La prépa : cauchemar ou épanouissement intellectuel ?

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Finies les « révisions » partielles devant une série Netflix comme au lycée, finis les 20/20 en ayant seulement appris sa leçon… Une méthode de travail rigoureuse et une bonne compréhension des cours sont essentielles en prépa, ce qui explique la transition difficile entre le lycée et la classe préparatoire… Cependant la prépa n’est pas le bagne ! À condition que les matières abordées t’intéressent et que tu prennes un minimum de plaisir à les travailler.

Tu trouveras dans cet article le témoignage d’une étudiante en première année de classe préparatoire ECG.

La classe préparatoire : la fin de sa vie sociale ?

Je pense que la prépa peut paraître difficile, non pas tant à cause de la charge du travail, que du rythme à adopter. Il faut travailler avec ferveur et régularité. Quand l’hiver arrive, le moral n’est pas forcément au rendez-vous et le rythme s’accélère. Quand l’été fait son apparition, l’envie de sortir est souvent plus forte que celle de travailler. Il est donc parfois difficile de trouver la motivation et le courage de réviser.

Cependant il est essentiel de garder un rythme de travail si tu ne veux pas te sentir submergé(e). Le fait d’avoir plusieurs colles par semaine et des DST permet de nous inciter à travailler régulièrement, quelle que soit la période de l’année. De plus, je trouve l’exercice de colle très formateur, car il permet de développer les capacités oratoires et de combattre la timidité.

Je pense que le plus important durant les deux années de classe préparatoire est de trouver un compromis entre le temps de travail et le temps de loisir. Il est indispensable de trouver du temps pour soi, pour se détendre et relâcher la pression. Je conseille aux personnes qui ont des passions de continuer à consacrer du temps pour ces dernières et de s’aérer l’esprit.

Il faut également apprendre à travailler avec efficacité. L’importance n’est pas la quantité de travail, mais la qualité. Je conseille de faire de petites pauses de 5 à 10 minutes entre les matières. Il faut absolument éviter le bourrage de crâne.

Les heures de sommeil sont aussi précieuses et participent beaucoup à la qualité du travail que l’on fournit. Je m’étais donné l’objectif de dormir au minimum 7 heures par nuit toute l’année pour pouvoir bien suivre les cours. Un bien meilleur rythme qu’au lycée où je ne dormais que 5 heures par nuit. J’ai enfin pu assister aux cours sans être fatiguée. Être attentif en classe est absolument central pour assimiler le cours plus rapidement.

Avant d’entrer en classe préparatoire, j’avais peur de renoncer à ma vie sociale. Bonne nouvelle, c’est faux ! Il suffit de savoir s’organiser. Je pense que tout comme il est important de garder ses loisirs, revoir ses amis est tout aussi primordial.

La solidarité existe en prépa !

Toute l’année, j’ai travaillé à la bibliothèque, car je suis facilement distraite chez moi et bien moins efficace. C’est donc un choix personnel qui ne correspond pas à tout le monde. Certaines personnes parviennent à travailler efficacement chez elle. Aller à la bibliothèque était stimulant pour moi, car j’y allais avec un groupe de ma classe. On pouvait donc s’entraider et s’encourager pendant les périodes difficiles comme les concours blancs. Un des clichés de la prépa est l’ambiance pesante dans la classe avec beaucoup de compétition entre les élèves. J’ai eu la chance de tomber sur une classe solidaire. On s’encourage et s’entraide. Je dois avouer que ça m’a beaucoup aidée.

Dire que je n’ai pas eu de baisse de moral pendant l’année serait faux. Parfois, il arrive de ne plus avoir la motivation de travailler (d’où l’avantage de travailler en groupe pour pouvoir se motiver et se remonter le moral en cas de besoin). Il arrive de se remettre en question et de se demander si tout cet investissement en vaut vraiment le coup. C’est également difficile de voir ses amis faire la fête tous les soirs pendant que tu dois réviser. Mais la classe préparatoire est une expérience enrichissante. Je me suis sentie progresser et j’ai ressenti une grande satisfaction. Je dirais même qu’en prépa, on s’étonne soi-même en se surpassant. En ce qui concerne les soirées, nous pourrons amplement nous rattraper en école de commerce et puis deux ans, ça passe très vite. Je n’ai pas vu ma première année passer, tout s’enchaîne très rapidement.

La prépa c’est beaucoup de travail, mais retiens bien que ce n’est pas quelque chose d’impossibles tu es motivé(e) ! 

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