L’écriture inclusive, un concept qui gagne en popularité, offre une alternative au langage traditionnel en promouvant l’égalité entre les genres. En comprenant les bases de l’écriture inclusive, tu peux contribuer à créer un environnement linguistique plus inclusif et respectueux. Cet article t’explique tout ce que tu dois savoir sur l’écriture inclusive, des principes fondamentaux aux différentes techniques utilisées. Prépare-toi à ouvrir de nouvelles perspectives linguistiques et à enrichir ta communication !
Qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
Définition de l’écriture inclusive
L’écriture inclusive est une façon d’utiliser la langue française pour inclure les femmes de manière égale aux hommes. Elle est basée sur le principe que les mots et les règles de grammaire doivent refléter l’égalité des genres. Par exemple, on utilise des formes mixtes qui englobent à la fois les hommes et les femmes, plutôt que de se limiter uniquement aux formes masculines.
En utilisant l’écriture inclusive, on reconnaît l’importance croissante des femmes sur le marché du travail et dans la société en général. En rendant le discours plus inclusif, on favorise également le respect de la parité entre les genres.
Cependant, il est important de noter que l’écriture inclusive est un sujet débattu et que tout le monde n’est pas d’accord sur son utilisation. Certains soutiennent que cela peut rendre la langue moins fluide ou complexe, tandis que d’autres estiment que c’est une façon importante de promouvoir l’égalité. Il est donc essentiel de te renseigner sur le sujet et de comprendre les différentes perspectives avant de te décider à l’utiliser ou non.
Pourquoi utiliser l’écriture inclusive ?
L’écriture inclusive est un moyen de remettre en question l’idée selon laquelle le masculin domine sur le féminin dans la langue. Même dans les cas où le féminin est minoritaire, cela ne devrait pas lui donner moins d’importance. La langue que nous utilisons peut influencer nos façons de penser et de voir le monde. En utilisant l’écriture inclusive, nous donnons de la visibilité aux personnes féminines et nous luttons contre les discriminations sexistes. Il s’agit d’être conscient des biais de genre qui peuvent affecter notre discours et de déconstruire nos habitudes.
Il est important de noter que pour l’instant, l’écriture inclusive se limite principalement à l’écrit. L’oral pose d’autres défis pour assurer l’inclusivité. De plus, l’écriture inclusive reste binaire et ne prend pas encore en compte les personnes non binaires qui ne s’identifient ni au masculin ni au féminin. C’est un domaine en évolution constante et de nouvelles formes d’écriture neutre sont explorées pour inclure toutes les identités de genre.
En utilisant l’écriture inclusive, tu contribues à créer un langage plus égalitaire et respectueux de toutes les personnes, quel que soit leur genre. C’est un pas important vers l’égalité et la reconnaissance de la diversité.
À ne pas confondre avec l’écriture neutre.
Il est important de ne pas confondre l’écriture inclusive avec l’écriture neutre. Alors que l’écriture inclusive cherche à éviter les discriminations sexistes en incluant les femmes dans la langue, l’écriture neutre va plus loin en utilisant des pronoms et des accords qui ne sont ni strictement masculins ni strictement féminins.
Dans l’écriture neutre, on peut utiliser des pronoms personnels neutres tels que “iel” et “iels” pour se référer à une personne de manière non genrée. Les accords se font également de manière neutre en ajoutant un “x” comme troisième alternative. Par exemple, on pourrait dire “celleux” au lieu de “ceux” pour inclure toutes les personnes, quel que soit leur genre. De même, on pourrait utiliser “Iel est belleau” pour exprimer une caractéristique d’une personne sans se limiter aux genres masculin ou féminin.
L’écriture neutre est cependant encore moins répandue que l’écriture inclusive et elle est souvent expérimentée et discutée dans différents contextes. Chaque personne peut avoir ses propres préférences en matière d’écriture neutre, et il n’y a pas de règles strictes établies. C’est une façon de repenser la langue pour inclure et reconnaître les identités de genre au-delà du masculin et du féminin. L’écriture neutre est une forme d’expression qui ouvre des perspectives nouvelles et permet à chacun de se sentir représenté et respecté.
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Comment écrire de façon inclusive ?
L’écriture inclusive, aussi appelée écriture épicène, repose sur des règles pratiques qui visent à éviter les discriminations sexistes dans notre langage. Il ne s’agit pas de règles strictes et fixes, mais plutôt d’être attentif à nos choix de rédaction et de remettre en question certains réflexes. C’est quelque chose de relativement nouveau, donc il n’y a pas encore de manière parfaite de l’utiliser.
Le point médian
L’une des façons d’utiliser l’écriture inclusive est le point médian. Tu peux l’utiliser pour représenter à la fois le masculin et le féminin dans un mot.
Par exemple, au lieu d’écrire “les étudiants” ou “les étudiantes”, tu peux écrire “les étudiant·e·s” en ajoutant le point médian entre le “t” et le “e”. Cela permet de faire référence aux personnes de tous les genres. De la même manière, on peut écrire “les professeur·e·s” au lieu de “les professeurs” ou “les professeures”.
Tu pourras aussi voir parfois à la place du point médian, un point classique ou bien des parenthèses, comme nous le faisons chez AuFutur.
La féminisation
Il existe une autre méthode d’écriture inclusive appelée la féminisation. Elle consiste à utiliser des formes féminines spécifiques pour désigner les femmes dans les professions ou les rôles habituellement associés aux hommes.
Par exemple, au lieu d’utiliser le mot “auteur” au masculin, on peut utiliser “autrice” pour désigner une femme écrivain. De même, on peut dire “la ministre” pour parler d’une femme occupant une fonction ministérielle.
Cependant, il n’y a pas de règle fixe pour la féminisation des mots. Parfois, il peut y avoir différentes variantes pour désigner les femmes dans une profession ou une fonction spécifique. Par exemple, certains utilisent le terme “docteure” tandis que d’autres préfèrent “doctoresse” ou encore “la docteur”.
L’important est de respecter le choix de chaque personne et d’utiliser la forme féminine qui te convient. La féminisation est encore en évolution et il peut y avoir des débats sur l’utilisation de certaines formes féminines.
Les termes épicènes
Les termes épicènes sont des mots qui peuvent être utilisés indifféremment pour désigner des personnes de genre féminin ou masculin, sans distinction. En d’autres termes, ce sont des termes neutres sur le plan du genre.
Par exemple, le mot “ami” est épicène, car il peut s’appliquer à la fois à un homme et à une femme. De même, le mot “parent” est épicène, car il englobe les deux genres sans distinction.
L’utilisation de termes épicènes est une autre façon de promouvoir l’inclusion et l’égalité entre les genres. Elle permet d’éviter de catégoriser ou de discriminer les personnes en fonction de leur genre.
Cependant, si certains mots peuvent être perçus comme épicènes dans leur forme, ils peuvent véhiculer des connotations ou des stéréotypes de genre dans leur utilisation. Par conséquent, il est essentiel de considérer le contexte et l’intention derrière l’utilisation des termes épicènes.
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L’écriture inclusive dans les autres langues
L’écriture inclusive est un concept qui suscite également l’intérêt en dehors de la langue française. Il est ainsi exploré dans d’autres langues à travers le monde. Voici quelques exemples :
En espagnol, on utilise souvent l’arobase (@) pour rendre les mots inclusifs. Par exemple, “les députés” deviendrait “l@s diputad@s”, où le “o” final est remplacé par un “@”.
En italien, on utilise souvent l’astérisque () pour rendre les mots épicènes. Par exemple, “tous” deviendrait “tutt*”, où le “o” final est remplacé par un “*”.
En anglais, on utilise souvent le pronom “they/them” au singulier pour désigner une personne de manière neutre. Par exemple, au lieu de dire “he” (il) ou “she” (elle), on utilise “they” (ils/elles). Cela permet de s’adresser à une personne sans présumer de son genre.
En suédois, la langue comporte naturellement un pronom neutre, “hen”, qui peut être utilisé pour désigner une personne sans distinction de genre. Cela offre une alternative aux pronoms “han” (il) et “hon” (elle).
Ainsi, les communautés linguistiques travaillent activement à trouver des solutions pour une communication plus inclusive et égalitaire.
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