Dans cet article, nous faisons le point avec toi sur la biodiversité, un chapitre important de sciences de la vie et de la terre (SVT) en classe de seconde.
Écosystèmes et organisation du vivant
Un écosystème : biocénose et biotope
Un écosystème correspond à l’ensemble des organismes évoluant et interagissant au sein d’un même milieu. Le milieu peut être défini selon des critères d’espace, mais également des paramètres physiques ou chimiques, telles que la composition des sols par exemple ou le climat local.
Un écosystème nécessite donc deux choses : la biocénose, c’est-à-dire une communauté d’organismes évoluant dans un milieu, et le biotope, l’ensemble des interactions et des échanges entre les membres de cette communauté.
La biocénose peut être composée d’organismes de toute nature, unicellulaires comme pluricellulaires, du règne végétal, animal ou encore bactérien. Les échanges caractérisant le biotope peuvent également être de différents types : échanges d’énergie, de matière (avec les métabolismes hétérotrophes par exemple), d’information (phéromones, langage, etc.).
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L’intervention de l’Homme
Les écosystèmes se forment naturellement et évoluent également naturellement, en fonction des interactions intracommunautaires, mais également climatiques. L’intervention de l’Homme, et plus particulièrement les transformations du milieu qu’il opère en vue de l’agriculture, forme un agrosystème.
L’organisation du vivant
Un milieu englobe donc un ensemble d’organismes évoluant selon certaines caractéristiques environnementales, géographiques, atmosphériques, etc. et est régis par des échanges, voire une hiérarchie entre les individus, selon la chaîne alimentaire.
On peut également considérer des sous-ensembles dans ou entre chaque milieu.
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Biodiversité et diversité du vivant
La biodiversité
La biodiversité est un terme dérivé du grec bio, vie, et de diversité. Il indique donc littéralement la diversité de la vie. En réalité, la biodiversité correspond à l’ensemble des écosystèmes, c’est-à-dire l’ensemble des organismes vivant sur la Terre, caractérisés par leurs espèces, races et leur patrimoine génétique, et l’ensemble des interactions entre ces organismes.
L’étude des populations
L’étude de la biodiversité sert notamment à déterminer les fréquences au sein d’une population ou d’une espèce. Elle s’applique en général à des écosystèmes et des sous-ensembles ; on parle ainsi couramment de faune et de flore pour qualifier respectivement les animaux et les végétaux.
L’espèce et la catégorisation du vivant
La biodiversité et son application s’appuie sur le terme d’espèce, qui permet de catégoriser chaque individu selon des critères génétiques et phénotypiques communs à plusieurs membres. Le terme espèce, du latin species, signifie apparence.
Outre les ressemblances physiques, un critère biologique est essentiel pour qualifier une espèce : l’interfécondité, c’est-à-dire la possibilité pour les individus de se reproduire entre eux et d’engendrer une descendance viable et féconde dans des conditions naturelles.
Phylogénie et évolution du vivant
Les espèces, associées à un nom, peuvent se diviser en sous-ensembles caractérisés par des spécificités physiques et génétiques, mais avec un patrimoine commun à l’espèce d’origine : les races. C’est ainsi qu’on définit par exemple plusieurs races de chien telles que berger allemand ou épagnol qui, malgré leurs couleurs et tailles différentes, sont des chiens.
L’étude de la biodiversité, outre le fait de quantifier les effectifs des populations, permet d’établir des arbres phylogénétiques mettant en lumière les relations entre les organismes, les espèces, et les races, et donc l’évolution génétique des familles d’êtres vivants.
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