crise economique 2008

Crise économique 2008 : Tout ce que tu dois savoir

Au sommaire de cet article 👀

Dans cet article, nous faisons le point avec toi sur la crise financière de 2008 et ses conséquences sur l’économie mondiale. Il s’agit d’un élément très important de ton programme de SES en classe de terminale.

La crise de 2008, également connue sous le nom de « crise des Subprimes » ou « grande récession », est une crise qui a pris ses racines aux États-Unis et qui s’est ensuite diffusée à l’échelle mondiale. Elle a, aujourd’hui encore, un impact sur les politiques monétaires, notamment dans la zone euro.

Crise économique 2008 : une dépression ?

Une dépression est utilisée pour qualifier une grave et longue crise économique, alors qu’une récession est plus passagère. De ce fait, la crise de 1929 est une crise, qui touchent les pays à grande échelle et pour une longue période, celle-ci est définie comme « dépression » économique, contrairement à la crise économie des subprimes, qui n’a pas été une crise qui a persisté longtemps dans le temps. C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas parler de la crise de 2008 comme d’une dépression.

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Crise économique 2008 : quel contexte international ?

La crise a débuté avec l’accord d’un nombre trop important de crédits immobiliers à taux variables aux ménages à faibles revenus, ceux-ci représentant des emprunteurs à faibles garanties. Ces crédits impliquaient une prise des biens immobiliers de la part des banques en cas de non-remboursement.

L’endettement des ménages américains a pu s’appuyer sur les taux d’intérêt extrêmement bas pratiqués pendant des années par la Banque centrale des États-Unis (la « FED »), à partir de 2001 après la crise boursière sur les valeurs « Internet ». En outre, les crédits étaient rechargeables, c’est-à-dire que régulièrement, on prenait en compte la hausse de la valeur du bien et on autorisait l’emprunteur à se réendetter du montant de la progression de la valeur de son patrimoine. Cela a soutenu la forte croissance des États-Unis. La FED a progressivement relevé ses taux de 1 % en 2004 à plus de 5 % en 2006 pour tenir compte de l’évolution de l’inflation et de la croissance américaine. Les charges financières des emprunts se sont considérablement alourdies. Un nombre croissant de ménages n’a pu faire face. De ce fait, un grand nombre des ménages n’ont pas pu rembourser leurs crédits, ce qui a augmenté l’offre de biens immobiliers. Comme l’offre était supérieure à la demande, cela a provoqué une baisse des prix de ces biens et donc des pertes financières. Les banques ont, par conséquent, été les premières à être touchées par ces pertes, certaines ont même fait faillite. La banque des Lehman Brothers fut la première à déclarer faillite en 2007.

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Crise économique 2008 : quelles conséquences ?

La crise financière de 2008-2009 a entraîné une perte d’activité importante, une nette dégradation du marché du travail et des finances publiques. La croissance économique est certes revenue à partir du printemps 2009, l’emploi a recommencé à croître et le déficit public à se réduire en 2010. Mais l’activité restait encore, au milieu de 2011, très inférieure à sa trajectoire d’avant-crise, avec un marché du travail et des finances publiques sensiblement dégradés. Le nombre de chômeurs au sens du Bureau International du Travail (BIT) est ainsi passé de moins de 2 millions à près de 2,8 millions, une hausse de 40% entre mi 2008 et mi 2014.

Les incertitudes sur les effets à moyen-long terme de la crise sont aujourd’hui encore particulièrement élevées. L’ajustement des marchés immobiliers est à ce jour inachevé : dans certains pays comme l’Espagne, la baisse des prix se poursuit ; dans d’autres, comme les États-Unis, l’excès d’offres de logement est loin d’être résorbé. Le système bancaire n’est pas encore totalement stabilisé et le besoin de recapitalisation des banques doit encore être régulièrement réévalué. Le calendrier du retour des finances publiques à une trajectoire soutenable reste inconnu, en particulier aux États-Unis.

Depuis la crise économique de 2008, les économies vivent une sorte de « stagnation » économique. À titre d’exemple, l’économie française ne se situe aujourd’hui que 1,6% au-dessus de son niveau d’avant la crise de 2008.

De plus, la dette publique a explosé depuis la crise de 2008, la plupart du temps en raison des politiques de relance mises en place pour faire face à cette crise. Ainsi, mi 2008, la dette publique brute de la France s’établissait à 1,294 milliards d’euros (65,2% du PIB). Même si l’INSEE ne publiera que le 30 septembre les données à mi année 2014, la barre des 2 trilliards d’euros et les 95% du PIB ont été passés allégrement.

Enfin, Eurostat constate une augmentation de la dette extérieure française de près de 500 milliards (passage de -2% à 35% du PIB), augmentation de très loin la plus élevée de l’Union européenne et de la zone euro.

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