Tu veux connaître quels sont les mécanismes causant le stress ? Dans cet article, AuFutur t’apprend tout ce que tu dois savoir sur le stress et sur la manière dont l’organisme y réagit.
Le stress, qu’est-ce que c’est ?
L’état de stress
Un individu peut entrer en état de stress lors d’actions quotidiennes ou d’événements inopinés. Le stress peut se définir comme un état d’inquiétude provoqué par des éléments extérieurs. Il peut se manifester mentalement (sentiment d’angoisse par exemple), physiquement (migraine, douleurs particulières ou mal-être souvent qualifiés de somatiques), ou même agir sur le comportement dans certains cas.
Cet état d’inquiétude est appelé stress biologique : c’est un mécanisme naturel survenant suite à l’exposition à des agents exogènes dits stresseurs.
Le stress aigu
Plus exactement, les interactions entre un individu et son environnement peuvent causer une réaction adaptative, le stress aigu. À noter que ces réactions de stress ne sont pas nécessairement négatives comme on l’entend généralement : le stress aigu correspond à l’ensemble des réactions adaptatives de l’organisme à des éléments extérieurs.
La perturbation de l’état homéostasique
Ces réactions peuvent être de nature physiologique, émotionnelle, comportementale ou encore cognitive. Elles agissent sur des paramètres physiologiques et rompent ainsi l’état d’équilibre du corps, l’homéostasie. Parmi ces déséquilibres, on peut évoquer une hausse du rythme cardiaque, un besoin accru de ventilation, dilatation des pupilles… Les réactions adaptatives du corps servent d’abord à réagir à un élément causant le stress, et à le manifester par différents paramètres, puis à rétablie l’équilibre de l’organisme, pour retourner à un état « normal ».
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Les réactions adaptatives du corps face au stress
La sécrétion d’adrénaline
Dès la perception d’un agent stresseur, le système limbique, regroupant l’hippocampe et l’amygdale, déclenche la sécrétion de l’adrénaline. Cette hormone est alors produite par les glandes médullosurrénales, situées au-dessus de chaque rein.
Reliée au système nerveux central, la sécrétion de l’adrénaline provoque par neurotransmission la hausse de la pression artérielle et du rythme cardiaque et des effets dilatoires sur les pupilles et bronches.
En particulier, un effort physique, d’autant plus s’il est court et intense, provoque la sécrétion de l’adrénaline. C’est celle-ci qui donne parfois l’impression de « coup de fouet » lorsque l’on s’active.
La production de deux neurohormones : le CHR et l’ACTH
Outre les effets dilatoires et augmentatifs sur certains paramètres métaboliques, la sécrétion d’adrénaline entraîne celle de la corticolibérine ou CHR (corticotropin-releasing hormone), une seconde neurohormone (c’est-à-dire à la fois hormone et neurotransmetteur). Celle-ci est produite dans l’hypothalamus et sa neurotransmission entraîne à son tour celle de l’ACTH (adeno cortico tropic hormone), dans l’hypophyse, glande endocrine située en dessous de l’hypothalamus.
L’adrénaline agit directement sur le corps avec des variations physiologiques. Le CHR et l’ACTH, en revanche, ont pour rôle de déclencher des sécrétions hormonales en chaîne, impliquées dans les réactions adaptatives au stress, dont le cortisol.
La sécrétion du cortisol
L’ACTH a pour fonction de déclencher la production de l’hormone régulatrice de l’organisme : le cortisol. Celui-ci est produit par la glande surrénale du cortex cérébral. Il réalise plus précisément la transformation du cholestérol stocké dans les membranes des cellules afin de réguler les principaux paramètres perturbés tels que les flux lipidiques, glycémiques, et protéiques, ou le cycle circadien (rythme biologique). Sa composition moléculaire semblable à un groupe de lipides lui confère le nom d’hormone stéroïde.
Enfin, le cortisol rétablit l’homéostasie : il réalise un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion des autres hormones impliquées dans la réponse et en inhibe donc la sécrétion. Cela clôt la chaîne de sécrétions hormonales et donc la fin de l’état de stress.
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