut jouer le rôle de l’examinateur. Souvent se mettre à la place de l’examinateur/trice permet d’anticiper les questions (eh oui, l’examinateur/trice est un être humain comme les autres).
Si tu n’as pas d’amis avec qui travailler, prends quelqu’un de ton entourage.
Pratique aussi le dialogue intérieur, imagine-toi en train de présenter ton dossier et parle-toi intérieurement. S’il te manque des mots, cherche-les. Entraîne-toi à utiliser certaines expressions « intéressantes » pour que ta fluidité soit la plus spontanée le jour-j. Réfléchis à la problématique de ton dossier en amont, aux raisons qui t’ont poussé(e) à ce choix, examine plusieurs aspects et vois ce que cela donne. N’oublie pas que ton oral se passe sans préparation, tu dois donc impérativement réfléchir en amont à ce que tu vas dire.
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Pour les retardataires
Si vraiment tu as du retard, alors oui, travaille tes cours, mais fais-le effectivement s’il te plaît.
Comment ? D’abord, relis tes cours, très régulièrement. Plus tu t’imprégneras des textes, des idées principales à retenir et qui seront susceptibles de te servir d’axe. Apprends par coeur les phrases intéressantes.
Relis les œuvres, certains passages si tu n’as pas le temps. Cherche des résumés, des analyses et glane ce qui te paraît intéressant pour te l’approprier.
Il peut être intéressant de faire des fiches, oui, c’est ultra classique, mais cela fonctionne, surtout si tu les personnalises un peu. Fais-en pour les œuvres au programme, la conjugaison et mémorise-les le plus possible en y consacrant de courtes périodes d’étude, mais très régulièrement pour travailler la mémoire.
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Ce qu’il faut retenir
Épreuve | Nos conseils |
Écrit | |
Synthèse de document | T’entraîner à trouver les idées principales des documents étudiés en classe et faire le même exercice sur des documents que tu trouves toi-même par exemple sur rtve, en lien avec les thématiques du programme. |
Traduction | T’entraîner à traduire des extraits de textes étudiés en classe ou extérieurs au cours (toujours sur les thématiques au programme ). |
Oral | Dialogue intérieur, simulation seul(e) ou à plusieurs ; faire des fiches sur les idées que tu vas développer. |
Vocabulaire-grammaire | Faire des fiches sur les mots-clés importants à retenir ; t’entraîner à construire des phases en lien avec la thématique en utilisant des structures intéressantes (avec le subjonctif en particulier). |
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