Tu es intéressé(e) par l’histoire-géographie, l’histoire contemporaine, les sciences humaines ou l’archéologie ? Renseigne-toi pour rejoindre une licence histoire à l’université ! Conditions d’accès, contenu des cours, métiers et salaires, etc. Tu trouveras toutes les informations dont tu as besoin dans cet article.
Qu’est-ce que la licence histoire ?
La licence histoire est une formation en histoire de l’enseignement supérieur de niveau bac +3, qui aboutit au diplôme national de licence délivré par l’Éducation nationale. La formation en histoire se déroule sur trois années, soit six semestres qui mènent vers une spécialisation progressive des étudiant(e)s pour favoriser leur insertion dans le monde du travail. La licence histoire permet aux étudiant(e)s d’assimiler un socle de connaissances et de développer les compétences fondamentales de la discipline histoire. Le diplôme de grade de licence délivre 180 ECTS et est reconnu dans tous les pays d’Europe, peu importe l’université qui le propose. Cela permet aux étudiant(e)s d’envisager une poursuite d’études s’ils souhaitent se spécialiser davantage dans les domaines historiques et culturels.
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Les conditions d’accès à la licence histoire
La licence d’histoire est une formation accessible directement après l’obtention du baccalauréat dès la sortie du lycée. L’admission en première année de licence (L1) se fait via la procédure d’orientation sur la plateforme nationale Parcoursup. Les étudiant(e)s qui sortent d’un baccalauréat général sont majoritaires à rejoindre une première année de licence.
Il est aussi possible de rejoindre la formation en histoire en deuxième ou en troisième année de licence. Pour cela, il faut suivre une procédure d’admission par dossier. C’est généralement le cas pour les étudiant(e)s qui ont déjà effectué une ou deux années d’études supérieures auparavant dans une autre licence, un autre domaine d’études équivalent ou bien qui ont suivi une classe préparatoire littéraire et souhaitent désormais rejoindre l’université.
Les attendus Parcoursup
La plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur Parcoursup définit, à l’aide de l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur, les éléments de cadrage national pour chaque formation. Ces critères attendus permettent à chaque lycéen(ne) d’en savoir plus sur la formation souhaitée et de se positionner par rapport à ses différents choix, les formations de premier cycle de l’enseignement supérieur étant très diverses.
Voici la liste des attendus à l’échelle de la France pour la licence mention histoire :
- Savoir s’exprimer à l’écrit et à l’oral afin de pouvoir argumenter et construire un raisonnement, synthétiser, produire et traiter des contenus diversifiés ;
- Disposer d’un bon niveau dans au moins une langue étrangère ;
- Être intéressé par la démarche scientifique, comprendre et produire des raisonnements logiques et argumentés à partir de données et de concepts issus de différentes disciplines ;
- Faire preuve de curiosité intellectuelle, notamment dans le domaine des sciences humaines, s’intéresser à l’étude et la compréhension du phénomène humain, dans toute sa richesse, sa temporalité, sa spatialité, sa diversité et sa complexité ;
- Travailler de façon autonome et organiser son travail personnel ;
- Avoir un intérêt pour la recherche documentaire afin de mener l’analyse combinée de nombreuses sources historiques qu’il est nécessaire de comprendre et de mettre en perspective ;
- Avoir un intérêt pour les questions historiques, politiques, économiques et sociales.
Attention, il est nécessaire de bien prendre en compte également les spécificités qu’apporte chaque université à ces attendus nationaux. Renseigne-toi donc bien sur les attendus locaux également de l’université que tu souhaites rejoindre.
Les spécialités à suivre au lycée
Si tu souhaites intégrer une licence mention histoire, tu t’interroges peut-être sur les spécialités qu’il te faut suivre au lycée pour ne pas être en retard quand tu rejoindras la formation. Bonne nouvelle pour toi, la licence d’histoire est assez pluridisciplinaire et repose beaucoup sur la culture générale, tu pourras donc la rejoindre dans tous les cas. Il est évident cependant que l’étude de matières telles que l’histoire géographique, la géopolitique et les sciences politiques (HGGSP) te sera particulièrement utile ensuite. Il peut être conseillé également de ne pas se désintéresser des langues et des littératures et cultures étrangères et régionales (LLCER). Enfin, les humanités, littérature et philosophie (HLP) pourront aussi être de bons alliés.
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Organisation et contenu de la licence histoire
L’objectif de la formation
La licence d’histoire a pour objectif principal de proposer des enseignements qui constituent un socle de connaissances historiques fondamentales et solides. Les étudiant(e)s développent également leur savoir critique à travers l’initiation aux divers problèmes et méthodes de la recherche historique.
L’objectif du cursus en histoire n’est pas de former des historiens en soi, mais bien de proposer une culture générale indispensable dans le domaine historique et d’ouvrir à de nombreux métiers divers.
Les compétences visées
La formation en histoire permet aux étudiant(e)s d’acquérir des compétences disciplinaires concernant les quatre périodes de l’histoire : Antiquité, Moyen-Âge, Histoire moderne, Histoire contemporaine. Les étudiant(e)s sont aussi sensibilisé(e)s aux autres sciences sociales afin de favoriser l’interdisciplinarité. Ainsi, le recueil et le traitement de données scientifiques, notamment le traitement des documents d’archives, la maîtrise des exercices académiques propres à la discipline tels que le commentaire de document, la dissertation, sont des compétences fondamentales que ce cursus permet d’acquérir. Les étudiant(e)s sont également amené(e)s à développer leur esprit critique.
À ces compétences fondamentales d’ajoutent des compétences transversales qui seront utiles aux étudiant(e)s, peu importe le métier vers lequel ils souhaitent s’orienter, historien ou non. En voici la liste :
- analyser et traiter les informations provenant de sources variées ;
- rédiger et argumenter à l’écrit comme à l’oral ;
- produire des synthèses critiques ;
- mobiliser des outils conceptuels ;
- utiliser les principaux outils documentaires : bibliothèques, ressources électroniques et les outils informatiques : bureautiques et usage d’internet ;
- travailler en autonomie et en groupe ;
- construire un projet professionnel ;
- développer une curiosité intellectuelle.
Le programme de la formation
Dans la cadre d’une licence mention histoire, c’est l’étude des quatre périodes de l’histoire de l’Antiquité à l’histoire contemporaine, qui est concernée. À cela s’ajoute l’enseignement de la méthodologie du commentaire et de la dissertation historique.
Le cursus est organisé afin de permettre aux étudiant(e)s de se spécialiser de manière progressive grâce aux différentes unités d’enseignement qu’ils pourront choisir. Des enseignements majeurs sont communs à tous comme l’histoire ancienne et l’histoire contemporaine. Ces cours sont complétés par d’autres enseignements qui relèvent de l’option, par exemple l’histoire des religions, l’histoire de l’art, histoire moderne ou encore l’histoire économique et sociale.
Le programme de la formation englobe ainsi des enseignements théoriques, méthodologiques et appliqués. Les cours sont répartis entre des cours magistraux (CM) en amphithéâtre généralement et des travaux dirigés (TD). En première année de licence, il faut compter environ 360 heures de cours magistraux et 132 heures de travaux dirigés, ce qui fait un total de 492 heures de cours sur l’ensemble de l’année. En deuxième année de licence, c’est 276 heures de cours magistraux qui sont proposées et 180 heures, soit au total 456 heures de cours. En troisième année de licence, les cours magistraux représentent 280 heures d’enseignements et les travaux dirigés 176 heures, ce qui fait au total 456 heures également.
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Les différents parcours en licence histoire
Au cours de la licence, les étudiant(e)s peuvent se spécialiser dans un domaine particulier via les différents parcours de licence qui sont proposés. En licence d’histoire, voici quelques exemples des parcours que tu pourras retrouver selon l’université dans laquelle tu suivras ta formation :
- parcours géographie ;
- parcours patrimoine ;
- parcours histoire de l’art ;
- parcours histoire-géographie ;
- parcours métiers de l’enseignement ;
- parcours lettres ;
- parcours documentation ;
- parcours préparation aux concours des Instituts d’Études Politiques ;
- parcours de préparation aux écoles de journalisme…
Les parcours sont souvent axés sur des disciplines spécifiques et professionnalisantes telles que le parcours archéologie, le parcours archives, le parcours administration, le parcours métiers du livre. Voici ci-dessous quelques parcours présentés plus en détails.
Le parcours Europe
La licence histoire parcours Europe propose aux étudiant(e)s :
- un tronc commun d’enseignements du parcours Europe ;
- des enseignements disciplinaires fondamentaux de la spécialité tels que le droit ou les langues européennes comme la langue allemande, la langue italienne ou la langue anglaise.
Les grandes problématiques européennes abordent l’Europe à travers une pluralité d’approches via des cours de droit, des cours de philosophie sur l’Europe, des cours d’histoire européenne, des cours de langues pour la maîtrise de trois langues étrangères.
Parcours cultures et patrimoines
Le parcours cultures et patrimoine permet aux étudiant(e)s de suivre des cours d’histoire de l’art et d’archéologie de manière plus approfondie.
Parcours histoire et patrimoine
Le parcours histoire et patrimoine a pour objectif d’apporter aux étudiant(e)s des connaissances approfondies et de se spécialiser dans les domaines de la science historique avec des disciplines tels que l’histoire de l’art des quatre périodes de l’histoire : l’Antiquité en passant par Moyen-Âge et l’histoire moderne, jusqu’à l’Époque Contemporaine, la géographie, l’archéologie expérimentale, la médiation historique…
Le parcours double licence
Les universités proposent également la possibilité de suivre une licence en double cursus, c’est-à-dire suivre deux licences en même temps, dans le cadre d’une double licence. Les combinaisons classiques de double licence avec la licence d’histoire sont : histoire-langue, histoire-droit, histoire-art, histoire-sciences politiques, histoire-géographie.
Les débouchés du diplôme de licence histoire
La poursuite d’études
Les titulaires d’une licence histoire peuvent choisir de poursuivre leurs études de manière très diversifiée, dans le cadre d’un master de recherche, d’une école spécialisée du type IEP, Celsa, INP, Enssib ou d’une Grande École comme l’ENS. C’est le cas des étudiant(e)s qui souhaitent se spécialiser davantage vers un métier en particulier tel que l’enseignement, la documentation, l’information et la communication, la protection et de la valorisation du patrimoine historique et culturel, l’édition, etc.
Les étudiant(e)s peuvent également faire ce choix s’ils souhaitent préparer les concours de la fonction publique pour devenir bibliothécaire, assistant de conservation du patrimoine, chargé d’études documentaires, secrétaire de mairie par exemple. Les concours pour les métiers de l’enseignement sont également envisageables comme le concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE), le concours de recrutement d’enseignant de collège ou de lycée (CAPES), le concours de recrutement d’enseignant de lycée professionnel (CAPLP) ou encore l’agrégation d’histoire. Enfin, après une préparation plus spécifique, il est possible de se présenter aux concours administratifs dans les domaines de la diplomatie et du patrimoine.
Après la validation d’une deuxième année de licence, la poursuite d’études en licence professionnelle d’une durée d’un an d’études est aussi une option.
Avec une troisième année de licence validée, c’est davantage vers un master professionnel ou de recherche, d’une durée de deux d’études supplémentaires, que les étudiant(e)s vont se tourner. Les masters privilégiés sont souvent des masters de recherche en histoire ou en histoire- géographie. Après un master de recherche, il est ensuite possible de s’inscrire en doctorat pour la recherche pour atteindre un niveau bac + 8.
L’insertion professionnelle
Les étudiant(e)s peuvent également faire le choix d’intégrer le marché du travail directement après l’obtention du diplôme à l’université. Voici quelques métiers auxquels ils peuvent prétendre : archiviste, assistant(e) ou attaché(e) territorial(e) de conservation du patrimoine, enseignant(e)-chercheur, enseignant(e) dans les écoles, collèges ou lycées, guide conférencier, journaliste, etc. De manière générale, ce sont les métiers du patrimoine, de la médiation historique et du tourisme qui sont les plus visés.
Les compétences acquises en méthodologie, réflexion, recherche, culture générale, permettent également de se tourner vers les secteurs de la communication, du journalisme, de l’édition, de la documentation, des archives, des bibliothèques, des sciences politiques ou encore des ressources humaines.
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Les salaires après une licence histoire
Pour un directeur de centre de culture, le salaire moyen est de 54 000 € par an en France. Pour un poste en tant que débutant, le salaire est plutôt autour de 30 000 €. Avec de l’expérience, il est possible d’atteindre une rémunération allant jusqu’à 90 000 € par an.
En tant que chercheur en histoire, il est possible de gagner 42 000 € euros brut par an, soit environ 3 000 € brut par mois. Pour un débutant, il faudra plutôt compter autour des 2 000 € par mois.
En tant que chargé de mission patrimoine culturel, selon le statut et l’expérience professionnelle, le salaire peut varier entre 1 800 et 3 300 € par mois.
La rémunération moyenne pour un agent de voyages est elle de 2 300 € brut par mois soit environ 25 000 € brut par an. Il est à noter qu’une partie du salaire dans cette fonction peut être variable étant donné que pour les emplois de vendeur, une commission est généralement attribuée.
Un guide accompagnateur touristique est peu souvent salarié au mois. Si tel était le cas, il toucherait entre 1 600 et 2 200 € selon l’employeur. Le cas le plus général est la rémunération à la journée qui peut être comprise entre 43 et 69 € .
En ce qui concerne les professeurs des écoles, à temps plein, ils gagnent en moyenne 2 000 € net par mois. Le salaire mensuel moyen brut avec primes d’un enseignant français dans le primaire est de 3 000 € , au collège, il s’élève à 3 500 € et dans un lycée il touche les 4 000 €.
