La puériculture est un domaine qui t’a toujours intéressé ? Accompagner les enfants en bas âge dans leur éveil psychomoteur t’anime ? Le métier d’Auxiliaire de puériculture est sûrement fait pour toi ! Lis cet article pour en savoir plus.
Être auxiliaire de puériculture, qu’est-ce que c’est ?
Une auxiliaire de puériculture veille au soin et à l’accompagnement des enfants en bas âge (de moins de 3 ans). Mais ses missions dépendent du lieu où elle exerce : maternité, PMI, crèche ou encore halte-garderie.
Auxiliaire en maternité
Dans un service de maternité, l’auxiliaire de puériculture assure les premiers soins d’hygiène et les besoins nutritifs du nouveau-né. Elle lui donne son bain, le nourrit et lui prépare les biberons. Elle surveille également son poids, sa taille et sa température pour s’assurer qu’il est en parfaite santé.
Elle accompagne aussi les parents, répond à leurs interrogations et les aide à accueillir leur petit pendant ses premiers jours. Elle veille également à ce que la chambre du nouveau-né et le matériel utilisé soient propres et aptes à être au contact de l’enfant.
Auxiliaire en PMI
Dans un centre PMI (Protection Maternelle et Infantile), elles sont chargées d’épauler les futures mères dans leur maternité. Elles sont là pour répondre à leurs questions et calmer leurs potentielles craintes. Elles ont un vrai rôle à jouer dans la prématernité. Elles assistent et conseillent les jeunes mamans et peuvent même participer aux consultations médicales ou visiter les familles si nécessaire.
Auxiliaire en crèche et en halte-garderie
Dans une crèche, l’auxiliaire accompagne le bébé au quotidien. Elle veille à ce qu’il se nourrisse sainement et dorme suffisamment. Elle lui administre aussi si nécessaire ses soins quotidiens (lavement nasal, toilette, etc.). Une autre partie importante de son travail est d’organiser, avec ses collègues, des jeux et des activités d’éveil permettant au bébé de développer sa motricité et sa sociabilité avant l’entrée en maternelle.
Autrement dit, elle contribue au développement du bébé, garantit sa sécurité et son bien-être au sein de la structure. Elle vit à son rythme et participe à tous ses petits accomplissements. À moindre mesure, elle surveille aussi que les locaux et les équipements soient propres et sûrs pour l’épanouissement des bébés.
Tu l’auras compris, peu importe son lieu d’activité, l’auxiliaire de puériculture est une camarade de vie pour les grands et les petits. Elle accompagne à la fois les parents dans leur parentalité et leurs enfants dans leur apprentissage et leur développement.
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Quelle formation suivre pour être auxiliaire de puériculture ?
Tu es déjà séduite par ce métier et tu souhaites te former rapidement ? Bonne nouvelle ! Sache que les études pour devenir auxiliaire de puériculture sont courtes !
Tu dois être titulaire du DEAP (Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture), un diplôme qui ne nécessite aucune condition de diplôme au préalable ! L’unique modalité d’inscription est d’avoir 17 ans révolus au départ de la formation.
Pour passer le diplôme, il te faut intégrer un IFAP (Institut de Formation d’Auxiliaire de Puériculture). Depuis la rentrée 2021, ses instituts sont admissibles sur dossier et entretien. Il en existe une soixantaine en France.
Au programme ? 10 mois d’apprentissage combinant à la fois un enseignement théorique (les 5 premiers mois) et de pratique via le stage (les 5 mois restants).
Aussi, renseigne-toi bien ! Certains bac pro et CAP peuvent aussi te dispenser de certaines épreuves d’admissibilité, comme c’est le cas pour le CAP AEPE (Accompagnant Éducatif Petite Enfance) et le Bac pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne).
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Avantages et Inconvénients du travail d’auxiliaire de puériculture ?
Les avantages
Le métier est très gratifiant ! Être auxiliaire de puériculture c’est mettre son savoir-faire au service des autres. Aussi, elle travaille en équipe et ne connaît pas la routine ! Travailler avec des enfants est un perpétuel renouveau. Une auxiliaire de puériculture n’a pas le temps de s’ennuyer.
Les inconvénients
Selon sa structure de travail, l’auxiliaire de puériculture peut travailler de jour comme de nuit, week-ends et jours fériés compris. Ce qui peut être très fatigant.
C’est aussi un métier qui peut devenir compliqué au fil du temps : être constamment debout, porter les nourrissons, s’abaisser à leur niveau, enchaîner les mauvaises postures, etc. ses actions peuvent, à la longue, conduire à des problèmes de dos. Par ailleurs, les nuisances sonores (brouhaha collectif, pleurs, cris.., etc.) peuvent aussi entraîner fatigue et problèmes auditifs.
Enfin, s’occuper d’enfants malades, voire même, dans le pire des cas, en fin de vie, peut s’avérer être très difficile à gérer.
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Les qualités d’une auxiliaire de puériculture
Tu te doutes, douceur et patience sont les maîtres-mots du métier. Mais pas que ! Tu dois aussi te rendre disponible, accessible, empathique et faire preuve d’un sens de l’écoute hors pair. De la même façon, ta pédagogie, ta créativité et ton esprit ludique ne doivent pas être en reste.
Tu dois savoir travailler en équipe, être rigoureuse et disposer d’une bonne capacité d’adaptation. Chaque bébé est différent, avec des besoins et un caractère unique. Tu l’auras compris, c’est ta polyvalence et tes qualités humaines qui sont essentielles dans le métier. Auxiliaire de puériculture est un magnifique métier-passion qui nécessite une implication et un dévouement sans faille.
Combien gagne une auxiliaire de puériculture ?
Généralement, une auxiliaire de puériculture gagne un salaire aux alentours allant de 1 700€/mois (en début de carrière) à 2 600€/mois (en fin de carrière). La rémunération peut aussi se voir accompagner de primes en fonction des difficultés rencontrées (travail de nuit, enfant en situation de handicap, rythme de travail, etc.).
Nota bene : si tu as l’œil, tu remarques que tout du long de l’article, nous nous adressons aux femmes… comme si le métier d’auxiliaire de puériculture était exclusivement réservé à ces dernières. Évidemment que non ! Seulement, à l’heure actuelle, le métier est composé à 99% de femmes… Il ne serait pas temps d’inverser la tendance ?
