De Noisy-Le-Sec à la Silicon Valley, il n’y a qu’un pas ! Des lycéens en classe de terminale du lycée professionnel Théodore Monod, à Noisy-Le-Sec (93), se sont envolés pour la Californie, à la découverte de la Silicon Valley.
Pendant une semaine, 11 lycéens ont franchi les frontières de la région parisienne et se sont rendus à San Francisco, en Californie. L’occasion pour eux de découvrir le siège social de Google et d’échanger avec de jeunes salariés de l’entreprise issus de la diversité.
Un séjour riche sur les plans culturel et professionnel
Réalisé en partenariat avec Google France, ce voyage a permis aux jeunes lycéens de partir outre-Atlantique à la découverte de San Francisco, ville cosmopolite connue pour sa richesse culturelle. Au programme : découverte des locaux de Google, visite du quartier du Golden Rush, balade sur le Golden Gate, excursion dans le quartier chinois ou encore immersion dans la prison d’Alcatraz.
Ce programme pédagogique est une idée de Samia Essabaa, professeure et militante pour le dialogue entre les ethnies et les minorités en France et à l’étranger. « Délocaliser la classe, aller visiter des lieux culturels, rencontrer des personnalités, des experts, ouvre de nouvelles perspectives et permet aux jeunes d’imaginer un avenir meilleur en brisant les barrières sociales. Dans un contexte comme le nôtre, il est important que les jeunes apprennent à développer leur esprit critique pour mieux appréhender les enjeux de la mondialisation. Ce type d’initiative devrait être généralisé pour prévenir de l’échec scolaire et susciter des vocations. », affirme Samia Essabaa.
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À la rencontre d’un investisseur hors norme
Lors de ces quelques jours passés aux États-Unis, les 11 lycéens de Noisy-Le-Sec ont eu l’opportunité de rencontrer Noa Khamallah, véritable role model. Le jeune homme, aujourd’hui investisseur dans la Silicon Valley, n’est pourtant parti de rien. « J’ai quitté l’école à l’âge de 16 ans et suis tombé dans la précarité et la délinquance. N’ayant pas eu la chance d’avoir une prof comme Samia Essabaa aux projets aussi inspirants que motivants, j’avais peu d’espoir. Ce genre de projet qui ouvre les horizons, permet aux élèves de se projeter et de rêver à un avenir meilleur, et aide à éviter le décrochage scolaire. J’encourage également une prise de conscience des entrepreneurs venant des quartiers sensibles, qui ont réussi, d’être moteur de l’ascension sociale via ce type d’actions. », confie Noa Khamallah.