Tu es en étude de médecine ou souhaites intégrer un PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou une L.AS (Licence Accès Santé) dès la rentrée prochaine ? Tu veux en connaître davantage sur la période d’internat en médecine ? Cet article est pour toi !
Les trois cycles d’études de médecine
Comme tu dois déjà le savoir, les études en médecine sont longues ! Généralement, tu t’engages pour minimum 9 ans d’étude après le bac ! Pour rythmer ce long cursus et permettre aux futurs médecins d’allier théorie et pratique, leurs études sont scindées en différents cycles.
Le cycle 1 où tu apprends « la base » de la médecine (physiologie, anatomie, microbiologie, pathologie, bactériologie, etc.) en bref tout l’aspect « théorique » de la profession en 2e et 3e années.
Le cycle 2, l’approfondissement et la pratique clinique, appelé aussi « externat », encore de la théorie, mais cette fois-ci plus complète, détaillé et parsemé de quelques stages à l’hôpital (en 4e, 5e et 6e années).
Enfin, le cycle 3, aussi appelé « l’internat », ce pour quoi tu nous lis aujourd’hui ! Le dernier cycle de la formation avant de devenir médecin généraliste ou médecin spécialisé (en 7e, 8e et 9e années, voire plus, selon la spécialité).
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C’est quoi « l’internat en médecine » ?
L’internat c’est la période, allant de 3 à 6 ans (selon les spécialités), durant laquelle l’étudiant en médecine se spécialise et se professionnalise dans son domaine de prédilection. C’est un apprentissage par la pratique donc, une façon de rentrer en douceur dans le monde professionnel.
Quand tu es interne, tu réalises au minimum six stages semestriels. C’est-à-dire, que tu effectues successivement six stages de 6 mois. Cependant, deux demi-journées par semaine sont consacrées à la formation universitaire. Évidemment, tes stages sont rémunérés, tu commences donc à gagner de l’argent tout en étudiant ! Autrement dit, c’est une sorte « d’alternance » où tu es à la fois de la pratique et de la théorie sur une longue période.
À l’issue de cette période, le jeune médecin obtient son DES (Diplôme d’Études Spécialisées) et son DE (Diplôme d’État) de docteur en médecine.
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Le statut d’un interne
Quand tu es interne en médecine, tu acquiers alors le statut de « praticien en formation spécialisée ». Pour faire simple, tu es « médecin junior », tu ne possèdes pas encore de statut de docteur en médecine, car tu n’es pas encore doctorant (ce statut, tu seras délivré après avoir passé ta thèse). Mais, tu peux commencer à exercer : administrer des soins, travailler en laboratoire, prescrire des médicaments et/ou examens, faire des ordonnances…
Néanmoins, tu restes supervisé par un « médecin senior » (ton référent), tu travailles à ses côtés et tu dois justifier tes « actes médicaux » auprès de lui. Ainsi, tu as davantage de responsabilités en étant interne en médecine et, évidemment, de par une pratique accrue, tu gagnes rapidement en compétences !
Un apprentissage en trois étapes
Après avoir réussi les ECN (Épreuves Classantes Nationales), à la fin de l’externat (6e année), les étudiants en médecine entrent dans la période d’internat. Ils effectuent 6 stages de 6 mois et mettent en pratique tout ce qu’ils ont appris jusque-là. Le tout, en continuant d’apprendre, évidemment. Deux jours de la semaine sont consacrés à l’enseignement théorique.
L’internat est une période organisée en trois étapes :
Le socle (1 an)
Le futur médecin revient sur les bases de la spécialité. Le socle permet à l’interne d’acquérir à la fois savoirs théoriques et compétences pratiques. Le tout étant indispensable à la bonne réalisation de sa profession de médecin. À la fin de cette étape, l’interne signe un contrat de formation qui stipule les objectifs pédagogiques et le parcours de formation du reste de son internat.
L’approfondissement (1 à 2 ans)
Le futur médecin commence à s’autonomiser. L’étudiant approfondit ses connaissances et compétences dans sa spécialité. Après cette étape, l’étudiant presque professionnel soutient sa thèse d’exercice. Un travail intense, qui vient clore ses études. Si sa thèse est validée par les membres du jury, alors il obtient le DE de docteur en médecine.
La consolidation (1 an)
Cette étape concerne uniquement les étudiants en médecine spécialisée (ophtalmologie, pédiatrie, dermatologie, chirurgie esthétique, etc.).
Pendant cette étape, le docteur « junior » gagne en autonomie et en liberté. Petit à petit, il s’impose dans la profession et est davantage dans l’exercice de ses fonctions. Il a toujours un référent, docteur « senior », mais a plus de liberté d’exercer la médecine.
Pour terminer cette période d’internat et ainsi devenir un docteur à part entière, l’étudiant en médecine spécialisé doit soutenir son mémoire de DES (Diplôme d’Études Spécialisées) et peut, après réussite, exercer sa fonction sans difficulté.
Alors, cet article t’aide à y voir plus clair ? Prêt(e) à te lancer dans des études de médecine !
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