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5 idées reçues sur la classe prépa économique commerciale

À lire dans cet article :

Tenté(e) par une prépa économique commerciale (EC), aussi appelée prépa HEC ? Dans cet article, nous revenons sur les cinq idées reçues sur cette filière d’excellence, qu’est la prépa, souvent critiquée… parfois à tort !

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La classe prépa EC aussi appelée ” prépa HEC ” est une filière que l’on peut intégrer juste après le baccalauréat, via la procédure Parcoursup. Il y a trois voies différentes : ECS pour les anciens S, ECE ou les anciens ES et ECT pour les anciens STMG. En raison de la réforme du bac, les filières ECS et ECE vont fusionner en une filière ECG (économique et commerciale voie générale) à partir de la rentrée 2021, tandis que la filière ECT restera elle inchangée.

La prépa EC (aussi appelée prépa HEC) dure normalement deux ans et s’achèvent par des concours à l’issue desquels les préparationnaires intègrent, si tout se passe bien, l’une des meilleures écoles de commerce de France. Alors comme ça ça parait plutôt alléchant, pourtant cette filière se retrouve souvent sous le feu des critiques, critiques que nous allons détailler point par point.

Idées reçues #1 – La prépa, c’est l’enfer

Alors pour le coup cette affirmation concerne autant les prépas commerciales que scientifiques ou littéraires. Si tu es au lycée, tu as forcément dû entendre des copains en études supérieures te dire de ne surtout pas faire prépa, parce qu’on n’y fait que travailler en permanence, soir et weekend compris, que c’est le bagne, etc etc.

Alors oui, quelque part c’est vrai, on travaille beaucoup en prépa. Les cours sont très denses et nécessitent un travail personnel intense pour être correctement assimilés.

Maintenant, beaucoup bosser n’est pas forcément un enfer, on peut en tirer beaucoup de plaisir et de satisfaction ! Pour ma part j’étais vraiment le genre d’élève très feignant au lycée et pourtant j’ai adoré mon passage en classe préparatoire !

Il faut aussi bien comprendre qu’au lycée on prépare un examen, le baccalauréat, et donc qu’il faut un niveau minimum pour l’obtenir, c’est à dire avoir au moins 10 de moyenne. En prépa, on s’entraîne pour les concours, qui ont pour seul objectif de classer les candidats. Donc si tu veux bosser comme un malade, être parmi les tous meilleurs et avoir HEC qui est l’école de commerce française la plus prestigieuse, tu peux. Si tu sens que tu n’en pas capable ou que tu n’as pas envie de le faire, tu peux travailler plus modérément.

Dans tous les cas si tu arrives au terme de ta prépa HEC, tu décrocheras une place dans une des 25 écoles de commerce post-prépa qui sont toutes des Grandes Ecoles et qui t’offriront de super débouchés. Tu as la certitude d’en intégrer au moins une, puisqu’il y a plus de places à pourvoir que de candidats aux concours chaque année.

Idées reçues #3 – En prépa économique commerciale on apprend… le commerce

Eh bien… pas du tout

En prépa scientifique ou littéraire, il y a une certaine continuité entre les matières enseignées en prépa et celles dans les écoles d’ingénieurs ou les ENS.

En prépa économique et commerciale en revanche, les matières n’ont rien à voir avec celles qui seront enseignées plus tard en école de commerce. Elles correspondent en fait à peu près aux matières du lycée, en beaucoup plus poussées.

Si tu veux intégrer une prépa HEC et que tu t’attendais à faire du marketing ou de la compta, tu vas donc devoir patienter un peu : en attendant, les maths, la géopolitique ou l’économie, la culture générale et les langues te tendant les bras !

A noter que c’est un peu moins vrai pour les prépas ECT, qui est la filière réservée aux ex-étudiants de STMG. Là les matières ressemblent déjà un peu plus à celles des écoles de commerce, avec des matières comme le management ou l’économie-droit.

Idées reçues #3 – La prépa = bourrage de crâne

Alors d’un côté c’est un peu vrai, comme il y a beaucoup de notions à intégrer, il y a aussi beaucoup de par cœur. Ça peut aller des dates à retenir en géopolitique ou en ESH, aux vocabulaire en langues en passant par les formules de maths

Par contre le travail ne s’arrête pas du tout là ! Apprendre son cours est un prérequis mais n’est pas du tout suffisant. En prépa on sollicite en permanence ses méninges. Le but de la prépa économique est certes de se doter d’une grande culture générale et de développer sa capacité de travail et d’organisation, mais aussi et surtout ses capacités d’analyse.

Donc quelle que soit la matière, tu devras aussi bien apprendre que réfléchir, construire des plans de dissertations ou faire des raisonnements de maths complexes.

Idées reçues n°4 – La prépa = esprit de compétition

On entend souvent qu’en prépa, c’est chacun pour sa peau et que les élèves se tirent dans les pattes entre eux. Bien sûr, cela dépend un peu des classes, mais de manière générale il faut savoir que c’est totalement faux ! Ce qui est exact, c’est qu’il y a un esprit de compétition dû au fait que les notes en elles-mêmes importent peu : ce qui compte c’est plutôt son rang dans la classe à chaque DS. C’est plutôt logique puisque cela prépare aux concours où c’est sa performance par rapport à celle des autres candidats qui compte.

Par contre il règne également un véritable esprit de bienveillance de solidarité au sein de la classe : tout le monde est dans la même galère et ça crée des liens hyper fort, en général on sort de la prépa avec des amis pour la vie. On sait très bien qu’on se bat contre les 10 000 autres qui vont passer les concours et pas contre les 30 copains de la classe.

Idées reçues n°5 – La prépa = filière de bourgeois

La prépa et surtout la prépa EC (aussi appelée prépa HEC) est souvent considérée comme une filière réservée aux ” élites ” ou au fils à papa. Pourtant la classe prépa est le seul cursus d’excellence qui est 100% gratuit, tu as donc théoriquement autant de chance d’y réussir que tu sois fils de cadre ou bien d’ouvrier. Il y a presque 30% de boursier en prépa économique et commerciale, ce qui en fait une filière plutôt ouverte socialement parlant.

Bien sûr une fois entré en école de commerce, les frais de scolarité coûtent chers, mais il existe des tas de dispositifs pour aider les étudiants les plus modestes, et il est très facile de contracter un emprunt aux portes de ces écoles.

Surtout les débouchés à la sortie de ces écoles offrent des salaires qui permettent réellement de rembourser l’emprunt : il faut donc voir le coût important comme un IN-VES-TI-SSE-MENT.

Ainsi s’achève cet article sur les idées reçues de la prépa EC. Si cette filière t’intéresse, n’hésite pas à regarder cet article !

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