Cerveau et plaisir : le circuit de la récompense

cerveau et plaisir

Au sommaire de cet article 👀

Pourquoi certaines choses nous procurent du plaisir ? Que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu’on ressent une émotion agréable, une excitation ou un orgasme ? Dans cet article, on t’explique le fonctionnement du circuit de la récompense, les rôles de la dopamine, de l’ocytocine et de la prolactine, et comment ces mécanismes influencent le plaisir sexuel, les émotions et même les addictions.

Ce qu’il faut retenir sur le circuit de la récompense et le plaisir

  • Le circuit de la récompense est un ensemble de zones du cerveau responsables de la perception du plaisir et de la motivation.
  • Il associe une action agréable à une envie de la répéter, via un processus appelé renforcement.
  • La dopamine est le principal neurotransmetteur impliqué dans le plaisir et l’addiction.
  • Le plaisir sexuel est lié à l’excitation, à la stimulation des zones érogènes et à la libération d’ocytocine et de prolactine.
  • Le circuit de la récompense est essentiel à la survie, à l’apprentissage, mais aussi aux comportements addictifs.

Qu’est-ce que le circuit de la récompense ?

Plaisir et motivation

Le circuit ou le système de la récompense est une structure cérébrale composée d’aires du cerveau et de neurones intervenant dans la notion de plaisir. Le plaisir est une sensation propre à ce circuit. Elle naît lorsqu’une action, telle que manger quelque chose par exemple, accroît la motivation pour la renouveler. En d’autres termes, si le fait de manger quelque chose me motive à manger à nouveau la même chose, alors j’éprouve du plaisir à manger cet aliment.

Le circuit de la récompense est donc primordial dans la survie de l’espèce car il permet de déceler les besoins primaires (alimentation, sommeil…) et de pousser à l’action pour les assouvir.

Aires cérébrales et neurones

Le circuit de la récompense est constitué d’un ensemble d’éléments intervenant dans l’identification d’une action et la réponse à cette action. Les neurones sensoriels, présents dans tout l’organisme avec certaines parties du corps présentant une concentration plus importante (zones érogènes, doigts…), captent une information sensorielle et la transmettent au système nerveux central via les nerfs et la moelle épinière.

Les messages nerveux sont traités par le cerveau pas plusieurs composants en fonction de leur nature : cortex préfrontal (attention, décision, raisonnement), hypothalamus (contrôle hormonal), aire tegmentale (émotions). Une fois analysé, un nouveau message nerveux est transmis par exemple à l’hippocampe (mémoire des expériences) ou de nouveau à l’aire tegmentale qui l’associe à une émotion. Le message nerveux peut entraîner une réponse motrice.

Des processus de renforcement

Lorsqu’une action est associée au plaisir, la motivation pour la reproduire est accrue. On parle alors de renforcement. La récompense est un terme imagé employé pour désigner le renforcement.

Le renforcement, ou le système de la récompense, comprend trois composantes. La première de ces composantes est de nature affective, le plaisir ou au contraire le déplaisir associé à une action. La composante motivationnelle est la motivation menant à l’action pour ressentir ce plaisir, ou au contraire à l’éviter pour ne pas ressentir d’émotion négative. Enfin, la composante cognitive correspond à une forme de conditionnement, d’apprentissage, c’est-à-dire au fait de retenir qu’une action nous procure du plaisir ou du déplaisir et de les associer. Par exemple, lorsque je mange un bonbon, je ressens du plaisir (composante affective), j’ai envie d’en remanger un (composante motivationnelle), et je sais maintenant que l’action de manger un bonbon me procure du plaisir (composante cognitive).

Quel lien entre plaisir sexuel et cerveau ?

L’excitation sexuelle

L’excitation sexuelle correspond à la stimulation du désir sexuel, ou libido. C’est une émotion faisant ressentir l’envie d’un acte sexuel. Cette excitation peut se faire de manière mentale, en pensant à quelque chose. Elle peut être liée à des facteurs physiques tels qu’une odeur, la température, ou un contact physique. L’excitation se traduit par des adaptations physiques, telles que la dilatation des pupilles, l’érection, ou la lubrification vaginale.

La composante affective est très importante dans la naissance du désir sexuel. La libido peut ainsi être associée à l’amour propre, aux sentiments d’intimité et de confiance, et aux sentiments amoureux envers une personne, au consentement.

Bien que le désir sexuel dépende de l’état émotionnel et physique de chacun à un moment donné, il a pour origine le besoin primaire d’assurer la survie de l’espèce. Une femme aura ainsi tendance à avoir une libido plus importante en période d’ovulation, sous l’effet des hormones.

Plaisir et zones érogènes

L’activité sexuelle est généralement associée à la sensation de plaisir. Outre l’excitation qui permet au corps de se préparer à un rapport, et au plaisir déjà associé à cette phase, le plaisir sexuel passe par la stimulation de zones dites érogènes. Ces zones sont des parties du corps humain particulièrement nervées, et dont la stimulation procure la sensation de plaisir, en particulier le pénis et le clitoris. Elles correspondent aux zones sexuelles chez la femme et chez l’homme, mais aussi à d’autres parties du corps en fonction des personnes.

La stimulation de ces zones stimule le circuit de la récompense et enclenche le ressenti de plaisir et la libération d’hormones du plaisir. Lorsque l’excitation sexuelle maximum est atteinte, la réponse physiologique est l’orgasme. Il se traduit par des réponses hormonales et physiques, telles que l’éjaculation.

Quelles sont les hormones liées au plaisir ?

Dans le circuit de renforcement, les messages nerveux sont transmis par des neurotransmetteurs dont la dopamine, d’où sa qualification d’hormone du plaisir. La dopamine active le circuit et a pour effet de renforcer les habitudes liées au plaisir. Cette neurohormone est particulièrement importante pour maintenir le bon fonctionnement de la communication nerveuse.

Dans le plaisir sexuel, la dopamine intervient surtout pour associer à la relation sexuelle la notion de plaisir. La stimulation sexuelle a pour réponse hormonale la libération de deux hormones spécialisées, l’ocytocine et la prolactine. Elles procurent immédiatement un sentiment de bien-être profond. Elles influencent aussi les sentiments d’empathie, la confiance en soi et la libido. Enfin, elles contribuent au bon fonctionnement des organes génitaux.

La dopamine est également directement impliquée dans les addictions. Certaines habitudes sont ainsi dites addictives : par exemple, le fait de fumer, la consommation d’alcool ou de drogue, une pratique sportive importante, ou encore l’addiction au sexe. L’association entre l’action et le plaisir est tellement renforcée que ne pas réaliser l’action procure un sentiment intense de manque et des émotions négatives. L’enjeu des réseaux sociaux et du fait de scroller est aussi l’addiction à l’activation immédiate du circuit de la récompense.

FAQ – Plaisir et cerveau

  • À quoi sert le circuit de la récompense ?
    Il aide le cerveau à associer certaines actions à une sensation agréable pour les reproduire, comme manger, dormir ou ressentir du plaisir sexuel.
  • Quelle est l’hormone principale du plaisir ?
    La dopamine. Elle transmet les messages nerveux liés au plaisir et participe au conditionnement de certaines habitudes.
  • Pourquoi certaines actions deviennent-elles addictives ?
    Le cerveau associe certaines pratiques (alcool, sport, sexe…) à un fort plaisir. Leur répétition stimule excessivement le circuit de la récompense.
  • Qu’est-ce qu’une zone érogène ?
    C’est une zone du corps particulièrement sensible, avec beaucoup de terminaisons nerveuses, dont la stimulation peut générer du plaisir sexuel.
  • Quel est le lien entre plaisir sexuel et hormones ?
    L’excitation et l’orgasme entraînent la libération d’ocytocine et de prolactine, qui procurent bien-être, détente et lien affectif.
  • Le plaisir est-il le même pour tout le monde ?
    Non. Le ressenti du plaisir dépend du contexte émotionnel, du vécu personnel, de la sensibilité individuelle et de l’environnement.

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