Selon les dernières statistiques disponibles de l’UNESCO, le Canada est la destination la plus prisée des Français pour leurs études. Le Québec, sa province francophone, a particulièrement le vent en poupe ces dernières années. Pour preuve, la province accueille chaque année près de 18 000 étudiants français. Mais pourquoi un tel succès ? Dans cet article, tu vas très vite comprendre pourquoi le Québec plaît autant. Zoom sur cinq bonnes raisons d’étudier au Québec.
Pourquoi étudier au Québec est une bonne idée ?
Le Canada est un pays qui suscite ton intérêt et tu te demandes si ce ne serait pas une bonne idée d’y partir pour les études quelque temps ? Voici quelques bonnes raisons qui te donneront envie d’aller au bout de ton idée (liste non exhaustive).
Une qualité de vie optimale
Le Québec est une région connue pour son ouverture d’esprit, sa multiculturalité, sa vie attractive et son bon vivre (excepté en hiver où les températures sont renversantes). Et même lorsque le froid est au rendez-vous, la chaleur humaine prend le relais. Effectivement, au pays des caribous, les Québécois sont connus pour leur savoir-vivre et leur savoir-être. Ils savent accueillir et mettre à l’aise. Entre nature et gratte-ciel, le Québec est une province complète qui ravira tant les friands de randonnée et de montagne que les nighters et les plus citadins. Il y en a pour tous les goûts !
Le Québec est aussi une ville sécuritaire qui dispose d’une belle localisation pour visiter divers coins des Amériques : le reste du pays forcément, mais aussi les États-Unis (Montréal se trouve à environ 600 km de New York par exemple), Cuba, Porto Rico, le Mexique, etc. Pas de doute, au Québec, tu te sentiras tout de suite comme chez toi !
Une expérience « made in America » en milieu francophone
Même si la première langue parlée de la province du Québec est le français, il n’en reste pas moins que la culture québécoise est empreinte du modèle canadien et américain. C’est pour cela que la province plaît à temps d’étudiants : étudier « à l’américaine » sans avoir à surmonter la barrière de la langue, le pied, n’est-ce pas ? Une expérience « Made in America » rendue donc easier. Au Québec, tout te fait penser aux States, tout en continuant de parler français. Aussi bien dans ton université (campus, cheerleaders, sororités, casiers, groupes de football, etc.), que dans la vie de tous les jours (bibliothèques, cliniques, restaurants, cafés, etc.).
Des frais de scolarité attractifs
Souvent, les études à l’étranger (et surtout en Amérique du Nord) font écho à “frais de scolarité importants”. Seulement, cette équation n’est pas forcément vraie. Effectivement, depuis de nombreuses années, la France et le Québec ont des ententes qui permettent aux étudiants français d’être exonérés des droits de scolarité afférents aux études à l’étranger.
Du coup, les étudiants français paient le même montant que les Canadiens hors Québec pour le baccalauréat (la « licence » là-bas) et un montant moindre pour la maîtrise et le doctorat (le même que les étudiants québécois). Un avantage non négligeable ! C’est une des raisons principales pour lesquelles les étudiants français se ruent vers le Québec. En plus de cela, les Français inscrits à un régime d’assurance français sont couverts gratuitement par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Une motivation en plus !
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Un réseau universitaire inclusif parmi les meilleures au monde
Les universités du Québec ont de très bonnes réputations. Elles sont connues à l’international pour la qualité de leur enseignement, leur niveau d’inclusion, leur ouverture sur le monde et leurs infrastructures ultra modernes à la pointe de la technologie. Ce qui ne peut être que bénéfique pour toi et pour la suite de tes ambitions. Quoi de mieux pour entrer dans le monde du travail que de montrer à tes futurs recruteurs que tu viens d’une université reconnue à l’autre bout du monde.
En plus, les universités québécoises proposent de nombreux services à la vie étudiante qui rendent cette dernière attractive, accueillante et innovante. Au Québec, les étudiants ne s’ennuient jamais et l’intégration des étudiants internationaux se fait sans aucune difficulté. En général, les étudiants français s’adaptent très vite à la vie étudiante québécoise.
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La pédagogie québécoise hors pair
Basée sur le modèle américain, la pédagogie québécoise repose sur la proximité entre le corps enseignant et les étudiants. Ici, pas de vouvoiement, pas de « Monsieur X » et « Madame Y », on appelle les enseignants par leurs prénoms et on les tutoie. Il n’y a pas autant de « codes de bonnes conduites » à l’école, comme c’est le cas dans la culture française. Les enseignants sont très disponibles et friendly et tout est fait pour maximiser le soutien et l’accompagnement.
Loin des amphithéâtres blindés et des cours en distanciel, les cours sont donnés en petits groupes et les étudiants peuvent choisir une partie de leurs matières. L’étudiant est autonome quant aux choix de ses horaires ! Ce qui change des universités françaises.
Les conseils d’experts pour réussir ton expatriation au Québec
Étudier au Québec, c’est bien, mais toi, tu veux carrément y vivre pour une durée un brin plus longue. Pas de souci, si le Québec t’a séduit et que tu comptes t’y installer pour une durée indéterminée, lis ces précieux conseils d’experts pour réussir ton expatriation.
Se préparer à un mode de vie à l’anglo-saxonne
Même si au Québec, on parle français, la province reste au Canada, un pays anglophone. C’est pourquoi le Québec est imprégné de culture anglo-saxonne. Tu y retrouveras alors certains codes connus des anglo-saxons : chaleur humaine, être « straight to the point », ponctualité, respect des règles, etc. Dans la vie professionnelle, tu retrouveras des horaires anglo-saxons : début de la journée vers 8h30 et fin vers 16h30. Mais en échange d’une fin de journée plus tôt, les vacances se font plus rares : deux semaines de congé payées par an, augmentant en fonction de l’ancienneté.
Aussi, au Québec, il y a moins de hiérarchie au sein d’une entreprise. Par contre, les emplois sont plus précaires, car le licenciement est davantage pensé « à l’américaine » (préavis rapide d’une à huit semaines selon l’ancienneté du salarié). Des pour et des contre, qu’il faut bien avoir en tête avant de t’embarquer dans l’aventure.
Penser opportunités et évolutions de carrière
Au Québec, évoluer dans une entreprise est nettement plus rapide qu’en France. Un peu calquées sur le modèle américain, les évolutions de carrière peuvent être faites à vitesse grand V : un plus pour tous les profils ambitieux ! D’ailleurs, les expatriés déjà au Québec l’affirment : ils ont bien évolué depuis leurs arrivées, surtout pour ceux travaillant dans les secteurs en tension (santé, éducation, technologies de l’information, génie, construction, etc.). Nombreux se disent reconnaissants de ces opportunités sur mesure.
Anticiper les démarches administratives québécoises
Au Québec, les démarches administratives se préparent… depuis la France. Il faut donc que tu t’en renseignes bien à l’avance avant de te rendre au pays des caribous et de faire face à de mauvaises surprises. Tu souhaites faire un PVT (permis vacances-travail) ? Trouver un travail ? Envoyer une candidature spontanée à une entreprise canadienne ? Tout se fait d’abord depuis la France.
Les démarches administratives et tout ce qui va avec peut te décourager ! Personne n’aime trop ça… mais ne t’inquiète pas, rien de très compliqué. Le tout c’est d’être motivée(e) à rejoindre « La Belle Province » et à faire partie des 80 000 français résidents au Québec. Aussi, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec a annoncé en février dernier que la région proposerait 1,6 million d’emplois à pourvoir d’ici à 2031, donc autant te dire que les opportunités risquent d’être belles et bien présentes ! Ce serait dommage de se priver par « flemme de la paperasse ».
S’ouvrir aux québécois et à leur vie culturelle
Les Québécois sont réputés pour leur vie culturelle et leur convivialité. Dès que l’hiver est passé, ils se font un malin plaisir à profiter de la vie : spectacles, musiques, festivals, expositions, pique-nique, etc. Ils passent, ensemble, des moments de partage tout en simplicité. Pour satisfaire à 100% l’expérience d’expatriation, il faut également s’adonner à ce mode de vie, en allant vers les autres, sans préjugés.
Pour ce faire, tu peux t’inscrire à des associations, des clubs de sport, des activités de bénévolat, etc. Tu rencontreras forcément des locaux heureux de faire ta rencontre et de te faire découvrir leur province. Aussi, pour montrer que tu es prêt(e) à « faire partie des leurs », il peut être sympa d’apprendre quelques mots et expressions québécoises. Ils apprécieront ! Puis, même pour toi, ça faciliterait aussi bien ton adaptation que ta compréhension au quotidien.
Repenser son rapport à l’argent
Toujours sur le modèle anglo-saxon, l’argent ne représente aucun tabou. Parler argent n’est pas mal vu, c’est même commun. Demander à ses collègues le montant de leur salaire est naturel et négocier son salaire n’a rien de « touchy », au contraire ! Alors, si tu as une curiosité et que tu veux te rendre compte, sur place, de la réalité de la vie au quotidien, n’hésite pas à demander autour de toi !
Tu l’auras compris, les études supérieures au Québec, ou encore l’expatriation, sont des options à ne pas négliger si tu as envie de changement sans devoir parler une autre langue ! Ça peut être un réel avantage et un tremplin pour la suite de ta carrière professionnelle, alors profites-en.
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