Depuis le 1er janvier 2025, ENSTA Paris et ENSTA Bretagne ont fusionné pour donner naissance à une seule et même école d’ingénieurs, répartie entre les campus de Paris-Saclay et de Brest. Cette union, intégrée à l’Institut Polytechnique de Paris, dessine un nouveau chapitre pour l’établissement et traduit une ambition claire: bâtir l’école d’ingénieurs de référence, à la fois nationale et européenne, capable de répondre aux grands enjeux technologiques, industriels et sociétaux du XXIe siècle.
ENSTA : une école au service des transitions industrielles et de la souveraineté
L’ambition de cette nouvelle ENSTA est de former des ingénieurs civils et militaires d’excellence, à la fois scientifiques, responsables et capables de relever les défis de souveraineté dans des secteurs clés tels que :
- Les transports et mobilités durables,
- Les énergies renouvelables,
- La défense et la sécurité,
- Les sciences maritimes,
- Le numérique et la santé.
L’école souhaite répondre aux besoins croissants d’ingénieurs dans des domaines stratégiques dans lesquels la France et l’Europe cherchent à renforcer leur autonomie technologique.
L’offre de formation de l’ENSTA repensée pour la rentrée 2026
La rentrée 2026 marquera le lancement d’une offre de formation entièrement rénovée, bâtie sur les expertises complémentaires des deux campus et sur les besoins des entreprises partenaires. L’ENSTA espère former 700 ingénieurs par an d’ici 2033, tout en garantissant leur employabilité dans des secteurs en pleine mutation.
Les nouvelles formations de l’ENSTA pour la rentrée 2026
À l’occasion de sa refonte académique, l’ENSTA dévoile une offre de formation enrichie et tournée vers les besoins des industries de demain. Ces nouveaux cursus visent à former des ingénieurs capables d’évoluer dans des secteurs en pleine mutation : énergie, défense, mobilité, numérique et santé.
- Un nouveau diplôme d’ingénieur généraliste ENSTA : commun aux deux campus (Paris-Saclay et Brest), il propose 18 spécialisations couvrant les grands domaines scientifiques et technologiques de l’ingénierie moderne.
- Un diplôme conjoint ENSTA / ISAE-SUPAERO : dédié à la défense et à la sécurité, actuellement en cours d’accréditation CTI.
- Deux diplômes d’ingénieurs de spécialité ENSTA / Itii : accessibles par apprentissage, dans les domaines de la mécanique et des systèmes embarqués.
- Deux nouveaux parcours de spécialisation : centrés sur les mobilités intelligentes et l’architecture navale, proposés par apprentissage sur 18 mois après un diplôme d’ingénieur (en cours d’accréditation CTI).
Ces formations reflètent la volonté de l’ENSTA de répondre aux besoins croissants en compétences dans des domaines de pointe tels que la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la robotique, le quantique ou encore l’ingénierie pour la santé.
L’ENSTA, l’école des souverainetés
Avec cette refonte, l’ENSTA affirme son identité comme « l’école des souverainetés », un établissement formant des ingénieurs capables de contribuer à la souveraineté scientifique, technologique et économique du pays. Cette ambition s’accompagne d’une évolution des contenus pédagogiques : les notions de transition écologique et sociale sont désormais intégrées à l’ensemble des programmes, illustrant la volonté de relier innovation et responsabilité.
L’école conserve par ailleurs la diversité de ses voies d’accès (concours CPGE, prépas ATS, BUT, universitaires, internationaux) ainsi que la variété de ses statuts : étudiant, apprenti ou élève-militaire.
Recherche et innovation : l’ENSTA renforce l’Institut Polytechnique de Paris
L’intégration complète de l’ENSTA au sein de l’Institut Polytechnique de Paris marque aussi un tournant pour la recherche. Les équipes du campus de Brest rejoignent désormais les centres interdisciplinaires de l’Institut, enrichissant les travaux dans des domaines stratégiques : robotique autonome, sciences maritimes, matériaux ou mécanique des structures et des fluides.
Parmi les initiatives récentes :
- La création du Centre Interdisciplinaire Mers & Océan (CIMO), en partenariat avec l’IFREMER, l’AID et le SHOM ;
- Le lancement du master OFFWIND, dédié à l’éolien en mer, coporté avec l’École des Ponts ParisTech.
L’école investit aussi dans des infrastructures expérimentales de pointe : un bassin d’essai robotique à Brest et une volière à drones à Paris-Saclay, symboles d’une recherche résolument tournée vers les enjeux industriels et environnementaux de demain.