La procédure d’admission sur la plateforme Mon Master a ouvert ses portes pour la toute première fois le vendredi 23 juin dernier. Depuis cette date, les candidats reçoivent au compte-gouttes des réponses de la part des formations pour lesquelles ils ont candidaté. Toutefois, certains élèves en troisième année de licence (et tous les autres candidats) sont encore dans l’attente d’une réponse positive. Si tu es toi aussi dans cette situation, pas de panique. Nous te prodiguons nos meilleurs conseils pour te permettre de rebondir.
La plateforme Mon Master inaugure cette année sa toute première procédure d’admission. Les réponses des établissements seront transmises aux candidats au fil de l’eau du 23 juin au 21 juillet 2023 et pour tous ceux qui ont candidaté pour des formations en alternance, cette période s’étend du 24 avril au 30 septembre 2023.
Tout comme sur sa grande sœur Parcoursup, il arrive que certains candidats se retrouvent placés sur liste d’attente ou n’aient pas encore reçu de réponse positive de la part des établissements. Si c’est ton cas, ne t’en fais pas. Il existe des solutions pour ne pas te retrouver sans rien au mois de septembre.
Les listes d’attente évoluent en permanence
Les candidats ont formulé des vœux sur Mon Master pour les formations de leurs rêves entre le 22 mars et le 18 avril dernier. Est ensuite arrivée la phase d’admission, lors de laquelle ces mêmes candidats ont reçu des réponses de la part des établissements. Pour chacune de leurs candidatures, les étudiants reçoivent une réponse parmi les trois suivantes : admis, en attente ou refusé.
La liste d’attente n’est pas une fatalité. Elle évolue en permanence. Nous te conseillons de ne pas perdre espoir avant la fin de la phase d’admission si certains de tes vœux sont placés en attente. Ça ne veut rien dire pour le moment.
À savoir : à la différence de Parcoursup, Mon Master ne prévoit pas de phase d’admission complémentaire, ce qui veut dire qu’aucune place ne sera remise en jeu une fois le 21 juillet passé.
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Si tu n’as aucune réponse, tu peux saisir le recteur de région académique
Le 21 juillet dernier a marqué la fin de la phase d’admission sur Mon Master pour les candidats ayant postulé à des formations hors alternance. Verdict ? Ils sont alors 27 000 à ne pas avoir décroché de proposition d’admission. Mais alors, que faire ?
Si tu as été refusé(e) de l’ensemble des vœux formulés, sache qu’il existe une solution de recours. Si tu n’as toujours aucune proposition, alors tu peux saisir le recteur de région académique pour un accompagnement personnalisé.
Pour engager des démarches auprès des services rectoraux, tu disposes de 15 jours à compter de la réception de ton dernier refus d’un établissement (ou de ton attestation de diplôme national de licence si elle intervient après la notification de ton dernier refus). Alors, fais attention à ne pas trop tarder et à battre le fer tant qu’il est encore chaud.
La plateforme de saisine de Mon Master est accessible depuis le 30 juin 2023.
Attention toutefois, il existe des conditions pour saisir les services rectoraux (s’il existe au moins deux universités dans ta région académique) :
- Avoir au moins candidaté à 5 masters (qu’elles soient traditionnelles ou en alternance) ;
- Avoir candidaté à au moins 2 mentions de masters distinctes ;
- Avoir candidaté à au moins 2 établissements d’enseignement supérieur différents.
Tu trouveras toutes les informations sur la plateforme de saisine à ce lien.
Il existe des formations hors Mon Master
Si jamais ta position sur les listes d’attente n’évolue malheureusement pas et que le recteur de région académique ne peut rien pour toi, ne t’en fais pas, d’autres formations sont disponibles en dehors de la plateforme Mon Master. Tout comme sur Parcoursup pour les plus jeunes, de nombreux établissements ne sont pas inclus dans la plateforme et te permettent d’accéder à leurs formations via une procédure d’admission indépendante. Parmi eux des écoles d’ingénieurs, de commerce, de communication, d’art, etc. Les possibilités sont multiples.
Nous te conseillons de te rapprocher des écoles qui pourraient t’intéresser pour savoir si elles disposent encore de places disponibles.
Il n’est pas trop tard pour candidater. Les dossiers peuvent être envoyés bien souvent jusqu’au mois de juillet et parfois même jusqu’au mois de septembre.
Attention, ces écoles (privées pour la plupart) ont un coût. Les frais de scolarité des établissements privés peuvent être élevés. Mais bonne nouvelle, des solutions sont envisageables pour pallier ces dépenses. Tu peux alors faire le choix de souscrire à un prêt étudiant pour financer tes études, de t’engager dans un cursus en alternance (auquel cas, l’école paye tes frais de scolarité), décrocher un job étudiant, etc.
Et pourquoi pas une année de césure ?
Enfin, si aucune des solutions précédentes ne te fait envie et que tu aimerais beaucoup prendre une année de pause, pourquoi ne pas envisager la césure ? Ce temps peut te permettre d’acquérir de l’expérience professionnelle avec un ou plusieurs stages, ou bien même de partir étudier à l’étranger. Plutôt tentant, non ?
Si l’année de césure de fait envie, nous te conseillons de te renseigner auprès de ton université pour connaître les conditions et les possibilités d’une année de césure.
Lire aussi : Année de césure : qui peut la prendre, quand et pour quoi faire
Démarrer dans la vie professionnelle
Si tu n’as pas d’option de master pour la rentrée prochaine, tu peux également faire le choix de t’orienter sur le marché du travail avec ton bac+3 en poche. Les postes auxquels tu pourras candidater ne seront pas nécessairement les mêmes que ceux vers lesquels tu t’orientais initialement avec ton master, mais il est tout de même possible de trouver un emploi avec une licence ou un BUT.
