Dans le cadre de tes révisions pour le bac de français 2025, nous te proposons dans cet article un résumé de l’œuvre de La Bruyère, intitulée Les Caractères. De quoi faire le point sur tes connaissances à l’approche de l’épreuve écrite. Si tu te sens déjà à l’aise avec cette œuvre, rendez-vous ici pour lire notre analyse.
Résumé des Caractères de La Bruyère
Les Caractères consistent en 420 remarques qui sont faites sous forme de maximes, que l’on peut définir comme une formule exprimant une idée générale, une règle de conduite ou une règle morale.
Dans sa globalité, il s’agit d’un recueil de maximes et de portraits satiriques publié en 1688. Encore aujourd’hui, Les Caractères de La Bruyère est perçu comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française classique. Tout au long de ses écrits, l’auteur analyse et critique les différentes facettes de la société du XVIIe siècle. Il y peint les comportements et les différents vices et vertus du genre humain. Orgueil, vanité, condition humaine, liberté ou encore hypocrisie, tout y passe avec une acuité et une ironie qui fait de l’œuvre, un classique.
Résumé des livres des Caractères
Voici le résumé plus détaillé des livres de l’œuvre (à partir du livre V) :
Livre V des Caractères
Le livre V, De la société et de la conversation, fait état des qualités requises dans le monde social. Les codes de bienséances, comme la manière de se tenir et parler, la politesse et la civilité ne sont pour La Bruyère pas assez respectés.
Livre VI des Caractères
Ensuite, le livre VI, intitulé « Des biens de fortune », montre au lecteur que la véritable richesse n’est pas liée à la fortune que l’on possède, mais relève des connaissances, de la sagesse que chaque individu doit avoir en soi. L’argent menace l’ordre social et biaise toute idée de mérite. On retrouve cette idée chez Marivaux également.
Livre VII des Caractères
Le livre VII quant à lui, dont le titre est « De la ville », met en avant l’importance que les hommes et femmes accordent au regard de l’autre. Celui-ci influence les actions et comportements des individus. Chacun se compare, se moque avec des intentions malveillantes de l’autre, dans cet immense théâtre qu’est le monde. Tout le monde est dissimulé derrière un masque. La première remarque énonce alors que « L’on se donne à Paris […] pour se regarder au visage et se désapprouver les uns les autres ». Cet art de la dissimulation détruit le naturel, l’authenticité.
Livre VIII des Caractères
Par ailleurs, le livre VIII, « De la cour » expose l’idée selon laquelle sous des dehors brillants se cachent l’intérêt et l’égoïsme de ses membres. Y est dénoncée l’hypocrisie des courtisans, leur superficialité, ainsi que le caractère aléatoire, soumis au hasard, de la trajectoire de ces derniers. Ils sont soumis au moindre événement, événement qui peut détruire du jour au lendemain une vie, une carrière.
Livre IX des Caractères
« Des Grands » est le livre IX, qui aborde plus particulièrement les mœurs des princes de sang et des nobles, en clair, les « Grands » de ce monde. Il souligne leur vanité, c’est-à-dire leur caractère futile et frivole. Ils ne sont grands que par leur naissance, mais pas par leurs actions. Les « Grands » méprisent le peuple, les travailleurs ; les premiers sont orgueilleux et se reposent sur leur situation confortable.
Livre X des Caractères
Enfin, le livre X, « Du souverain ou de la république », dresse une critique acerbe (virulente, violente) de la guerre qui fait souffrir les peuples. L’art de gouverner est particulièrement délicat sous le régime monarchique. Le bon prince, secondé par ses ministres, doit veiller au maintien de la paix, ne pas se considérer comme le maître absolu de ses sujets. Il doit éviter le faste, le luxe, et faire preuve de modestie.
Tu es arrivé(e) à la fin de cet article qui nous l’espérons, t’aura été utile pour tes révisions !