Les études sont un moment clé dans une vie, car elles déterminent qui tu es en tant que personne. Pour beaucoup, l’écologie est devenue un sujet important et qui ne passe plus inaperçu. Tu as le droit de t’engager et de participer. Peu importe si tes études ne sont pas reliées directement à l’écologie. On t’explique toutes les manières possibles pour rejoindre la cause !
Les associations étudiantes dans l’écologie comme premier pas
La crise écologique n’est pas qu’un seul problème. Elle englobe une multitude de problèmes et de nombreuses situations qui nécessitent une aide directe. En tant qu’étudiant, rejoindre une association étudiante est la façon la plus simple de participer aux actions climatiques. C’est une partie essentielle de la vie étudiante. Plusieurs sont à la recherche constante d’étudiants. Les missions qui peuvent être proposées peuvent aller de la communication jusqu’à des activités pratiques. Un avantage est que le bénévolat permet une participation à la carte. On entend par là que tu peux choisir le temps que tu accordes au bénévolat.
Contrairement à un emploi, la base du bénévolat réside sur le temps libre de la personne. Dans le cadre des études, tu peux aussi être amené(e) à prendre les activités dans ton organisation et les faire reconnaître. En effet, des dispositifs sont mis en place pour compter le temps d’activité extra-curriculaire dans le cursus. Ainsi, un bénévole de un an ou plus peut prétendre à une validation des acquis de l’expérience (VAE). Il existe également d’autres dispositifs qui accréditent ton engagement (crédits ECTS, UE dédiée, etc.) et qui sont reconnus au sein de ton cursus. Ta participation peut alors être valorisée et permet une reconnaissance d’un engagement citoyen très apprécié.
Jette un coup d’œil à notre article pour savoir si l’écologie, c’est important pour toi.
Créer sa propre association pour l’écologie
Ça demande plus de travail, mais sache qu’il est possible de créer sa propre association. L’écologie est un enjeu majeur et tu peux y contribuer directement en créant ta propre association. En effet, grâce à l’argent versé par la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), tu peux avoir accès au fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE). Il permet de financer les projets d’initiative étudiante qui s’inscrivent dans de nombreux domaines (culture, arts, animation du campus, sports, actions humanitaires et de solidarité). Selon le gouvernement, le FSDIE aide près de 5 000 projets étudiants chaque année.
Tu peux alors adapter ton projet selon une thématique intéressante qui touche le campus. Ce financement permettra une mise en avant de ton projet et son inscription parmi les associations de ton école ou de ton université. Il suffit que tu définisses ton initiative. Tu dois aussi motiver un certain nombre d’étudiants pour prouver que ton projet en vaut la peine. La cause de ton association doit alors être large et permettre un axe d’intervention suffisamment large. Ça passe par la motivation et la communication. Tu ne peux pas faire une association à toi tout(e) seul(e). Tu dois sensibiliser des personnes autour de toi et prouver que on association apportera quelque chose de nouveau.
Participer à des manifestations pour l’écologie
C’est parfois difficile d’intégrer une association. Ton emploi du temps peut être tout simplement trop chargé. Ça ne t’empêche pas de participer à des manifestations écologiques. Elles peuvent être contestataires, informatives ou pratiques. En effet, certains étudiants perçoivent le monde associatif comme une activité chronophage. Tu peux également le penser, mais ça ne t’empêche pas de venir spontanément à des manifestations ou des activités proposées par des associations. Tu remarques que la participation est flexible dans le milieu associatif. Il suffit de t’inscrire à la newsletter de ton université ou de rentrer en contact avec les associations pour t’en rendre compte.
Tu peux te retrouver autour de tables rondes, de cleanwalks (ramassage de déchets) ou même à des séminaires sur l’environnement et l’écologie. L’avantage du monde universitaire, c’est que tu as un accès privilégié à ces évènements. Ta participation peut faire la différence et tu peux aussi sensibiliser en motivant tes ami(e)s à y participer. L’engagement va de pair avec l’écologie (et inversement). Ce fonctionnement passe grâce à un effort commun. Il est nécessaire de venir et de participer même si ce n’est que partiellement.
Du service civique jusqu’au volontariat de solidarité internationale
Ce n’est pas parce que tu es étudiant(e) que tu ne peux pas participer à des évènements hors du milieu universitaire. Tu peux faire des services civiques qui permettent entre autres de participer à la préservation de l’environnement. Le gouvernement prévoit justement de laisser près de 50 000 jeunes à s’engager pour la planète d’ici 2027. Ainsi, « chaque jeune âgé de 16 à 25 ans, jusqu’à 30 ans en situation de handicap, pourra effectuer une mission indemnisée, d’une durée de 6 mois à 1 an, auprès d’une association, d’une collectivité, d’un opérateur public, ou d’une entreprise publique de la transition écologique », précise le site du service civique.
Dans une autre mesure, tu peux rejoindre le cadre du volontariat au travers de volontariat de solidarité internationale (VSI). Il fonctionne sur le même principe que les services civiques, à l’exception qu’il oblige les intéressé(e)s à se rendre dans un pays duquel ils ne sont pas ressortissants. Note aussi que les missions sont toutes hors européennes. Ce programme attire une majorité de jeunes diplômés bien qu’il n’a aucune limite d’âge. Il dure un minimum de 12 mois et un maximum de 24 mois par mission. Attention, tu ne peux pas excéder 6 ans de VSI.
S’engager dans la politique environnementale
L’écologie est devenue un sujet politique et militant. Aussi, tu as la possibilité de rejoindre un parti politique, plus spécifiquement les partis politiques « jeunesse ». Chaque formation politique a ainsi une partie de son groupe politique réservée pour les jeunes. Ils sont plus communément appelés mouvements de jeunesse. Ils permettent d’avoir un dialogue privilégié avec des acteurs actifs de la vie politique. De cette façon, tu peux te relier à une formation politique qui place l’écologie au centre de sa réflexion. À partir de cette initiative, tu pourras avoir un effet majeur sur les politiques menées d’un point de vue local et graduellement national.
Tu as aussi des mouvements politiques universitaires vers lesquels te rendre. Ils ne sont pas forcément reliés à une formation politique connue ou représentative. Toutefois, elles peuvent te permettre d’avoir une première expérience autour d’un mouvement organisé exclusivement par des étudiants. Il y a une plus grande chance pour que ta voix soit importante. Il s’agit surtout de trouver la structure de pensée qui colle avec la tienne (ou qui s’en approche). Ta participation sera plus active et en contact avec d’autres étudiants sur les problématiques écologiques.
Faire des études sur l’environnement
Dans une autre mesure, tu peux tout simplement axer ton cursus sur la problématique de la nature et de l’environnement. La lutte contre la crise climatique passe également par des formations qui garantissent des actions concrètes. Le bénévolat et le volontariat ne sont pas les seules façons de défendre la planète. Ta future carrière peut être en relation directe avec cette problématique. Il est très probable que tu sois un acteur ou une actrice direct(e) de cette lutte. Le secteur de l’environnement et de l’écologie est toujours en demande. C’est aussi un milieu où fleurissent de nouveaux métiers et postes chaque jour.
Le milieu de tes études n’est pas si important. Il existe énormément de formations et de débouchés. Tu peux travailler en tant qu’ingénieur, avocat, biologiste, conseiller en nature, garde forestier, météorologiste… La participation de chacun de ses métiers permet de défendre la planète sur tous les niveaux. C’est à toi de décider de la place que tu souhaites prendre. Tout dépendra alors de ta capacité à intégrer les compétences requises et de mener au mieux les activités de ton futur travail. En même temps, tu peux également de ta formation pour effectuer des stages et/ou des alternances autour de la thématique de l’environnement.
On te laisse lire notre article sur les formations dans l’environnement : cours, cursus et débouchés