Dans cet article, nous faisons le point avec toi sur un chapitre essentiel de ton programme de SVT de première : les écosystèmes, leur gestion, et les services écosystémiques.
L’évolution des écosystèmes
Les écosystèmes
Les écosystèmes sont l’ensemble composé par un milieu et les organismes le composant, ainsi que leurs interactions internes et externes. On parle de biocénose pour les individus, et de biotope pour les paramètres physico-chimiques propres à cet environnement.
Les services écosystémiques
Les services écosystémiques sont l’ensemble des ressources fournies par un écosystème pour les espèces. Les fonctions écosystémiques sont l’ensemble des mécanismes et procédés permettant de résulter en ces services. Par exemple, la photosynthèse (fonction) permet la synthèse de glucose et la libération de dioxygène (services), le glucose étant utilisé par la plante pour sa croissance et pour certains organismes.
La résistance d’un écosystème
Les écosystèmes sont confrontés à des événements agissant comme des perturbations. Ces perturbations peuvent être naturelles, ou provoquées par l’Homme : par exemple, une période de sécheresse, la déforestation… On peut également parler d’écosystème terminal quand un état persiste malgré les perturbations : c’est ce qui représente un climax écologique.
Écosystèmes transitoires et successions écologiques
La capacité du milieu à retrouver son état initial après la perturbation est ce qui correspond à sa résistance. Le retour à l’état initial passe souvent par des états transitoires, qualifiés d’écosystèmes transitoires, aux particularités différentes. Ces évolutions vont permettre la succession écologique, c’est-à-dire qu’elles vont fournir des environnements propices à différents types d’organismes.
Par exemple, une période de sécheresse conduit à l’assèchement des plantes locales, puis à la pousse de plantes supportant mieux l’aridité, qui vont contribuer à la rétention d’eau, et donc au retour des plantes initiales et à la déperdition des autres plantes arides.
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Interactions humaines et écosystèmes
La fragmentation de l’habitat
L’Homme peut agir sur un écosystème et souvent le perturber, voire l’anéantir, en fonction de la nature des agissements. Cela peut par exemple conduire à la surexploitation des ressources ou à la perte de biodiversité.
L’aménagement d’un milieu donné par l’Homme pour le rendre habitable et/ou exploitable conduit à ce qu’on appelle la fragmentation de l’habitat, c’est-à-dire que ses actions telles que les constructions correspondent à des obstacles dans les habitudes de vie des organismes peuplant le milieu, favorisant ou défavorisant certaines espèces au détriment d’autres, dont l’Homme.
Les espèces envahissantes
L’Homme peut également agir sur un écosystème en introduisant volontairement ou involontairement dans un milieu qui leur est étranger des espèces jugées envahissantes, agissant généralement sur l’équilibre interne du milieu. Par exemple, des préoccupations récentes portent sur l’achat en tant qu’animal de compagnie puis la libération de menthes religieuses, particulièrement néfastes puisqu’elles se nourrissent de toute espèce et en grande quantité. En plus d’êtres néfastes, elles n’ont généralement pas de prédateurs ou de concurrents dans l’écosystème nouveau, ce qui favorise leur développement.
Perte de biodiversité et extinctions
En plus de ces actions, les perturbations naturelles ou induites par l’Homme sur l’environnement agissent sur la biodiversité et entraînent souvent la disparition d’espèces. En particulier, on parle de sixième grande extinction de masse, puisque de nombreuses espèces ont disparu ou sont en danger d’extinction : le dodo par exemple a disparu du fait de la chasse par l’Homme, la girafe est en danger d’extinction.
Parmi les activités humaines, on peut citer la surexploitation des ressources (par exemple, la déforestation de masse), l’usage de pesticides en grande quantité, les politiques de réduction de population, notamment celles jugées nuisibles (par exemple, la mise en place de piège à pigeons en France), et le réchauffement climatique.
Politiques durables
Pour préserver les écosystèmes, à leur état initial ou tels que transformés par l’Homme, certaines politiques sont envisagées ou mises en place. Par exemple, certaines régions peuvent être classées au patrimoine, ce qui en interdit l’exploitation, certaines espèces peuvent devenir protégées, ce qui en empêche la chasse ou l’extermination. Dans l’habitat humain, les politiques peuvent viser au choix de matériaux dits durables, par exemple la réhabilitation des habitations dites “passoires thermiques”, de fondations résistantes aux intempéries comme aux constructions antisismiques japonaises, la replantation de végétaux dans les centres-ville pour réduire les hausses de températures et retenir l’eau. La finalité de ces politiques est de permettre la conservation d’écosystèmes exploitables par l’Homme, c’est-à-dire des sols fertiles, propices à l’industrie agroalimentaire, ou permettant de stabiliser les habitations.
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