nez odorat

SVT : le nez et l’odorat

À lire dans cet article :

Tu veux découvrir comment fonctionne le sens de l’odorat ? Dans cet article, AuFutur t’explique comment fonctionnent le nez et l’olfaction.

Le nez : organe de la respiration et de l’odorat

Nez et fosses nasales

Le nez est une zone saillante du milieu du visage chez l’être humain. On l’appelle aussi appendice nasal. Le nez recouvre les fosses nasales, deux cavités séparées par le septum, ou cloison nasale, et correspondant à la partie supérieure des voies respiratoires, rejoignant la trachée au niveau de l’arrière de la bouche, puis les poumons.

Les fosses nasales participent ainsi à la respiration, fonction essentielle et vitale de tout être vivant.

Muqueuses olfactives

Le nez renferme également l’organe de l’olfaction : la muqueuse olfactive qui tapisse les fosses nasales. Celles-ci permettent de capter les molécules odorantes présentes dans l’air, soit directement par le nez (olfaction), soit par la bouche en remontant vers le nez (rétro-olfaction).

Hydratation et obstruction

La muqueuse nasale sécrète une sorte du mucus, essentiel à leur bon fonctionnement et à la captation des odeurs, comme nous le verrons ci-dessous, mais pouvant également influencer l’hydratation globale des voies respiratoires.

En cas d’infection telle qu’un rhume, les muqueuses nasales sont enflammées et gonflent, ce qui limite l’élimination du mucus nasal ; c’est ainsi que le nez peut se boucher, réduisant les capacités olfactives.

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L’olfaction, un sens chimique et cérébral

Un sens primitif

L’odorat est l’un des sens primitifs communs aux êtres vivants. Il est très important chez la plupart des êtres vivants, voire vital : il aide à la nidification, à la perception de danger, à la chasse… En revanche, il a évolué chez l’Homme pour presque devenir un sens secondaire, à l’instar du goût, et contrairement à la vue et à l’ouïe.

L’odorat demeure un sens essentiel et important notamment dans la communication non verbale : certaines odeurs perceptibles sont équivoques et permettent d’associer un sentiment de familiarité, de sécurité, une personne ou des souvenirs à certaines odeurs, d’autres ne sont pas perceptibles par l’odorat, mais le sont par le corps. Les phéromones par exemple participent de la communication non verbale entre les individus d’une même ou de différentes espèces, et donne des indications biologiques sur la personne. C’est pour cela qu’un chat se frotte contre nos jambes : pour y déposer ses phéromones et indiquer que vous êtes à lui.

Une perception chimique

La perception d’odeur s’effectue d’abord de manière chimique, grâce à la perception par les cellules de la muqueuse olfactive des molécules odorantes contenues dans l’air. Cette perception peut être effectuée en direct, par inspiration nasale, ou par voie rétro-nasale.

Plus spécifiquement, la muqueuse nasale est tapissée de cellules glandulaires, sécrétant un mucus hydratant et nettoyant, ainsi que de neurones olfactifs primaires. Ceux-ci sont des neurones spécialisés, composés d’une dendrite ayant pour particularité d’avoir des cils à son extrémité, en contact avec le mucus.

Par l’intermédiaire éventuel de protéines, les molécules olfactives se fixent dans le mucus, puis sur les récepteurs membranaires des cils des neurones olfactifs. Ceux-ci traduisent alors, sous l’effet de plusieurs protéines, le message moléculaire en potentiel d’action, ou signal électrique, transmis au cerveau. Ces neurones spécialisés, ou chémorécepteurs olfactifs, ont des récepteurs sensibles à certaines molécules plutôt que d’autres ; certains sont donc insensibles à certaines odeurs.

Bulbe olfactif et traitement cérébral

Les potentiels d’actions sont transmis à la zone du cerveau essentielle au traitement de l’information olfactive : le bulbe olfactif. Celui-ci est situé à l’avant de la tête, à hauteur des yeux, chez l’Homme.

Ce bulbe contient des neurones qui réceptionnent le message nerveux et le transfèrent aux autres aires cérébrales, à commencer par le cortex frontal, et d’autres telles que celles engagées dans la mémoire, dans le sentiment de plaisir, d’angoisse…

Un sens évolutif

Il est possible de travailler l’odorat. Les cellules composant la muqueuse se renouvellent peu chez l’être humain, tandis que celui-ci est constant chez certaines espèces telles que les rongeurs, la perception chimique en soi est donc peu modulable.

En revanche, il est possible d’activer ses fonctions mémorielles pour améliorer l’analyse des odeurs perçues. Un “nez” est un individu travaillant dans le monde du parfum, devant savoir reconnaître et s’imaginer des odeurs pour créer des fragrances. Un tel métier nécessite ainsi de mémoriser des odeurs, c’est-à-dire de pouvoir les isolées dans une pluralité d’odeurs pour les identifier, et les associer à leur source d’origine (une fleur par exemple).

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