immunité

SVT : l’immunité innée

Au sommaire de cet article 👀

Dans ce chapitre, nous t’aidons à réviser l’un des chapitres essentiels de ton programme de SVT de première, le système immunitaire et la réponse immunitaire innée.

Le système immunitaire

Immunité innée et adaptative

Le système immunitaire correspond à l’ensemble des fonctions et mécanismes de l’organisme permettant de lutter immédiatement contre les agents infectieux. On distingue le système immunitaire inné, l’ensemble des possibilités immunitaires acquises dès la naissance, de celle adaptative, c’est-à-dire acquise au cours de l’existence par rencontre volontaire ou involontaire avec des agents pathogènes. Le système inné est une faculté commune aux animaux et végétaux. L’immunité est ainsi la capacité du corps à lutter contre les agents infectieux extérieurs.

Principaux mécanismes immunitaires

Il se définit par plusieurs actions : barrière physico-chimique contre les agents infectieux, détection, identification et élimination des corps étrangers présents dans l’organisme grâce à la prolifération de cellules immunitaires aux endroits infectés.

Le système immunitaire, dans ses fonctions essentielles, est inné et transmis dès la naissance. Il arrive cependant qu’il soit déficient, notamment à la naissance, ce qui nécessite des traitements particuliers et un environnement stérile en l’attendant.

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Une réaction immunitaire : l’inflammation

L’état inflammatoire

Lorsque la barrière cutanée est altérée voire qu’un corps étranger pénètre dans l’organisme (avec une épine par exemple) par voie cutanée ou par les organes (un virus), la zone concernée témoigne généralement des symptômes propres à la réaction immunitaire : rougeur, sensation de pouls, gonflements, suintements, etc. Ces signes sont ceux d’une réaction naturelle et spontanée du corps, l’inflammation.

Phase cellulaire et leucocytes résidents

L’inflammation témoigne d’une activité des cellules impliquées dans la réponse immunitaire.

Des molécules de danger sont produites par les cellules endommagées par le corps étranger, ce qui sollicite directement les cellules immunitaires, les globules blancs, et plus particulièrement ceux se trouvant sur le site contaminé, les leucocytes résidents, dont les mastocytes et les macrophages.

La phagocytose

Les leucocytes ont des cellules dendritiques, c’est-à-dire qu’elles possèdent des dendrites appelés pseudopodes, sur lesquels se trouvent des récepteurs, identifiant les corps étrangers. La reconnaissance des corps étrangers est possible grâce aux molécules PAMP formant leur surface.

Après détection, les leucocytes résidents, dont les cellules macrophages, réalisent une phagocytose : c’est-à-dire qu’ils mangent les corps étrangers (on dit qu’ils les phagocytent). Ils sont digérés au sein de leurs vacuoles digestives, ce qui permet la sécrétion de molécules toxiques pour les corps étrangers.

Les mastocytes ont quant à eux des réserves d’enzymes agissant contre les agents pathogènes et les libèrent alors.

Phase vasculaire et leucocytes circulants

Une fois la phagocytose et la lutte microbienne réalisées, les leucocytes transmettent une information immunitaire aux autres cellules, grâce à la production de molécules appelées cytokines, de différentes natures, ayant pour effets par exemple la vasodilatation servant à faire venir des leucocytes circulants, présents dans le sang. En outre, cette dilatation facilite les transferts intraveineux des cellules immunitaires, mais favorise également la concentration de lymphe d’où les gonflements.

Parmi ces leucocytes, on trouve plusieurs types de cellules à l’action et la survie plus ou moins longues. Les granulocytes neutrophiles agissent vite, mais meurent également rapidement. Les monocytes agissent plusieurs heures après l’élément déclencheur et ont une durée de vie de plusieurs mois.

Inflammation chronique

La réponse immunitaire permet la plupart du temps de stopper un état infectieux. Le pus est d’ailleurs une sécrétion formée de résidus de leucocytes, agents pathogènes et cellules mortes. Plus il y en a et plus l’infection et donc le travail immunitaire est important, d’où la nécessité d’utiliser des désinfectants voire des traitements antibiotiques.

Il arrive que l’inflammation ne soit pas un événement isolée, mais revienne fréquemment : on parle alors d’inflammation chronique, ce qui nécessite un traitement médical adapté.

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