Encore une rentrée loupée pour les étudiants « sans facs ». La raison ? Une non-affectation sur le site d’admission post-bac Parcoursup et la nouvelle plateforme mise en place par le gouvernement Mon Master. Entre révolte et incompréhension, les étudiants passent à l’action ce mardi 19 septembre 2023.
À Montpellier, les étudiants « sans facs » donnent le la !
Parcoursup et Mon Master sont les bêtes noires de beaucoup d’étudiants. Chaque année, beaucoup se voient privés de rentrée selon des critères d’affectation jugés « sociaux et élitistes, parfois teintés de préjugés xénophobes », déclare le SCUM (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier). En réaction à leurs refus, souvent perçus comme illégitimes, les étudiants montent le ton.
Désabusés par le nombre considérable d’étudiants laissés sur la touche, les syndicats étudiants et d’autres organisations s’unissent pour former l’Union Étudiante et organise une journée de mobilisation ce mardi 19 septembre : « Ce jour-là, partout en France, des rassemblements se tiendront devant les différents rectorats », assure le SCUM de Montpellier, leader du mouvement.
La principale idée à défendre durant cette journée de mobilisation : « Étudier est un droit, pas un privilège ». Pour les étudiants militants, les rectorats doivent l’entendre et agir en conséquence une bonne fois pour toutes.
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Quelles sont les revendications des étudiants ?
Eh oui, tu n’as peut-être pas suivi toutes les infos relatives aux études supérieures ces derniers temps ! Mais ne t’inquiète pas, on est là pour ça !
Durant leur journée de mobilisation, les étudiants « sans facs » réclament à ce qu’aucun autre étudiant ne se retrouve sans affectation à la rentrée prochaine. Autrement dit, que chaque étudiant qui le désire puisse trouver une place dans la formation de son choix dès septembre 2024.
Aussi, ils demandent la création de 150 000 nouvelles places dans le supérieur, dont 30 000 en master. Le but étant de pallier le manque actuel et de répondre aux besoins des étudiants. Ils accompagnent cette demande de la fermeture des plateformes Parcoursup et MonMaster qui génèrent tensions et stress pour les lycéens et les étudiants et qui présentent des limites.
En alternative à ces plateformes, ils souhaitent que le gouvernement mette en place un service public de l’orientation venant en aide aux lycéens comme aux étudiants. L’objectif ? Les accompagner, avec douceur, dans le choix de leurs formations.
Enfin, ils appellent à l’embauche de plus de personnel administratif et pédagogique dans les universités pour les accompagner, au quotidien, dans leur vie étudiante.
Des revendications légitimes et réalistes de la part des étudiants, qui on l’espère, pourront faire bouger les choses !
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