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Visite le campus de Nantes de 3iS

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Si tu cherches une école pour te former au cinéma, au travail du son, au spectacle vivant ou encore au jeu vidéo, tu as forcément entendu parler de 3iS, école de cinéma et audiovisuel. Au Futur s’est rendu sur le campus nantais de 3iS pour y découvrir les locaux et, surtout, leurs studios flambant neufs. Compte-rendu de notre visite dans cet article !

À peine arrivés sur le campus de 3iS Nantes, nous sommes accueillis par un piano à queue qui trône fièrement au centre du hall d’entrée, invitant étudiants et intervenants à jouer quelques accords. Les locaux ont été entièrement pensés pour que les étudiants des filières cinéma et audiovisuel, et son et musique puissent travailler dans les meilleures conditions. Matériel de pointe (caméras, micros, boîtiers, tables de mixage, casques, lumière, etc.), cabines de montage, amphithéâtre, salle modulable, salles informatiques et maintenant, au sous-sol de l’école, studios dernier cri. Tout est réuni pour transformer les étudiants en véritables professionnels autonomes à la fin de leurs trois années de formation.

Les nouveaux studios de 3iS Nantes en détail

studio Dolby-Atmos
Studio Dolby-Atmos à 3iS Nantes

Dans le sous-sol de 3iS Nantes, il y a non pas un, mais trois studios complets, qui permettent d’apprendre le montage audio, le mixage, l’enregistrement ou encore la répartition du son dans l’espace à l’aide de matériel professionnel. Un studio son immersif avec technologie Dolby Atmos, un studio de mixage analogique avec deux cabines de prise de son et une régie et studio de mixage numérique. Voilà ce à quoi les étudiants ont accès en classe, mais aussi en dehors pour réaliser leurs projets personnels et s’exercer, jusqu’à 22h le mercredi. Dans ces différents types de studios, ils peuvent créer, mais surtout tester leur travail sur plusieurs modèles d’enceintes avec différentes dispositions.

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Une formation complète à 3iS

La formation chez 3iS est complète et pensée, à Nantes, pour permettre aux jeunes professionnels de travailler en équipe. En première année, tous les étudiants, en son et en cinéma, partagent un tronc commun qui leur permet de découvrir un large panel de disciplines dans leur secteur. C’est ce qu’a déclaré Stéphane Lamy, directeur général adjoint de 3IS sur le campus de Bordeaux.

« Pour les premières années, que ce soit en son ou en cinéma, il y a une vocation de découverte des métiers. Souvent, les étudiants qui s’inscrivent ne connaissent qu’une toute petite partie des métiers de l’audiovisuel sans y avoir été confronté réellement. […] On ne peut pas faire ces métiers-là sans connaître le métier des autres, c’est impossible. C’est nécessaire de savoir qui fait quoi, où se situer, qu’est ce que les autres attendent de moi et ce que je peux attendre des autres. C’est une chaîne de fabrication dans le cinéma, c’est une armée en marche. Il faut absolument comprendre l’écosystème pour réussir à s’adapter au rythme de travail des autres et à être efficaces. C’est très important, c’est un des critères d’emploi pour les stages ou même un premier travail. »

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La pratique au cœur de la formation à 3iS Nantes

C’est en deuxième année qu’arrive le moment des spécialités. Dans la filière son, deux options sont disponibles : se former pour une carrière au cinéma (sound design, musique de film, bruitage) ou bien dans la musique (concerts, enregistrements d’albums, lives). C’est le choix qu’a fait Jonas, étudiant en deuxième année à 3iS Nantes. Dans les studios du sous-sol de l’école, le jeune homme passionné de musique est comme un poisson dans l’eau. Il nous explique comment, en classe, ils ont réarrangé la table de mixage ou encore les différences entre une table analogique et numérique. En plus des cours, les étudiants sont donc introduits au monde professionnel. Ils montent par exemple le festival et les cours de montage se font à 50 % à l’école. Le reste du temps, ils apprennent dans un studio professionnel ce qui leur permet de découvrir de nouveaux outils de travail et une nouvelle organisation à laquelle ils doivent s’adapter. Et pour apprendre au mieux, rien de tel que d’être en petits groupes. Si à l’origine, ils sont 30 dans la classe, les étudiants sont cependant répartis par groupes de 5 maximum pour les cours pratiques.

Et la formation ne s’arrête pas là. Dans quelques semaines, à la mi-juin, Jonas aura monté un festival de toutes pièces avec l’aide de ses camarades de deuxième et troisième années, et le soutien de l’école qui les accompagne. Pour ce faire, Jonas et les autres ont notamment dû trouver et démarcher des groupes de musique locaux, avant de s’occuper de l’organisation de la journée du 14 juin, qui sera la consécration de leur année de cours. Pour leurs projets à bien, les étudiants ont accès à ce que l’école appelle le Magasin. Du matériel y est entreposé et les étudiants peuvent le louer tous les jours, y compris le week-end pour les cours, des projets et même des réalisations personnelles.

Toujours dans cette optique d’apprendre en pratiquant, chaque semestre des trois années de formation se clôture par une production. Les étudiants de première année réalisent des courts-métrages tandis que ceux de deuxième année de bachelor cinéma et audiovisuel ont pour mission de réaliser une série de quatre épisodes ensemble, avec un budget alloué. Une fois le tournage terminé, les étudiants de deuxième année de la filière son et musique, spécialité cinéma, entreront dans la danse. Au sujet de la série et des autres projets, Jérôme Walter, directeur adjoint communication 3iS, réalisateur et producteur décrit : « Il y a un premier assistant, un deuxième assistant, un chef op’… Chacun est à son poste, tu apprends à ne pas parler quand ce n’est pas ton rôle. Le fonctionnement d’une équipe est très hiérarchisé et permet d’apprendre une autre façon de travailler qui se rapproche de ce qu’on peut voir dans la vie. »

Les courts-métrages produits au long de l’année sont non seulement utilisés comme support pour la notation, mais ils participent aussi à de nombreux festivals dans le monde entier pour tenter de rapporter des prix. Stéphane Lamy atteste : « C’est très important parce que c’est une vraie carte de visite pour celui qui a réalisé, mais aussi pour celui qui a fait le son, le montage, l’étalonnage, etc. Ça montre véritablement ce qu’on sait faire, au-delà de l’exercice. »

Et le pari de préparer au maximum les étudiants est réussi puisque, à la sortie de 3iS, le taux d’insertion professionnelle est de 90 % dans les mois qui suivent l’obtention du diplôme.

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