En déplacement dans la cité phocéenne, le président de la République a annoncé « ouvrir le débat » au sujet du temps scolaire et d’une potentielle réduction des vacances scolaires. Décryptage.
C’est lors d’un déplacement à Marseille qu’Emmanuel Macron a appelé à repenser le temps scolaire, évoquant alors la possibilité de réduire la durée des vacances scolaires qu’il estime trop longues et source d’inégalités profondes pour les élèves.
Vers une réduction des vacances scolaires ?
Le chef de l’État souhaite revenir sur les 16 semaines de vacances scolaires annuelles des élèves français. « Tous ceux qui ont des enfants le savent (…) on a aujourd’hui des enfants qui ont deux mois et demi parfois de vacances, quelques-uns presque trois mois de vacances », a-t-il déclaré aux journalistes présents lors de son déplacement. Et pour le président, ces vacances sont également la source de nombreuses égalités au sein des élèves. Alors que certains ont la chance de pouvoir partir en vacances avec leurs familles ou de profiter de stages linguistiques à l’étranger, d’autres se retrouvent livrés à eux-mêmes, dans des familles déjà en grande précarité financières.
« Quand on a des vacances de trois mois, l’inégalité revient », a ajouté Emmanuel Macron
Par ailleurs, le président a également évoqué les pertes d’apprentissage entraînées par de si longues pauses scolaires. « Les enfants reviennent au 1er septembre avec des compétences qu’ils avaient un moins, un mois et demi, avant l’arrêt des cours », affirme-t-il.
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Des semaines de travail trop chargées
Emmanuel Macron affirme également que les semaines de travail des élèves sont trop chargées et mériteraient un allègement. « C’est parce que les enfants partent trop tôt et ont des vacances qui se sont plutôt allongées ces vingt dernières années » qu’ils « arrivent crevés tous les soirs. »
Le chef de l’État précise tout de même que les potentiels changements apportés au temps de travail à l’école n’entreraient pas en vigueur pour l’année scolaire à venir, mais que des changements pourraient être à prévoir pour les années suivantes. Affaire à suivre.
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