Marie Curie, Mileva Maric, Rosalind Elsie Franklin, etc. Ces femmes ont toutes un point commun, celui d’être des scientifiques hors pair ayant marqué l’histoire de leurs travaux. Bien souvent éludées au profit de leurs homologues masculins, ces icônes ont (contre vents et marées) réussi à faire entendre leurs voix. Quelques années plus tard (et quelques préjugés en moins), le site Research.com dévoile son tout premier classement des femmes scientifiques les plus influentes en 2022. Parmi elles, des chercheuses tout droit venues des États-Unis, d’Islande, des Pays-Bas ou encore du Royaume-Uni.
Les femmes scientifiques les plus influentes en 2022
Découvre sans plus tarder le classement des femmes scientifiques les plus influentes du monde en 2022.
Ces femmes sont issues de tous les champs disciplinaires scientifiques, de la médecine, à la biologie en passant par la génétique ou encore la physique.
Rang mondial | Nom | Indice H | Citations | Publications |
1 | JoAnn E. Manson, Havard Medical School, États-Unis | 308 | 362 689 | 2 031 |
2 | Virginia M.-Y. Lee, University of Pennsylvania, États-Unis | 224 | 189 571 | 1 064 |
3 | Aviv Regev, Broad Institute, États-Unis | 221 | 219 121 | 653 |
4 | Tamara B. Harris, Nationale Institutes of Health, États-Unis | 215 | 188 200 | 1 279 |
5 | Unnur Thorsteinsdottir, deCODE Genetics, Islande | 212 | 187 206 | 462 |
6 | Brenda W.J.H. Penninx, Vrije Universiteit Amsterdam, Pays-Bas | 211 | 169 839 | 1 223 |
7 | Terrie E. Moffitt, Duke University, États-Unis | 208 | 227 858 | 610 |
8 | Gail Hanson, University of California, Riverside, États-Unis | 206 | 258 377 | 1 385 |
9 | Julie E. Buring, Brigham and Women's Hospital, États-Unis | 205 | 188 151 | 1 046 |
10 | Nora D. Volkow, National Institute on Drug Abuse, États-Unis | 200 | 157 190 | 999 |
11 | Julia Velkovska, Vanderbilt University, États-Unis | 198 | 202 226 | 1 463 |
12 | Pushpalatha C Bhat, Fermilab, États-Unis | 196 | 206 762 | 1798 |
13 | Kay-Tee Khaw, University of Cambridge, Royaume-Uni | 195 | 166 490 | 1 462 |
14 | Cornelia M. van Duijn, University of Oxford, Royaume-Uni | 195 | 163 054 | 1 115 |
15 | R. Erbacher, University of California, Davis, États-Unis | 192 | 188 653 | 1 853 |
16 | E. Halkiadakis, Rutgers, The State University of New Jersey, États-Unis | 192 | 183 622 | 1 721 |
17 | Deborah J. Cook, McMaster University, Canada | 190 | 182 622 | 1 016 |
18 | Caroline S. Fox, National Institutes of Health, États-Unis | 189 | 244 442 | 689 |
19 | Beate Heinemann, University of Freiburg, Allemagne | 189 | 215 687 | 1 181 |
20 | Marjo-Riitta Järvelin, Imperial College London, Royaume-Uni | 189 | 160 129 | 936 |
Si tu souhaites consulter l’intégralité du classement, rends-toi sur le site Research.com.
La méthodologie du classement
Pour cette première édition du classement des femmes scientifiques les plus influentes, Research.com a procédé à l’examen méticuleux de plus de 166 000 scientifiques sur Google Scholar et Microsoft Academic Graph selon différents critères :
- L’indice H ;
- Le nombre de citations ;
- Le nombre de publications scientifiques.
Qu’est-ce l’indice H ? Le H-index (ou indice H en français), du nom de son créateur Jorge Hirsch, est un indicateur d’impact des publications d’un chercheur. Il prend en compte le nombre de publications du chercheur et le nombre de leurs citations dans d’autres ouvrages. L’indice H d’un auteur est égal au nombre H le plus élevé de ses publications qui ont reçu au moins H citations chacune.
Par exemple, si un auteur a un indice H de 7, cela signifie que 7 de ses publications ont chacune été citées au moins 7 fois dans d’autres ouvrages.
« Notre objectif est d’inspirer les femmes universitaires, celles qui envisagent une carrière académique, ainsi que les décideurs du monde entier en leur montrant l’exemple de femmes ayant réussi dans la communauté scientifique. Nous espérons qu’il contribuera à offrir davantage d’opportunités et d’égalité des chances aux femmes dans le domaine scientifique. », peut-on lire sur le site Research.com.