L’épargne doit-elle être un préalable à la croissance économique ?

SES : l’autofinancement

À lire dans cet article :

L’entreprise étant un acteur central dans l’activité économie et le développement d’un pays, nous analyserons aujourd’hui l’un de ses principaux moyens de financement : l’autofinancement.

L’autofinancement, qu’est-ce que c’est ?

Autofinancement, ou aussi appelé « capacité d’autofinancement » (CAF) est une situation dans laquelle l’entreprise utilise ses profits (de l’année ou des années antérieures) pour financer ses investissements.

De ce fait, c’est un mode de financement interne à l’entreprise parce que ce sont les ressources financières obtenues au sein même de l’entreprise qui lui permettent de se financer dans le futur.

L’autofinancement peut être défini comme la part de la capacité d’autofinancement qui reste après déduction des dividendes à verser.

Mesurer l’autofinancement

La formule mathématique pour calculer ce dernier est la suivante :

taux d’autofinancement = (épargne brute / formation brute de capital fixe (FBCF))*100

Pour mieux comprendre cette formule, il faut se rappeler que l’autofinancement se mesure à  travers les dotations aux amortissements (renouvellement des équipements), les provisions et les bénéfices non distribués, autrement dit mis en réserve.

Nous pouvons également mesurer le taux de financement à l’aide d’indicateurs économiques, principalement le taux de marge brut d’autofinancement, aussi appelé cash-flow.

La marge brute d’autofinancement ou cash-flow se calcule à l’aide de la somme des bénéfices distribués et mis en réserve ainsi que les amortissements.

Les avantages de l’autofinancement

Le premier avantage est l’indépendance financière. L’entreprise n’a pas de crédits à supporter.

N’ayant pas d’actionnaires, l’entreprise a un contrôle total des prises de décisions et peut donc librement définir sa stratégie de développement.

Les inconvénients du financement interne

Le risque principal de ce mode de financement est tout simplement qu’il ne suffise pas à assurer le maintien de l’activité. Un autre problème est que le dirigeant engage trop d’investissement financier personnel dans le maintien de son entreprise et donc risquer une faillite personnelle.

De plus, les acteurs du financement externe de l’entreprise ont certes des points de vue pouvant contredire les objectifs du dirigeant, mais ils ont l’avantage de connaître le monde des affaires et d’avoir un certain flaire sur ce qui peut fonctionner ou non. Par conséquent, ils peuvent être de bons conseils dans une perspective d’évolution de l’entreprise.

Enfin, le dernier inconvénient est le fait que les moyens financiers restent limités. De ce fait, la quantité d’investissements, notamment en R&D, restera moindre, ce qui peut, aussi,  être un frein à l’évolution de l’entreprise.

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