cerveau organe

SVT : le cerveau, un organe fragile à préserver

Au sommaire de cet article 👀

Tu veux découvrir pourquoi le cerveau est un organe fragile à préserver ? Dans cet article, AuFutur t’apprend tout ce que tu dois savoir sur le cerveau pour le comprendre.

Le cerveau, un organe vital

Fonctions cérébrales

L’encéphale désigne la partie du système nerveux central (composé également de la moelle épinière contenue dans la colonne vertébrale) contenu dans la boîte crânienne. Plus communément, le cerveau est le siège de fonctions essentielles à l’organisme, d’ordre cognitives et physiques. En effet, le cerveau est responsable de la régulation des organes du corps, des réflexes et du traitement des informations sensorielles et nerveuses.

Aires corticales

Le cerveau se divise en trois types d’aires dites corticales. Les aires motrices d’abord induisent les mouvements par le biais des motoneurones. Les aires sensorielles traitent les informations transmises par les organes sensoriels (peau, yeux…) grâce aux neurones sensoriels. Enfin, les aires associatives synthétisent l’information transmise par les autres aires afin de réaliser des tâches complexes : l’aire de Broca est ainsi impliquée dans la parole, celle de Wernicke dans la compréhension du langage.

Cellules cérébrales et neurotransmetteurs

Les cellules qui composent le cerveau sont à la fois des neurones et des cellules gliales. Les neurones sont directement impliqués dans la réception, le codage, et la transmission de l’information nerveuse. Les cellules gliales sont responsables de l’entretien du milieu extracellulaire des neurones : nettoyage, nutrition neuronale… Parmi les cellules gliales, on distingue les cellules de Schwann et les Oligodendrocytes favorisant la transmission nerveuse par la synthèse de myéline, et les Astrocytes responsables de l’irrigation sanguine des neurones et de leur nutrition.

Lire aussi : SVT : l’organisation fonctionnelle des plantes à fleurs

Le cerveau, un organe fragile

Vieillissement cérébral et plasticité

Tout au long de la vie, les neurones sont produits, détruits, réorganisés, de manière naturelle. La production neuronale, appelée neurogenèse, est très intense lors de l’enfance et atteint son apogée autour de l’âge de 25 ans, avant de diminuer. Le nettoyage neuronal correspond à la fois à celui des cellules mortes, mais également aux circuits neuronaux obsolètes, car peu utilisés : le cerveau fait ainsi naturellement le tri dans les savoirs que l’on utilise pas par exemple.

Les neurones sont en revanche produits tout au long de la vie : il est donc possible de stimuler d’une part les neurones existants, d’autre part, mais dans une moindre mesure, leur production par le biais d’activités cérébrales régulières, qui ont pour effet d’augmenter le nombre de synapses et donc d’améliorer les capacités de traitement d’information d’un neurone. Ces activités peuvent prendre la forme d’apprentissage de diverses formes, et notamment multisensoriel telles que la pratique instrumentale ou linguistique, ou des efforts de mémorisation à courts et longs termes. La stimulation extérieure contribue également à la réorganisation de circuits neuronaux de manière à ce qu’ils soient plus efficaces : les informations sont ainsi d’autant plus efficacement traitées. L’ensemble de ces modifications neuronales constitue ce que l’on appelle la plasticité cérébrale.

L’altération du fonctionnement cérébral

Le cerveau demeure un organe fragile et sujet aux dysfonctionnements occasionnels ou plus persistants. En causes, certaines maladies notamment telles que celles dégénératives ou les accidents vasculaires cérébraux (AVC), peuvent agir sur l’irrigation sanguine des aires cérébrales et des neurones alors détruits, ou sur leur fonctionnement directement, jusqu’à rendre parfois certaines aires inutilisables, et de même pour les actions mentales et physiques associées. La plasticité cérébrale permet cependant souvent de recouvrer tout ou partie des facultés impactées, par le biais de la rééducation kinesthésique par exemple, ou bien de compenser ces facultés grâce à des aires cérébrales connexes.

Substances neurotoxiques

La consommation de substances psychoactives ou d’alcool peut impacter le fonctionnement cérébral, à court ou long terme, puisqu’ils introduisent dans l’organisme des molécules exogènes se substituant à certains neurotransmetteurs en inhibant donc la fonction ou au contraire en augmentant la synthèse. Par exemple, la nicotine contenue dans les cigarettes accroît la sécrétion du neurotransmetteur dopamine associée au circuit de la récompense,  d’où la mise en place rapide d’une addiction. Au contraire, l’éthanol contenu dans l’alcool se fixe sur les récepteurs du neurotransmetteur GABA associés aux fonctions cognitives notamment : s’il a des effets sédatifs sur les réflexes et les réponses aux stimuli extérieurs à court-terme, il peut inhiber le bon fonctionnement cognitif et physique, et accélérer le processus de destruction neuronale.

Lire aussi : SVT : la reproduction de la plante entre vie fixée et mobilité

Tu veux plus d’informations et de conseils pour réussir tes examens et trouver ton orientation ? Rejoins-nous sur Instagram et TikTok !

Jette un œil à notre Guide du Bac 2025 👀

Nous t’avons concocté un guide exclusif du BAC 2025 👩🏻‍🎓

Tu y trouveras la réponse à toutes les questions que tu te poses. Calendrier, épreuves, coefficients, etc. Tout y est ! 

Alors n’attends plus être télécharge notre guide sans plus tarder 🏃🏻‍♀️