L’heure fatidique vient de sonner. Il faut poser ton stylo, te lever et rendre ta copie. Mais que se passe-t-il une fois que ces copies doubles noircies d’écritures bleues sont arrachées de tes mains ? Pour connaître toutes les coulisses de l’épreuve, voici le top 5 des trucs à savoir sur la correction du bac.
Premier truc à savoir sur la correction du bac: ton prof est peut-être correcteur du bac
Il faut bien trouver des correcteurs pour corriger les milliers de copies de bacheliers chaque année ! Seul(e)s les profs qui enseignent la matière peuvent corriger l’épreuve correspondante. Bon, c’est évident. Un(e) professeur(e) de mathématiques ne va tout de même pas se retrouver à corriger une épreuve de français.
Les choix des correcteurs sont en revanche tout à fait aléatoires. N’importe quel professeur enseignant au lycée et, de préférence en terminale, peut recevoir une lettre de l’éducation nationale lui demandant de corriger les épreuves de bac ou pire encore, d’assister aux oraux. Certains professeurs très chanceux peuvent même se retrouver à corriger des copies et à assister aux oraux de français. C’est un peu les Hunger Games, mais entre les professeurs du lycée.
Garde cela à l’esprit lors de tes épreuves du bac car cela signifie que les conseils, les enseignements et les attentes que ton professeur partage en classe sont d’autant plus importants à prendre en compte dans ta préparation s’il corrige les copies. Cela te donne l’opportunité de bénéficier de ses connaissances et de ses conseils précieux. En tirant parti de son expertise, tu augmentes tes chances de réussir brillamment tes épreuves du bac.
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Deuxième truc à savoir sur la correction du bac : tous les profs n’ont pas le même nombre de copies
Bon, encore une fois c’est logique. Corriger une copie de philosophie prend en principe beaucoup plus de temps que de corriger une copie de mathématiques ou de physique. À moins de rendre copie blanche, en philosophie, l’élève aura naturellement tendance à écrire de longs pavés. Par conséquent, la correction au bac de ces épreuves prend beaucoup plus de temps. C’est pour cette raison notamment que l’épreuve de philosophie a lieu en premier – pour laisser plus de temps aux enseignant(e)s pour corriger.
Mais il existe un autre problème de taille. Les professeurs de philosophie par exemple sont bien moins nombreux que ceux de mathématiques. Ainsi des professeurs de philosophie se retrouvent à corriger entre 100 et 170 copies en quelques jours à peine. Tandis que les professeurs de maths en ont entre 20 et 60.
Corriger des copies est un travail long, laborieux et compliqué et la rémunération de 5 € par copie ne motive pas outre mesure les correcteurs. Imagine tout de même qu’ils passent bien pratiquement une demi-heure par copie. C’est long.
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Troisième truc à savoir : la correction du bac, c’est une sacré logistique
Dans un premier temps toutes les copies sont ramassées, salle par salle, élève par élève. Elles sont alors centralisées dans un centre d’examen, puis partagées entre les correcteurs. On bascule alors quasiment dans un film d’espionnage. Le correcteur reçoit une enveloppe cachetée contenant les précieuses copies. Il sait qu’il ne peut pas les perdre. Imagine le drame ! Il sait qu’il ne peut pas les abîmer. Il n’a même pas le droit d’écrire dessus !
Le professeur recompte bien les copies puis signe un document attestant du nombre exact de copies en sa possession. Il n’a pas intérêt à en perdre une seule.
Lorsque le professeur finit de corriger son long paquet de copies, une nouvelle réunion a lieu entre les professeurs – c’est la commission d’harmonisation. Chacun compare et vérifie la moyenne, les médianes et les écartes types du paquet de copie. Toutes les copies en dessous de 5 et 6 sont relues pour vérifier que la mauvaise note est bel et bien délibérée.
Au début du mois de juillet, les professeurs se réunissent encore une fois pour rentrer sur le logiciel de la Maison des examens la note de chaque étudiant(e), désormais associée à un nom précis. Chaque candidat(e) est alors examiné – on vérifie que les notes concordent globalement avec son livret scolaire pour éviter un rattrapage non mérité.
Les copies sont ensuite renvoyées à la Maison des examens, où elles sont détruites trois jours après la révélation des résultats.
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Quatrième truc à savoir sur la correction du bac : la note ne dépend que de l’élève
Eh oui ! Pour toutes les matières non scientifiques, les professeurs se réunissent deux jours après l’épreuve pour établir un barème. L’objectif est de trouver le moyen le plus juste de noter les étudiant(e)s. Cette méthode est d’autant plus impartiale que le barème est établi à partir des copies des élèves – chaque professeur(e) regarde une copie, relève 3-4 points positifs et partage avec ses collègues son avis.
Les professeur(e)s vont ensuite suivre une grille très précise qui va leur permettre de noter presque objectivement chaque copie. Même si la fatigue du correcteur, l’ordre des copies, la personnalité du professeurs peuvent influencer la correction, cela ne fait pas toute la note. L’impact sera minime – de l’ordre de quelques points. Ce qui compte vraiment – c’est la qualité de ta copie, et ta capacité à répondre aux attentes de l’épreuve. Cite les lignes en français, va à la ligne, lis bien le texte, répond bien à la question en histoire-géographie, bref respecte tous les consignes qu’on te donne sur ce site pour réussir toutes les épreuves et tu auras toutes les clés en main pour répondre aux exigences des correcteurs.
N’essaie pas non plus d’être original et de surprendre ton professeur avec des exemples incongrus et sortis de nulle part. Ça le fera peut-être rire, mais tu n’auras pas ton point pour autant. Rappelle-toi bien que le professeur suit une grille de notation, ce n’est pas l’audace qui est récompensée à cette épreuve mais ta capacité de répondre aux attentes d’un examen.
Ainsi, la note finale dépend avant tout de ton propre travail et de tes performances. Bien que l’environnement de l’examen puisse être stressant et que d’autres facteurs puissent jouer un rôle, il est crucial de te concentrer sur ce que tu peux contrôler : ta préparation et ta réponse à l’épreuve. Rappelle-toi que le bac est une épreuve qui évalue tes connaissances, ton raisonnement et ta capacité à exprimer tes idées. En t’investissant dans ta préparation, en répondant de manière structurée et argumentée, et en gardant confiance en toi, tu augmentes considérablement tes chances d’obtenir une bonne note. Fais de ton mieux et sois fier du travail que tu as accompli !
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Cinquième point : la forme et la grammaire c’est important
On le dira et on le redira autant de fois qu’il le faudra – le professeur(e) a plusieurs centaines de copies à corriger, il fait beau, il a aussi envie de faire autre chose. Il est payé une misère par copie. Il ne va pas passer des heures à essayer de déchiffrer une écriture exécrable et, comme tout être humain, fatigué, il sera bien moins réceptif à une copie mal présentée. Alors par pitié, pense à lui, soigne ton écriture, va à la ligne, encadre les résultats en mathématiques, n’économise pas les feuilles et écris gros.
Même si le contenu de tes arguments est essentiel, une forme soignée et une grammaire correcte contribueront à rendre tes réponses plus claires, plus compréhensibles et plus convaincantes pour les correcteur(rice)s.
Rappelle-toi que la forme et la grammaire sont des aspects importants de la communication écrite. En accordant une attention particulière à ces aspects, tu montres aux correcteur(rice)s ta rigueur et ton sérieux dans la rédaction de tes réponses. Une forme et une grammaire maîtrisées contribueront à une meilleure compréhension de tes idées et amélioreront l’impact de tes arguments.
N’oublie pas de te relire et de faire preuve de vigilance lors de l’examen pour éviter les erreurs courantes. Avec de la pratique et une attention particulière à la forme et à la grammaire, tu pourras améliorer la qualité de tes réponses et augmenter tes chances de réussite au bac.
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