Tu t’intéresses à l’environnement et tu souhaiteras poursuivre tes études en ce sens ? Bonne nouvelle pour toi, les formations sur l’environnement et l’écologie fleurissent depuis plusieurs années dans l’enseignement supérieur. Nous faisons le point avec toi sur les formations existantes dans ce secteur.
L’environnement au cœur des études supérieures
C’est en 2022 que le rapport Jouzel est publié. Dans un souci de sensibilisation à la crise écologique, le gouvernement cherche à « sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur ». Depuis, l’enseignement supérieur cherche à intégrer la problématique de l’écologie dès la licence. Ainsi, le rapport propose six solutions permettant de sensibiliser les étudiants et les lieux de formation :
- Toutes les formations de l’enseignement supérieur devront évoluer. Le niveau bac+2 sera privilégié, avec quatre problématiques à aborder prioritairement : 1. Les impacts sur l’environnement à l’échelle planétaire, et 2. à l’échelle locale, 3. les enjeux de société et de gouvernance et 4. le passage à l’action.
- La transition écologique devient un critère de référence pour les activités des établissements et des opérateurs. L’échelle des sites est particulièrement appropriée pour concevoir et déployer ces instruments de sensibilisation et de formation. Les collaborations régionales seront encouragées.
- Les établissements d’enseignement supérieur accéléreront et renforceront leur implication. Dans le respect de leur autonomie, les établissements trouveront une source d’enrichissement dans l’échange et dans le partage des contenus d’enseignement et de projets concrets. L’inscription dans des démarches de labellisation des politiques d’établissements, largement entamée, sera encouragée.
- La mobilisation des personnels de l’enseignement supérieur sera favorisée. La formation des formateurs est une priorité. Par ailleurs, tous les personnels de l’enseignement supérieur pourront être bénéficiaires d’une sensibilisation aux enjeux de la transition écologique.
- La mobilisation des étudiants sera encouragée. En complément des contenus pédagogiques, l’engagement des étudiants dans des projets concrets de transition écologique, soutenus localement par des référents, sera une clef de réussite.
- Faciliter et suivre le déploiement des propositions. L’organisation du partage des ressources et des expériences, via des plateformes d’échange, sera déterminant pour atteindre la mobilisation de tous les acteurs.
Ainsi, la problématique de l’environnement devient transversale. Les recommandations se déploient sous plusieurs actions citées ci-dessus. Tu seras alors formé(e) à l’écologie dès la deuxième année de ton diplôme. Ces cours permettront de s’assurer que tu es bien au courant des dangers de la crise écologique. L’occasion de participer activement à la discussion autour de l’environnement et de l’éco-responsabilité. Puisque les études supérieures sont aussi un temps de réflexion personnelle, c’est l’opportunité pour toi de développer une pensée à propos de cette problématique.
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De nouveaux diplômes et cursus dans l’environnement
Depuis plusieurs années maintenant, le secteur de l’environnement diversifie ses postes. Il comporte de nombreuses filières et secteurs en interaction avec la notion d’écologie. Tu peux y retrouver le traitement des déchets et des eaux usées, la protection et la gestion de la faune et de la flore, la transition énergétique, le droit, la politique ou encore l’agriculture. Puisque la question de l’écologie est un enjeu majeur, des métiers se créent et se concrétisent. De ce fait, des formations sont alors proposées pour préparer les étudiants à ces métiers d’avenir.
Les diplômes du premier cycle
Parmi les nouveaux diplômes émergents, tu trouveras surtout des BTS et des BTSA qui te conduiront vers les métiers de l’environnement et de l’agriculture. Ils s’inscrivent dans le système LMD (Licence, Master, Doctorat). Le BTS et le BTSA sont des diplômes de niveau bac+2 qui peuvent amener jusqu’à la licence professionnelle ou même des écoles d’ingénieurs. Les parcours des BTS sont larges et divers dans leurs spécialités, ce qui te laisse une grande liberté pour définir ton projet professionnel.
Les licences sont moins communes dans le secteur de l’environnement. En revanche, elles restent des voies possibles pour intégrer le secteur de l’écologie. En effet, une licence de droit et/ou de sciences politiques peut te permettre de travailler dans le secteur de l’environnement, dans un cadre plus théorique. Il existe aussi des licences de géographie et d’aménagement qui ont inclus un axe environnemental et écologique à leurs cursus. Tu auras plutôt affaire à la notion de développement durable et de l’impact de la société sur l’environnement en termes de logement ou d’alimentation.
Quant aux licences professionnelles, elles sont la continuité directe d’un BTS ou d’un BTSA. Il en existe tout un panel et notamment dans les métiers pratiques de l’environnement (agriculture et sauvegarde de la biodiversité). Après une licence pro, tu pourras te diriger directement vers le marché de l’emploi.
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L’ingénierie et les écoles de commerce
Comme tu as pu le lire, tu peux également intégrer des écoles spécialisées de près ou de loin dans la question environnementale. Des écoles d’ingénieurs par exemple. De nombreuses sont à la recherche active de futurs ingénieurs sensibles à la question de l’environnement. Certaines sont spécialisées dans des cursus sur le génie industriel, la gestion des eaux usées ou même le domaine des énergies renouvelables. D’autres écoles d’ingénieurs sont plus généralistes, mais grâce à leurs options, tu peux adapter ton parcours à tes goûts et tes besoins.
Il existe également des business schools qui cherchent à former de futurs managers dans l’environnement, amenés à devenir chefs de projet. Au travers de certains modules, les étudiants sont amenés à être informés au développement durable. La question de l’environnement reste alors importante dans le domaine des études supérieures, y compris dans les écoles de commerce. Celle-ci est juste vue sous un angle économique et social.
Les diplômes du deuxième cycle
Dans une moindre mesure, tu peux également suivre des masters qui traitent aussi de la cause environnementale. Ainsi, des masters dans des universités classiques peuvent te permettre de spécialiser ton parcours universitaire dans les questions environnementales. Tu trouveras alors des masters de gestion environnementale ou même de sciences environnementales. Ces derniers portent un regard plus important sur les techniques et les connaissances pour la préservation de la nature.
Tu peux également faire partie d’un IEP et développer un parcours qui inclut les responsabilités sociétales quant à la question de l’environnement. Ce diplôme suit la même logique que les masters de droit qui traitent du droit de l’environnement. L’enseignement restera alors plutôt théorique et/ou législatif. Il s’agit surtout de coordonner les lois et la politique écologique. Les étudiants titulaires de ce diplôme sont menés à participer activement aux missions pour l’environnement. Elles peuvent prendre forme au niveau local, national ou même international.
Les débouchés des formations dans l’environnement
L’environnement est un secteur d’activité en pleine croissance qui ne manque pas de débouchés. Ils sont variés, car la définition même de l’environnement encadre tout le cadre de la nature. Ils peuvent s’inscrire dans le cadre de l’urbanisme, de l’ingénierie ou même du conseil pour les collectivités ou les organisations.
Les différentes carrières auxquelles tu peux prétendre sont les suivantes :
- Animateur nature ;
- Avocat ;
- Biologiste ;
- Chercheur ;
- Conseiller en nature ;
- Garde ;
- Ingénieur ;
- Météorologiste ;
- Technicien ;
- etc.
Comme tu peux le voir, les carrières dans le domaine de l’environnement sont diverses et variées et tu ne manqueras pas de trouver chaussure à ton pied.
