Étudier à l’étranger après le bac sans passer par Erasmus : quelles options ?

étudier à l'étranger : quelles options

Au sommaire de cet article 👀

Tu souhaites partir étudier à l’étranger après le bac ? Voici un petit guide de toutes les options possibles. Voyager, ça fait rêver, mais ça peut vite se révéler compliqué quand on n’a pas toutes les clés. AuFutur a réalisé un guide pour répondre à toutes tes questions et plus encore.

Pourquoi partir étudier à l’étranger ?

La liberté, l’indépendance, la découverte, la richesse culturelle… tout autant de raisons qui donnent envie de vouloir partir à l’autre bout du monde (ou du pays).

Tu te demandes si tu as vraiment envie de partir ? Il est difficile de faire la part des choses quand nos envies nous poussent aussi loin de notre zone de confort. On est alors partagé entre ce qu’on a envie de faire et ce qu’on se sent prêt à faire.

Pour t’aider à y voir plus clair, voici une liste non exhaustive des points positifs qu’apportent le fait de partir faire ses études à l’étranger, mais également des difficultés auxquelles tu peux être confronté : 

Avantages Difficultés
Maîtrise d’une langue étrangère — immersion quotidienne, progrès rapides à l’oral et à l’écrit.
Astuce : vise des colocations internationales et des cours en présentiel.
Adaptation culturelle & académique — codes sociaux, pédagogies et attentes différentes à apprivoiser.
Solution : participe aux journées d’intégration et aux « buddy programs ».
Découverte d’une nouvelle culture — traditions, habitudes et façons de penser qui élargissent ta vision. Mal du pays & isolement — distance avec les proches, nouveaux repères à construire.
Rituel utile : un appel hebdo + une activité locale régulière.
Ouverture d’esprit — comparer les modes de vie, relativiser, gagner en tolérance et curiosité. Charge émotionnelle — pression de réussir, fatigue liée à la langue, montagnes russes émotionnelles.
Rencontres & amitiés durables — étudiants locaux et internationaux, réseaux qui t’accompagnent longtemps. Réseau à reconstruire — les premiers mois peuvent être socialement plus vides.
Rejoins les clubs et assos étudiantes dès la rentrée.
Opportunités académiques & pro — stages, jobs, doubles diplômes, ouverture au marché international. Budget & démarches — frais d’inscription, logement, assurances, visas, compte bancaire, etc.
Anticipe bourses/aides et compare le coût de la vie.
Autonomie & maturité — gérer un budget, un logement, des papiers : tu gagnes en indépendance. Études parfois bousculées — le temps d’adaptation peut impacter la concentration et les notes.
Plan hebdo simple pour garder l’équilibre.
Développement du réseau — profs, pros, alumni : des contacts utiles pour ton avenir. Priorités à réorganiser — ajuster objectifs et rythme (et c’est OK).
Rappelle-toi ton objectif principal pour arbitrer.
Clarification de tes projets — tu découvres ce que tu veux (ou ne veux pas) pour ton avenir perso et pro. Retour en France — une seconde adaptation aux méthodes et à la vie d’avant peut être nécessaire.

Préparer ses études à l’étranger

Ça y est, ta décision est prise, tu veux partir. Pas de panique, il existe de nombreuses options pour financer ton projet et t’accompagner. Alors, comment se préparer, quel programme choisir et à quelles aides as-tu droit ?

Les aides à la mobilité

Avant de penser destination, il faut connaître les dispositifs d’aides financières accessibles aux étudiants français qui souhaitent partir.

  • Aide à la mobilité internationale (AMI) : gérée par l’État, elle s’adresse aux étudiants boursiers sur critères sociaux. Elle apporte 400 €/mois pour un séjour d’études ou de stage de 2 à 9 mois à l’étranger.
  • Aides régionales : plusieurs conseils régionaux proposent des bourses de mobilité. Exemple : la Région Île-de-France avec l’aide mobilité internationale Île-de-France (AMIE) ou encore la Région Grand Est avec un soutien forfaitaire.

Ces aides ne couvrent pas toujours un cursus complet, mais elles permettent de réduire considérablement le coût d’une année ou d’un semestre à l’étranger. Tu peux également les cumuler si tu décroches une bourse :

  • Bourses Entente Cordiale : programme franco-britannique qui finance une année d’études de 3ᵉ cycle (master ou recherche) au Royaume-Uni. Porté par le British Council France.
  • Programme Averroès : initiative entre universités européennes et maghrébines, qui permet à des étudiants de bénéficier de mobilités financées (surtout au niveau master et doctorat).
  • Masters conjoints Erasmus Mundus : contrairement au simple échange Erasmus, il s’agit d’un cursus complet de master suivi dans plusieurs pays européens. Des bourses très compétitives couvrent les frais de scolarité, logement et voyage.
  • Programme Fulbright : bourses attribuées aux étudiants français qui souhaitent poursuivre un master ou doctorat aux États-Unis. Sélection très exigeante, mais le financement est important.
  • Fondation de France – Bourses aux jeunes : certaines fondations sous égide de la Fondation de France accordent des bourses de soutien à des jeunes (18-25 ans) pour leurs projets d’études ou de mobilité.

Les organismes d’accompagnement gratuits pour partir à l’étranger

Tu n’as pas envie d’entreprendre toutes les démarches sans soutien ? C’est normal, un tel projet demande beaucoup d’organisation et de recherches. C’est pourquoi certains organismes publics ou associatifs peuvent accompagner ton projet si tu n’es pas déjà inscrit dans un établissement :

  • CIDJ (Centre d’information et de documentation jeunesse) : propose un accompagnement gratuit sur les études et stages à l’étranger, avec une mine d’infos pratiques.
  • ESN France (Erasmus Student Network) : réseau d’associations étudiantes qui accompagne les jeunes dans leur mobilité, même hors Erasmus.
  • Région Occitanie – dispositif « Mouv’Occitanie » : aide régionale pour soutenir les projets d’études ou de stage à l’étranger.
  • Région Sud « PRAME Études » : dispositif régional qui soutient la mobilité internationale des étudiants en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Réseau info jeune : ce sont des structures présentes un peu partout en France qui peuvent t’orienter dans tes démarches pour partir à l’étranger.
  • Map Eurodesk : cette carte recense plus de 2 100 points d’information à l’étranger qui se sont réunis autour d’une même mission : informer les jeunes sur toutes les possibilités pour partir à l’étranger.

Les pays ouverts aux étudiants étrangers

En mai 2025, Campus France a présenté ses chiffres clés 2025 sur la mobilité des étudiants dans le monde et en France. Pour t’orienter, voici leur tableau et le classement des vingt premiers pays d’accueil des étudiants dans le monde.

pays accueil mobilité étudiante monde

Si toi aussi, tes premiers choix se tournent vers les États-Unis ou le Royaume-Uni, fais bien attention aux visas et tests de langues qui seront demandés pour t’inscrire et partir sans problème.

Maintenant, tu as toutes les cartes en main pour réaliser ton projet. La team AuFutur te souhaite bonne chance !

FAQ : Étudier à l’étranger après le bac : quelles options ?

Quelles démarches administratives faut-il prévoir avant de partir étudier à l’étranger ?

Selon le pays de destination, tu devras gérer ton visa étudiant, ton assurance santé, l’ouverture d’un compte bancaire local et parfois des vaccins obligatoires. Il est conseillé de s’y prendre au moins 6 mois à l’avance.

Comment trouver un logement étudiant à l’étranger ?

Les options les plus courantes sont les résidences universitaires, les colocations internationales et les plateformes spécialisées comme HousingAnywhere ou Uniplaces.

Faut-il passer un test de langue pour être accepté dans une université étrangère ?

Oui, la plupart des universités exigent une certification comme le TOEFL, IELTS, TestDaF ou DELE. Même si tu maîtrises déjà la langue, un score officiel est souvent indispensable.

Combien de temps à l’avance faut-il postuler pour étudier à l’étranger ?

La plupart des universités ouvrent les candidatures 9 à 12 mois avant la rentrée. Attention, certains pays (États-Unis, Canada, Royaume-Uni) ont des deadlines strictes.

Peut-on travailler en même temps que ses études à l’étranger ?

Dans de nombreux pays, le visa étudiant autorise un nombre limité d’heures de travail (souvent 15 à 20h/semaine). C’est un bon complément, mais insuffisant pour financer l’intégralité du séjour.

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