Cette année encore, les mathématiques font débat ! Après une longue absence (contestée), puis un retour sur les chapeaux de roues, les mathématiques sont une nouvelle fois au cœur de l’actualité.
Dimanche 13 novembre dernier, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, annonçait que 2023 serait « l’année de promotion des mathématiques à l’école ».
Le retour des mathématiques obligatoires au lycée
Alors que la controversée réforme du lycée rangeait les mathématiques au placard, il semblerait que les cartes soient désormais rebattues.
Parmi les directives annoncées par Pap Ndiaye pour promouvoir l’excellence et réconcilier les élèves avec les mathématiques, deux d’entre elles sont adressées à l’enseignement au lycée :
- Créer à la rentrée 2023 un module de réconciliation avec les mathématiques en classe de seconde dans tous les lycées (généraux, technologiques et professionnels) ;
- Rendre obligatoire en classe de première générale l’heure et demie de mathématiques pour tous les élèves n’ayant pas choisi la spécialité mathématiques, afin de solidifier la formation commune de tous les élèves dans la discipline.
Les mathématiques feront ainsi leur grand retour (obligatoire) dans le tronc commun de tous les élèves dès la rentrée prochaine.
Si tu n’as pas choisi la spécialité mathématiques en classe de première, alors attends-toi à suivre un cours d’une heure et demie par semaine dans cette matière. Si, au contraire, tu as fait le choix de la spécialité mathématiques, alors aucun changement de ton côté. Tu n’auras pas à suivre l’heure et demie obligatoire.
Lire aussi : L’option maths de première générale comptera pour le bac 2024
L’importance de déconstruire les représentations sur les mathématiques
Outre le retour des mathématiques obligatoires dans le tronc commun, Pap Ndiaye souhaite accorder une importance toute particulière à la déconstruction des représentations sur les mathématiques et leur réputation élitiste.
L’objectif du gouvernement serait d’atteindre d’ici 2027 la parité filles-garçons dans les spécialités mathématiques, physique-chimie et mathématiques expertes, les filles étant déjà majoritaires dans la spécialité SVT. Les autres disciplines telles que les sciences de l’ingénieurs et numérique et sciences informatiques, sont également concernées.
Pourquoi une parité ? Le but est d’ouvrir le champ des possibles, de ne pas restreindre les souhaits d’orientation et à plus long terme, de favoriser l’orientation des filles vers les filières et les métiers scientifiques.