L’École nationale des Fleuristes, le premier centre de formation professionnelle fleuriste en Europe

école nationale des fleuristes

Au sommaire de cet article 👀

Tu souhaiterais t’orienter vers la profession de fleuriste, mais tu ne sais pas encore comment y accéder ? Quelle formation viser ? Laisse-nous te présenter l’École Nationale des Fleuristes, la première école d’art floral française. Nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec Lili Tysseire, Directrice Générale de l’établissement, qui a accepté de répondre à toutes nos questions au sujet de cette profession haute en couleur et en créativité 🌸

🤔 Le savais-tu ? La France comptait encore 13 000 fleuristes en 2021, un nombre qui diminue d’année en année. De nombreux établissements ne trouvent pas de repreneurs et finissent par fermer boutique. Les opportunités sont donc multiples pour les nouveaux fleuristes qui arrivent sur le marché de l’emploi.

L’École Nationale des Fleuristes, l’art floral à son apogée 💐

Avant de rentrer dans le vif du sujet, laisse-nous te parler un peu plus en détail de cette école d’art floral.

👉🏻 Fondée en 1950, l’École Nationale des Fleuristes est unique en son genre. S’il existe un grand nombre de CFA (centre de formation des apprentis) proposant des formations pour devenir fleuriste, il n’existe, au contraire, qu’une seule école de fleuriste en France. L’École Nationale des Fleuristes connaît donc une belle renommée… à la fois dans l’hexagone et au-delà. Elle se positionne comme le premier centre de formation professionnelle fleuriste en Europe. Un beau palmarès 🥇

L’École Nationale des Fleuristes prépare ses élèves aux diplômes du CAP et du brevet professionnel (de niveau baccalauréat) grâce à la voie de l’alternance. Les élèves profitent alors de cours théoriques et pratiques en classe et peuvent ensuite mettre en application ce qu’ils ont appris au sein de leur entreprise d’accueil.

🤔 À savoir : l’École Nationale des Fleuristes dispose également de stages de reconversion professionnelle, ouverts à tous et sans aucun prérequis.

Et pour les professionnels ? L’école propose une offre de formation continue pour perfectionner ses connaissances et ses compétences en art floral.

Rencontre avec Lili Tysseire, Directrice Générale de l’École Nationale des Fleuristes

Qui de mieux placée pour répondre à nos questions sur l’école et la profession de fleuriste que Lili Tysseire, Directrice Générale de l’établissement ? 🤓

Quelles sont les spécificités de l’École Nationale des Fleuristes ?

Une distinction est à opérer entre un CFA et l’École Nationale des Fleuristes. Le CFA est un lieu de formation en apprentissage. À l’École Nationale des Fleuristes, nous sommes également un CFA, mais nous sommes monométier, nous nous concentrons uniquement sur la profession de fleuriste et tous nos formateurs sont des fleuristes professionnels.

Autre particularité, nous ne nous contentons pas des référentiels du CAP et du brevet professionnel de fleuriste établis par le ministère de l’Éducation nationale. Nous avons décidé d’intégrer des disciplines spécifiques et supplémentaires pour que nos élèves deviennent, à terme, des chef(e) d’entreprise. Nous leur donnons tous les éléments pour qu’ils puissent se projeter en tant que responsables de leur propre commerce ou entreprise florale.

Nous faisons par exemple chaque année une semaine du développement durable pour que nos élèves puissent se positionner en tant chef(fe)s d’entreprise responsables de leur métier, de leurs clients et de l’environnement.

Quelles sont les matières enseignées à l’École Nationale des Fleuristes ?

Selon le niveau de diplôme choisi, les élèves ont entre 7 et 14 heures de pratique florale (composition, taille hydratation, etc.), entre 3 et 5 heures de cours de technologie (entretien de la fleur), entre 2 et 5 heures de botanique (qui n’est d’ailleurs plus obligatoire dans les référentiels du gouvernement) et d’autres disciplines plus générales (management, gestion, calcul de TVA, etc.).

L’École Nationale des Fleuristes dispose-t-elle de partenariats pour des événements à fleurir ?

Oui, tout à fait. Nous travaillons de façon régulière avec trois châteaux de renom. Le château de Chambord, Cheverny et Chaumont-sur-Loire. Les châteaux nous contactent pour fleurir leurs intérieurs et leurs extérieurs pour des événements.

👉🏻 À Chaumont-sur-Loire, nous participons au festival « Quand fleurir est un art ». Nos élèves décorent une salle du château et un espace en extérieur. Nous créons alors une œuvre éphémère en fleurs coupées et en végétaux.

👉🏻 Nous avons également la chance de travailler avec Garry Taffin, meilleur ouvrier de France, qui est le directeur artistique de Noël à Chambord. Il décore l’intégralité du château de Chambord pendant les fêtes de fin d’année accompagné de nos élèves.

👉🏻 Le château de Cheverny a également fait appel à nous pour Pâques pour réaliser des installations florales et végétales dans les jardins.

Des opportunités uniques pour nos élèves de mettre en pratique ce qu’ils ont appris en classe et de participer à l’installation de décors d’une grande envergure.

Quels profils retrouve-t-on à l’École Nationale des Fleuristes ?

Les profils sont très variés. Nous avons aussi bien des élèves de 16 ans en CAP comme des adultes en reconversion professionnelle. J’ai par exemple en tête le profil d’une élève qui était majore de promotion l’année dernière. Elle était d’abord auditrice chez EY et s’est ensuite rendu compte que ce n’était pas sa voie, elle est venue chez nous pour faire un CAP puis un brevet professionnel et, aujourd’hui, elle tient sa propre boutique de fleurs.

« Je recherchais un métier manuel et artistique »

Et qu’en disent les élèves ? 🤔

Marion (à gauche) et Jade (à droite) posant fièrement avec leur composition.

J’ai eu le plaisir de partager un atelier de composition florale avec les élèves d’une classe de CAP. Très appliquées dans leurs compositions, Marion et Jade ont accepté de m’accorder quelques minutes de leur précieux temps pour répondre à quelques questions. Les deux jeunes filles se sont réorientées en CAP fleuriste après un baccalauréat général et une première année en faculté de langue étrangère pour l’une. « Je voulais devenir interprète en langue des signes ou bien orthophoniste, mais j’ai finalement un CAP fleuriste. J’avais réalisé mon stage de troisième chez un fleuriste et je savais que c’était une voie qui me plaisait beaucoup. », nous confie Marion.

De son côté, Jade, 19 ans, a obtenu son baccalauréat communication visuelle et s’est ensuite réorientée vers la profession de fleuriste parce qu’elle recherchait « un métier plus manuel et artistique. »

Et lorsqu’elles sont interrogées sur leur avenir professionnel, les deux jeunes femmes sont unanimes. « Je souhaiterais ouvrir ma propre boutique d’ici quelques années. », affirme Jade. « Je pense commencer en tant que salariée pour gagner en expérience et ensuite ouvrir une boutique de fleurs pour faire des compositions et me présenter à des concours, comme celui du meilleur ouvrier de France par exemple. », poursuit Marion.

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