Faire du ski et étudier dans une école de management, c’est possible. En effet, la WIN Sport School propose à ses étudiant(e)s des parcours adaptés dans plus d’une vingtaine de campus en France, en Espagne et en Suisse. Nous sommes allés à la rencontre de Timothée Chauvois, étudiant en deuxième année de Bachelor sur le campus Win Sport School d’Albertville. Inscrit au Pôle Montagne, il mène à bien son projet professionnel en tant que moniteur de ski.
Le portrait de Timothée Chauvois, étudiant en deuxième année de Bachelor à la Win Sport School
Pourrais-tu te présenter rapidement pour nos lecteurs ?
Je m’appelle Timothée Chauvois, j’ai 20 ans. Je suis actuellement en deuxième année de Bachelor Marketing Sportif. Je suis mon parcours au pôle Montagne à Albertville. J‘ai choisi ce pôle, car son rythme de travail est adapté à mon projet professionnel. Il nous laisse l’hiver libre, ce qui me permet de passer mon monitorat de ski de fond. Avant ça, j’ai obtenu un bac STAV avec une biformation en ski.
Que veux-tu faire à la suite de ton Bachelor Management du Sport à la Win Sport School ?
Pour de la suite de mes études, j’aimerais bien m’orienter vers le MBA en Marketing Sportif de l’école. Quant au métier, j’aimerais travailler en tant que technico-commercial ou commercial, soit pour une marque de sport de montagne, soit dans le secteur du ski.
Comment as-tu entendu parler de la Win Sport School ?
Ils étaient venus faire une présentation dans mon lycée, ensuite j’ai fait des visites pendant les journées portes ouvertes et des salons pour les études post-bac : un à Chambéry, l’autre à Lyon. Je suis tombé sur le pôle Montagne grâce à des publicités sur Instagram. L’inscription s’est faite hors Parcoursup, ce qui m’a rassuré, car j’ai eu une réponse dès le début de l’année, avant même de décrocher mon bac.
La WIN Sport School, une école idéale pour lier sport et études de management
Pourquoi avoir choisi la WIN Sport School plutôt qu’une autre formation ?
La WIN Sport School permettait de me libérer l’hiver afin de continuer mon monitorat de ski. J’étais également intéressé par la licence STAPS ; malheureusement, ils ne pouvaient pas me libérer pour les temps de formation, donc en hiver.
Que penses-tu des études de management appliquées au sport ?
Pour moi, le Pôle Montagne réussit à avoir des formateurs qui sont vraiment dans le métier. Ça nous forme de manière très concrète grâce à leurs expériences et leurs témoignages.
À quoi ressemble une journée type pour toi entre tes cours à la Win Sport School et ton stage ?
L’année est divisée en 2 fois 3 mois de cours avec 4 mois de stage. Lors de mon stage, je m’occupais de la communication. Lors d’une journée de stage classique, je consacre de 9h à 17h à donner des cours de monitorat, puis je crée du contenu avec les vidéos que j’ai filmées plus tôt, prépare les posts Instagram et Facebook, monte les vidéos, rédige les scripts.
Quant aux cours, cette année, je suis en entreprise le lundi, mardi et jeudi. Le mercredi, on a cours le matin et le vendredi est libre. Les blocs de cours sont de 4 heures par matière, avec 2 blocs par jour, sauf le mercredi. En été, les mercredis après-midi et vendredis, on doit participer à 11 journées obligatoires pour des événements sportifs. Ça nous permet de construire notre réseau, de parler aux professionnels et puis, si on n’a pas l’occasion de faire des stages, on peut être bénévoles.
Comment mènes-tu ton double projet de monitorat de ski de fond et ton Bachelor Management du Sport ?
Je m’entraîne l’été lors des mercredis après-midi et les vendredis pour l’hiver. Avec les 4 mois qui sont libérés en hiver, on a largement le temps de s’organiser. Pour ma part, mon stage m’a permis de libérer du temps pour suivre ma formation de monitorat.
Auras-tu l’opportunité de partir à l’étranger pendant ton bachelor ?
Pour ma troisième année, je vais partir en Norvège pour un échange. J’ai choisi cette option pour visiter un autre pays, d’autant plus que la Norvège est un pays où le ski de fond est très populaire. C’est même le sport national. Ça me permettra aussi d’améliorer mon niveau d’anglais. C’est une collaboration entre les deux universités, et pas un Erasmus. Beaucoup d’étudiants l’ont déjà fait avant moi et j’ai hâte de m‘y rendre.
Les compétitions en ski et les études de management : est-ce possible ?
Avec cet emploi du temps, parviens-tu à trouver des moments où tu peux aussi pratiquer d’autres sports de montagne ?
Le ski de fond se pratiquant uniquement en hiver, j’ai tout l’été pour faire d’autres sports. J’aime bien faire du trail, de la randonnée, de l’escalade et de l’alpinisme. Parfois, le vendredi, la promo part la journée faire des randonnées ou des trails, ainsi que le week-end. Vu qu’on a tous une passion commune pour la montagne, ça nous permet d’avoir une vie étudiante dynamique niveau sport.
As-tu déjà pensé arrêter ou favoriser les études par rapport au ski ?
Pour moi, c’est important d’avoir les deux. Si jamais je me blesse, je ne peux pas faire moniteur de ski à cause du statut d’indépendant et de saisonnier. Grâce aux études de management, j’ai une carrière sur laquelle je peux rebondir, ce qui me permet d’avoir plusieurs cordes à mon arc. Je dois aussi dire qu’avec le réchauffement climatique, le ski risque de devenir une activité plus rare, donc c’est un plus d’avoir cette double compétence.
Quel rôle jouent tes professeurs et ton encadrement sportif dans cet équilibre ?
Je dirais que l’hiver est vraiment un temps pour nous, les étudiants. On n’est pas sollicités par les devoirs. On se concentre sur notre projet professionnel, même si on a un rapport de stage à rendre. Heureusement, on le rend en juillet. L’année est vraiment découpée en 2 thèmes : scolaire et projet professionnel, donc ça m’aide à passer de l’un à l’autre.
As-tu pensé à participer à des compétitions pour devenir étudiant sportif de haut niveau ?
Non, je n’en ressens pas le besoin, et ma formation me permet déjà de débloquer du temps pour faire des compétitions.
Comment te prépares-tu en amont d’une compétition de ski de fond ?
J’ai un coach qui me suit depuis le lycée. C’est lui qui m’a testé pour la formation de monitorat de ski et qui m’entraînait pour faire des compétitions. Il me suit à distance et qui me donne les programmes d’entraînement. Il parvient à se caler avec le rythme de ma formation à la WIN Sport School et à adapter les programmes selon mes disponibilités.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui veut suivre le même parcours que toi ?
Faites vraiment ce qui vous fait plaisir. Je sais que j’avais besoin de combiner métier et passion. Ça fait que je suis épanoui dans mes études. Allez aussi dans les salons pour rencontrer l’école, leur poser des questions et soyez vraiment curieux.