Dans cet article, nous te proposons un résumé de l’œuvre au programme du bac de français 2024, Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce.
Si tu estimes déjà bien connaître la pièce de Jean-Luc Lagarce, pourquoi ne pas directement te tourner vers notre article d’analyse de cette œuvre ? Tu y trouveras des clés de lecture et des explications développées en lien avec le parcours dans lequel elle s’inscrit.
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Juste la fin du monde : le résumé complet
La pièce débute sur un prologue dans lequel s’exprime Louis, âgé de 34 ans. Il est seul et annonce qu’il s’apprête à retourner dans sa famille pour leur apprendre qu’il va mourir.
Les personnages
Louis a 34 ans. Personnage principal de la pièce, il apparaît dès le prologue. Louis est écrivain et essaie de vivre de sa plume. Il est atteint d’un mal dont nous ne savons pas le nom. Il tente par tous les moyens de parler avec sa famille, mais la communication semble compliquée, voire impossible. Louis repartira de chez lui en sans avoir révélé à sa famille qu’il les voyait pour la dernière fois.
Antoine est le frère de Louis. Il a 32 ans et est ouvrier dans une usine. Il reproche un certain nombre de choses à Louis, ce qui entraîne une dispute avec son frère, qui sera d’ailleurs l’une des raisons du renfermement de Louis et de son départ silencieux. Il est père de deux enfants qu’il a eus avec Catherine, sa femme.
Catherine est la femme d’Antoine, elle a 32 ans elle aussi. Elle ne connaissait pas encore Louis.
Suzanne a 23 ans. Elle est la sœur de Louis.
La mère de Louis a 61 ans. Elle a élevé ses enfants seule, le père de Louis est décédé lorsque les enfants étaient jeunes.
Première partie de Juste la fin du monde
Au début de la première partie, constituée au total de 5 actes et 11 scènes, les membres de la famille de Louis, c’est-à-dire sa sœur Suzanne, son frère Antoine, sa mère et Catherine, la femme d’Antoine, l’accueillent. L’action se déroule dans la maison de la Mère et de Suzanne, sans plus de précision. Cette caractérisation minimale profite à une certaine universalité du lieu. L’action a lieu « un dimanche », jour chômé, jour de la visite à la famille (le caractère prévisible est conforté par l’adverbe « évidemment ») « ou bien encore durant près d’une année entière ».
Dans la deuxième scène, Louis essaie de parler à sa sœur, Suzanne, mais elle est préoccupée par sa propre vie et ne lui accorde pas l’attention qu’il souhaitait.
C’est alors que la mère de Louis s’aperçoit que ce dernier ne connaît pas Catherine. Elle en veut aussi à son fils de ne pas l’avoir avertie de sa visite, tout en évoquant la monotonie de sa vie.
Elle poursuit son discours en justifiant le choix du prénom Louis pour son fils et relate ses souvenirs, sa vie familiale, en particulier avec le père de Louis, avant de demander à Louis son âge.
De nombreuses disputes éclatent en raison du contexte de tension entre l’ensemble des personnages, amplifié par la venue de Louis et par le motif qu’il met en avant : sa mort prochaine. Ainsi, Suzanne reproche à son frère d’avoir été absent pendant une douzaine d’années sans avoir rendu visite à sa famille.
En réponse, Louis, dans une longue tirade, justifie cette absence en expliquant avoir essayé de fuir la mort, jusqu’à finalement l’accepter et ne plus se battre contre elle. Il se présente de manière assurée face à la mort, en affirmant ne pas la craindre.
Deuxième partie de Juste la fin du monde
En définitive, dans la première scène de cette deuxième partie, Louis préfère partir du foyer familial sans annoncer qu’il va bientôt mourir. Il constate alors qu’Antoine ne cherche pas à le retenir et y voit le signe qu’il ne l’aime pas. Mais l’annonce de son départ ravive les tensions dans la famille : Antoine entend raccompagner Louis à la gare, tout comme Suzanne. Antoine se met donc en colère en reprochant à sa sœur de changer constamment de plan.
Leur mère Catherine déclare à ce titre qu’Antoine est « brutal », ce qui met le feu aux poudres et déclenche un accès de colère du mari de Catherine envers Louis.
À son tour, Antoine évoque ses propres souvenirs d’enfance, tout en reprochant à son frère d’avoir toujours eu tendance à se plaindre de ne pas avoir reçu suffisamment d’amour de la part de ses parents.
Épilogue de Juste la fin du monde
La fin de la pièce consiste en une note post mortem de Louis, qui se rappelle d’une promenade en pleine nuit, durant laquelle s’est produit son plus grand regret : celui de ne pas avoir poussé « un grand et beau cri ».
En définitive, chaque acte et chaque scène de la pièce révèlent des moments de tension, de non-dits et de révélations, illustrant les difficultés de communication au sein de la famille et les émotions profondes qui les animent.