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Parcoursup 2023 : 917 000 candidats ont confirmé au moins un vœu 

À lire dans cet article :

La phase de formulation des vœux sur Parcoursup s’est achevée le 6 avril dernier et ce sont 917 000 candidat(e)s qui ont confirmé au moins un vœu. On partage avec toi les grands chiffres et les évolutions à retenir concernant cette deuxième étape du processus d’orientation de Parcoursup. 

11,8 millions de vœux et sous-vœux confirmés

La deuxième phase de Parcoursup, qui a permis aux candidat(e)s de finaliser leurs dossiers et de valider leurs choix, s’est terminée le jeudi 6 avril 2023. Au total, ce sont plus de 917 000 candidat(e)s qui ont confirmé au moins un vœu d’orientation dans l’enseignement supérieur. On constate alors une légère baisse de 2 % par rapport à l’année précédente. Au total, les candidat(e)s ont confirmé près de 11,8 millions de vœux et de sous-vœux pour des formations sous le statut étudiant. De ce côté-ci, c’est une augmentation de 2 % par rapport à l’année 2022, principalement due aux vœux des lycéen(ne)s. 

En ce qui concerne les formations en apprentissage, elles sont présentes en plus grand nombre sur la plateforme. On en compte 8 900 en 2023. Elles continuent également d’être attrayantes. Plus de 210 000 candidat(e)s ont déjà confirmé plus de 1,1 million de vœux pour ces formations. Toutefois, ces données ne sont pas encore définitives puisque les candidatures restent ouvertes jusqu’au 12 septembre 2023.

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Différents types de profil chez les candidat(e)s 

Les lycéen(ne)s qui préparent le bac français  

La majorité des candidat(e)s présents sur Parcoursup cette année sont des lycéen(ne)s qui se préparent à passer le baccalauréat français, que ce soit en France ou à l’étranger. Leur nombre s’élève à 629 000. C’est un chiffre en hausse de 1,1 % par rapport à l’année précédente, ce qui correspond à l’augmentation des effectifs de lycéen(ne)s inscrit(e)s en terminale cette année.

Les candidat(e)s qui ne préparent pas le bac français 

Parmi les autres candidat(e)s, on retrouve 87 000 personnes ayant pour projet de reprendre leurs études, parmi lesquelles 56 500 se sont également intéressées à l’offre de formation professionnelle disponible via le module Parcours+. On compte également 34 500 candidat(e)s, qu’ils soient lycéen(ne)s ou étudiant(e)s, qui suivent un parcours scolaire en dehors de la France, c’est-à-dire qu’ils ne passent pas ou ne se préparent pas à passer le baccalauréat français.

Les étudiant(e)s en réorientation 

Enfin, sont également présents sur Parcoursup cette année, 163 000 étudiant(e)s qui ont pour projet de se réorienter à la fin de leur première année d’études supérieures ou qui émettent des vœux à titre de précaution en attendant les résultats de fin d’année des examens de leur cursus actuel. On observe une importante diminution pour ce groupe cette année soit -12,1 % par rapport à l’an passé. 

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Concernant les lycéen(ne)s scolarisé(e)s en France

Le service de statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié aujourd’hui un rapport synthétique qui analyse les vœux d’orientation vers l’enseignement supérieur émis par les lycéens(ne) scolarisé(e)s en France. Les principales conclusions de cette étude sont les suivantes :

À la fin de la période de confirmation des vœux de la phase principale au 6 avril 2023, 611 000 lycéen(ne)s inscrit(e)s en France ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup, ce qui représente 96,1 % des 636 000 élèves de terminale inscrits sur Parcoursup. Le nombre d’élèves ayant confirmé un vœu a augmenté cette année de 5 000, en raison de l’augmentation du nombre d’élèves en terminale en France. En moyenne, ces élèves de terminale ont confirmé 13,5 vœux, soit 0,6 vœu de plus que l’an passé. Pourtant, cette augmentation n’affecte que peu la structure moyenne des listes de vœux. Son impact se retrouve principalement dans la plus grande diversité des choix de formations émis cette année. 

Plus de lycéen(ne)s qui confirment les vœux et plus de vœux

Parmi les 636 000 élèves de terminale inscrits sur Parcoursup en 2023 et scolarisés actuellement en France, 96,1 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu en dehors des vœux en apprentissage lors de la phase principale. Après deux années de baisse, le nombre d’élèves de terminale inscrits sur Parcoursup, ainsi que ceux ayant confirmé au moins un vœu, ont augmenté en 2023, respectivement de 9 000 et 5 000 personnes. Là encore, ces hausses correspondent à l’augmentation du nombre d’élèves présents en terminale en France sur cette année scolaire. Cependant, la proportion d’élèves ayant validé au moins un vœu en phase principale s’élève à 96,1 % en 2023. Elle diminue ainsi de 0,6 point, ce qui s’explique principalement par une baisse des élèves de terminale en voie professionnelle (-2,4 points) qui privilégient les formations en apprentissage ou préfèrent se tourner vers une insertion professionnelle dans un contexte plus favorable à l’emploi.

D’un autre côté, le nombre de formations proposées sur Parcoursup, à l’exception de l’apprentissage, a augmenté de manière moins significative que lors des deux dernières années. On compte seulement 100 formations supplémentaires après une hausse de 500 en 2021 et 2022. Pourtant, le nombre moyen de vœux par candidat(e) a lui bien augmenté. Les candidat(e)s ont effectué en moyenne 13,5 vœux en 2023, contre 12,9 voeux en 2022. Toutefois, cette augmentation n’est observable que chez les candidat(e)s de terminales générales, qui émettent en moyenne 15,7 vœux, soit une augmentation de 0,8 vœu par rapport à l’an dernier. Le nombre moyen de vœux est resté stable pour les terminales technologiques, à 11,8 vœux, et les terminales professionnelles, à 7,4 vœux.

Des vœux confirmés différents de l’année passée

La composition des vœux confirmés reste relativement stable pour l’ensemble des élèves de terminale en France. Les licences demeurent la formation la plus prisée dans ces listes de vœux. Elles représentent en moyenne 34,5 % des vœux, en comptant les 3,6 % de vœux en Licence avec Accès Santé (LAS). Elles sont suivies par les BTS à 28,1 %, les BUT à 10,7 % et les classes préparatoires aux grandes Écoles (CPGE) à 6,4 %. Par rapport à l’année passée, on observe une légère augmentation de la part des CPGE, de 0,4 point, tandis que la part des licences diminue légèrement. Cette diminution concerne principalement les terminales générales, où la part des vœux en licence diminue de 1,2 point au profit des vœux en BTS, qui gagnent 1 point, et en CPGE, qui gagnent 0,5 point. Les vœux des terminales technologiques sont moins fréquents en BTS avec 1,4 point de moins qu’en 2022, mais ils sont relativement plus nombreux en BUT, avec 0,6 point de plus, et en licence avec 0,3 point de plus.

Des listes de vœux plus diverses

Environ 70 % des élèves de terminale ont confirmé au moins un vœu en licence, sans compter les filières LAS. Près de la moitié d’entre eux, à 49 %, ont confirmé un vœu en BTS et un peu plus d’un tiers d’entre eux, à 35 % ont confirmé un vœu en BUT.

L’augmentation du nombre moyen de vœux se reflète également dans la proportion de candidat(e)s ayant confirmé un vœu dans ces différentes formations. Les augmentations les plus significatives concernent les CPGE qui gagnent 1,6 point dans la part de terminales ayant confirmé un vœu dans cette formation, les BTS avec une hausse de 1,3 point, les licences avec une augmentation de 0,8 point, les PASS avec 0,8 point également et les BUT qui gagnent 0,7 point. La proportion de terminales avec trois formations différentes ou plus dans leurs listes de vœux a augmenté de 2,2 points, bien que la majorité des listes comprennent encore au maximum deux formations, à 56 %.

Le point sur les boursiers, moins nombreux

En relation avec la diminution du nombre de lycéen(ne)s boursiers en classe terminale pour cette année scolaire, le nombre de boursiers inscrits sur Parcoursup diminue également. Aujourd’hui, un quart des élèves de terminale sont boursiers, soit une diminution de 1 point, ce qui représente 3 300 boursiers de moins qu’en 2022. Comme l’année dernière, trois lycéen(ne)s sur quatre ont confirmé au moins un vœu en dehors de leur académie d’origine. Pour les boursiers, cette proportion est légèrement plus faible, à 67 %, mais elle reste stable par rapport à 2022.

Lire aussi : Parcoursup : les réponses possibles aux propositions des formations

La suite pour Parcoursup 2023 

L’examen des candidatures par les formations

Les établissements d’enseignement supérieur sont actuellement en train d’examiner les candidatures dans le cadre de la phase qui suit. Les candidats(e) aux formations en tant qu’étudiant(e)s auront la possibilité de consulter les réponses des établissements à partir du 1er juin 2023, directement dans leur dossier.

Un calendrier qui change pour la phase d’admission principale

Afin de répondre aux attentes des candidat(e)s et aux recommandations du Comité éthique et scientifique de Parcoursup, le gouvernement annonce que des améliorations seront apportées à la phase d’admission principale. Ces modifications ont pour objectif de réduire le sentiment d’attente et le stress des candidat(e)s.

Dans un premier temps, les délais de réponse aux propositions d’admission seront ajustés en se basant sur les pratiques constatées lors des précédentes campagnes. Cela permettra de démarrer la phase d’admission plus rapidement et de faire des propositions à un plus grand nombre de candidat(e)s, plus tôt.

Entre le 30 juin et le 3 juillet, les candidat(e)s auront à classer leurs vœux en attente par ordre de préférence. Cette priorisation sera prise en compte par la plateforme, notamment pour l’envoi des dernières propositions à la fin de la phase d’admission.

Grâce à ces améliorations, la phase d’admission pourra se terminer dès le 7 juillet au lieu du 13 juillet prévu initialement. Cette nouvelle date coïncide avec la fin de l’année scolaire et permettra ainsi aux lycéen(ne)s et à leurs familles d’avoir plus de temps pour se préparer à la rentrée, que ce soit pour les inscriptions administratives ou la recherche d’un éventuel logement.

Ces changements seront présentés lors des prochaines réunions du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) afin d’être effectifs à partir du 1er juin 2023. L’équipe de AuFutur te tiendra bien évidemment au courant.

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