Tu aimerais poursuivre tes études à l’étranger ? T’accorder une année de césure au lycée pour approfondir tes connaissances en anglais, ou simplement vivre une expérience à l’international ? De nombreux dispositifs peuvent t’aider à financer tes études à l’étranger, et parmi elles, les bourses à la mobilité. Voici un récap de toutes les aides qui pourront t’aider à financer tes projets, et vivre la meilleure des expériences après ton départ !
Partir étudier à l’étranger devient de plus en plus courant pour les étudiants, d’autant que certains cursus demandent d’avoir participé à une expérience à l’international comme condition de diplomation. Étudier à l’international, que ce soit pour 3, 6, 8 mois ou même 1 an, est une expérience très enrichissante qui peut faire la différence sur un CV. Néanmoins, cela demande beaucoup de préparation, notamment sur le plan financier. En effet, cette expérience requiert un certain niveau de financement : transports, loyers, dépenses quotidiennes, etc. les besoins sont variés. Mais tout comme les aides ! Elles se déclinent aux échelles internationale, nationale et locale, financées par les gouvernements, mais aussi des acteurs non étatiques. Une des premières choses à noter, c’est que les aides bien que multiples, varient selon le niveau d’études, la destination et qu’elles ne sont pas toujours cumulables entre elles.
Les bourses Erasmus+
Commençons par la bourse Erasmus. C’est une bourse qui te permet de financer tes études à partir du moment où tu souhaites te rendre dans un pays de l’Union européenne, et que ton établissement d’enseignement supérieur dispose de la Charte Erasmus (ECHE). Dans la majorité des cas, les étudiants partent dans le cadre d’un échange entre leur établissement et l’établissement d’accueil. Au total, ce programme permet d’aider près d’un jeune sur deux étudiant à l’étranger entre 2 mois et 1 an.
Le montant de l’aide
Le montant de la bourse Erasmus+ s’échelonne de 200€ à 600€ par mois selon le niveau de vie du pays de destination, pour tout étudiant en CAP, bac pro ou études supérieures. Pour les étudiants boursiers sur critères sociaux, les étudiants en situation de handicap, ou ceux habitant en quartiers prioritaires de la ville, un “soutien inclusion” de 250€ est mis en place. Note aussi qu’un complément de 50€ existe si tu choisis un mode de transport “vert” pour rejoindre ton pays d’accueil. Généralement, l’étudiant touche 80% du total de la bourse au début de son séjour, puis les 20% restants à la fin.
Remarque : Si jamais tu pars à l’étranger en Europe dans le cadre de tes études mais pour effectuer un stage, alors la bourse varie en 350€ et 750€ par mois selon le pays d’accueil. Aussi, si tu pars après le bac pour poursuivre tes études à l’étranger dans un des pays membres du Conseil de l’Europe, alors tu peux percevoir une bourse sur critères sociaux dans les mêmes conditions qu’en France.
Tu peux trouver la liste de toutes les destinations éligibles ici. Tu le verras, certains pays non européens sont concernés sous certaines conditions, prends donc bien le temps de regarder !
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Les bourses pour étudier hors Europe
Beaucoup d’étudiants décident aussi de partir “plus loin” que l’Europe et nécessitent d’être aidés financièrement également. Comme tu l’as vu, la bourse Erasmus+ peut aussi être appliquée dans certains pays sous certaines conditions. Cependant, l’aide à la mobilité internationale (AMI) est le financement principal pour ces départs.
Le montant et les conditions de l’aide à la mobilité internationale
Pour bénéficier de cette aide, la condition principale est d’être boursier. Dès lors, si tu pars étudier à l’étranger entre deux et neufs mois consécutifs, tu pourras toucher 400€ par mois, que tu fasses un échange universitaire ou un stage dans le cadre de tes études.
Remarque : l’aide à la mobilité internationale et la bourse Erasmus+ sont cumulables. Par exemple, si tu es un étudiant boursier et que tu pars dans un pays européen, alors tu peux potentiellement obtenir les deux bourses.
Les aides régionales, départementales et municipales
Au-delà des aides gouvernementales, des financements locaux accordés par les régions notamment permettent aussi d’aider les jeunes de leur territoire à partir étudier à l’étranger. Qu’elles soient régionales, départementales ou municipales, ces aides dépendent de chaque collectivité qui décide des montants, et des conditions d’éligibilité.
Attention : certaines sont cumulables avec les bourses accordées par l’État, mais beaucoup ne le sont pas. N’hésite pas à te rendre sur le site étudiant.gouv pour avoir toutes les informations sur les aides présentes dans ta région, à contacter directement ta mairie pour savoir ce que propose ta commune, ou encore le Conseil Général départemental dans lequel tu es rattaché(e) pour connaître les aides financières proposées par ton département.
Les financements de fondations et acteurs privés
Enfin, différentes fondations ou acteurs privés permettent aussi d’aider les jeunes à vivre une expérience à l’international. Il en existe vraiment beaucoup, donc renseigne-toi avant ton départ pour être sûr(e) de ne rien louper.
Voici quelques exemples. Notons notamment les aides financières accordées par la fondation du Rotary Club pour les étudiants, celles de la fondation Kenza pour les étudiants des Beaux-Arts, ou encore les bourses de la fondation Pierre Ledoux. De plus, certaines fondations proposent des aides particulières selon le pays de destination. Par exemple, la fondation Sauve permet d’aider les jeunes voulant étudier au Canada. Au même titre, certains programmes permettent aussi de financer en partie des échanges universitaires dans un pays particulier : c’est le cas du programme DAAD pour l’Allemagne, du programme Fulbright pour les États-Unis, de la bourse Eole pour les Pays-BAs, ou autre.
Enfin, n’oublie pas que la fondation de ton établissement peut aussi t’aider financièrement, tout comme ta banque qui peut te permettre de prendre un prêt avec certains avantages pour financer ton expérience à l’international.
