Code de la route mode d'emploi et fiche ultime

Code de la route 2024 : la fiche ultime pour avoir ton code

Au sommaire de cet article 👀

Code de la route 2024. Alors, ça y est. Tu t’es enfin motivée(e) à passer le permis de conduire et tu dois, avant de commencer tes heures, passer par la fameuse case « théorie ». Épreuve incontournable pour décrocher le précieux sésame, le Code de la route est souvent redouté(e). Entre la masse de connaissances à intégrer et la faible marge d’erreur dont bénéficie le candidat, le stress au moment de l’épreuve est généralement présent.

C’est pourquoi la team Au Futur décide aujourd’hui de te fournir les indispensables à connaître pour l’épreuve. Afin de t’éviter une crise de panique le jour-J. Si tu maîtrises cette fiche, il n’y a aucune raison pour que tu échoues durant l’épreuve. Prêt, feu, go… c’est parti 🏎️

Le Code de la route, qu’est-ce que c’est ?

Le Code de la route, également appelé « épreuve théorique générale » (ETG) est l’examen théorique que tu dois passer avant de t’atteler aux heures de conduite si tu veux obtenir ton permis de conduire. Autrement dit, c’est un examen obligatoire avant de commencer l’apprentissage par la pratique qui te permet d’acquérir un ensemble de connaissance en matière de règles de circulation, de signalisation et de sécurité routière utiles au moment de prendre la main sur un véhicule (voiture comme poids plus lourds).

L’examen du Code de la route

L’accessibilité

Tu peux passer ton code de la route dès l’âge de 16 ans révolus. Cependant, si tu le passes dans le cadre d’une formation en conduite accompagnée, alors tu peux le passer dès l’auge de 15 ans révolus.

Les révisions du Code de la route

Tu as deux options pour réviser le Code de la route :

  • Aller en auto-école ;
  • Suivre des cours en ligne sur Internet.

Dans ce dernier cas, tu débourses alors une petite somme (généralement quelques dizaines d’euros) sur un site spécialisé (Stych, Ornikar, En voiture Simone, etc.) qui te donne accès à des cours et des fiches de révisions pendant une durée limitée (généralement un an à partir du jour d’achat). Ainsi, tu peux réviser à ton rythme. Souvent, tu as aussi des examens blancs à la fin de chaque session pour te préparer au mieux à l’épreuve.

L’inscription

Une fois que tu estimes être prêt(e) à passer l’examen, tu t’inscris auprès de ton auto-école ou d’un bureau de poste assigné (si tu as suivi des cours en ligne) pour pouvoir passer l’épreuve. L’examen coûte 30 euros. Aussi, c’est une épreuve que tu peux repasser autant de fois que nécessaire, donc ne t’inquiète pas si tu échoues, pas de panique. Ça va faire un petit trou dans ton porte-monnaie, mais ce n’est pas une fin en soi 😉

  • Une photocopie de ta carte d’identité ou passeport valide ;
  • Le papier de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) où figure ton NEPH.

À noter : on te conseille d’ailleurs de faire ta demande de matricule NEPH dès que tu commences à réviser le Code de la route. En effet, ton matricule (indispensable pour t’inscrire au Code de la route) peut prendre plus ou moins de temps à arriver (compte en moyenne plusieurs semaines). Alors, si tu comptes passer ton code rapidement, ça serait dommage de rester bloqué à cause de ça.

Le déroulement de l’épreuve le Jour-J

Le jour de l’épreuve, tu te rends sur le lieu de l’examen un quart d’heure avant l’heure indiquée. Évidemment, tu ne tentes pas de tricher, car c’est une épreuve officielle et si tu te fais surprendre, tu es interdit(e) d’examen durant les 5 prochaines années. Ça serait dommage, non ?

Venu(e) avec ta convocation et ta pièce d’identité originale, tu réalises alors un QCM (Questionnaire à Choix Multiple) d’une petite demi-heure. Le contenu de l’épreuve ? 40 questions illustrées par des cas théoriques, des photos et des vidéos. Pour réussir l’examen, tu dois alors avoir 35 réponses justes au minimum.

Les résultats

Tout est automatisé, tu as alors les résultats directement sur ta boîte mail dans un délai de 1 heure à 24 heures maximum. Des fois, tu as même les résultats dans la demi-heure, ce qui est plutôt appréciable et qui évite des heures de stress injustifiées.

Lire aussi : Toutes les applications pour réviser le Code de la route

NEPH : comment obtenir ton matricule en tant que conducteur ?

NEPH : qu’est-ce que c’est ?

Le Numéro d’Enregistrement Préfectoral Harmonisé (NEPH) est un numéro de matricule qui t’est donné au moment de t’inscrire pour le permis de conduire. C’est un numéro unique composé de 12 chiffres et attribué par la préfecture de ton lieu de résidence.

Il est obligatoire pour t’inscrire à l’examen du Code de la route et c’est un numéro que tu dois précieusement conserver puisqu’il te suivra durant toute ta vie de conducteur(ice), une fois le permis en poche.

NEPH : comment faire ma demande ?

Si tu décides de passer l’examen du Code de la route dans une auto-école, alors sache que ton inscription en préfecture est incluse dans ton forfait. Autrement, tout est automatiquement transmis à l’ANTS et tu n’as rien à faire.

Par contre, si tu décides de passer ton Code de la route via une plateforme en ligne, sache que c’est à toi de faire ta demande en ligne sur le site de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS). C’est le seul et unique organisme qui peut délivrer ton NEPH. Pour ce faire, après avoir créé un compte, tu dois fournir les documents suivants :

  • Une photocopie de ta carte d’identité ou passeport valide (et si tu es mineur(e), une copie de celle de ton représentant légal) ;
  • Un justificatif de domicile (datant de moins de 6 mois) ou une attestation de votre hébergeur ;
  • Une photocopie de ton Attestation Scolaire de Sécurité Routière (ASSR2), si tu as moins de 21 ans. Et si tu as l’a perdue (ce qui peut arriver), tu peux alors faire une déclaration sur l’honneur en expliquant avoir passé ton ASSR2 ou l’ASR avec succès, mais l’avoir perdu.
  • Une photocopie de ton attestation de participation à la Journée de Défense et Citoyenneté (JDC), si tu as moins de 25 ans. Si tu ne l’as pas, tu peux (en fonction de ton cas) :
    • Montrer une Attestation individuelle d’exemption à la JDC (exemption) ;
    • Montrer une Attestation de situation administrative ou un duplicata (perte) ;
    • Montrer une Attestation provisoire (attente de convocation).
  • Une photo d’identité.

À noter : si tu es étranger(e), pense bien à joindre à ton dossier un titre de séjour ou la preuve que tu résides en France depuis au moins 6 mois.

Attention, petit conseil d’ami, pense bien à te relire avant de valider ta demande, car toute coquille ou petite erreur sur une donnée essentielle peut t’empêcher d’avoir ton NEPH. Aussi, sache que tu peux suivre l’évolution de ta demande directement sur le site de l’ANTS.

NEPH : temps d’attente et durée de validité

Tu peux compter quelques semaines avant de recevoir ton NEPH. Généralement, entre 3 semaines et un petit mois. C’est pourquoi on te conseille vivement de faire ta demande à partir du moment où tu commences à réviser le Code de la route ! Effectivement, si tu t’y mets à fond, les révisions peuvent te prendre uniquement quelques semaines (voire quelques jours). Ça serait alors dommage de rester bloqué(e) à attendre.

Aussi, le NEPH est un numéro que tu reçois par courrier électronique et que tu conserves tout au long de ta vie ! Alors, pas d’inquiétude quant à sa validité 😉

Lire aussi : Permis de conduire à 17 ans : c’est possible en 2024

Sécurité, vitesse, freinage, sanctions, etc. : que connaître par cœur ?

Les limitations de vitesse

Les limitations de vitesse varient selon plusieurs facteurs :

  • L’ancienneté du conducteur : jeune conducteur (A) / conducteur confirmé ;
  • Les voies de circulation ;
  • Les conditions météorologiques.

À noter : si tu rencontres un panneau de limitation sur ta route, c’est celui qui est prioritaire.

Tu peux donc retenir les limitations de vitesse ci-après :

  • Sur autoroute :
    • Conducteur confirmé : 130 km/h ;
    • Conducteur confirmé sous temps de pluie : 110 km/h ;
    • Jeune conducteur (permis probatoire) : 110 km/h ;
  • Routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central :
    • Conducteur confirmé : 110 km/h ;
    • Conducteur confirmé sous temps de pluie : 100 km/h ;
    • Jeune conducteur (permis probatoire) : 100 km/h ;
  • Autres routes ou sections de route avec deux voies de circulation pour le même sens :
    • Conducteur confirmé : 90 km/h ;
    • Conducteur confirmé sous temps de pluie : 80 km/h ;
    • Jeune conducteur (permis probatoire) : 80 km/h ;
  • Routes à double sens sans séparation centrale :
    • Conducteur confirmé : 80 km/h ;
    • Conducteur confirmé sous temps de pluie : 80 km/h ;
    • Jeune conducteur (permis probatoire) : 80 km/h ;
  • En ville : 50 km/h pour tout le monde.

À noter : lorsqu’il est impossible de voir la route à plus de 50 mètres, alors la vitesse maximale pour tous conducteurs est de 50km/h.

Le calcul des distances de sécurité, temps et réaction de freinage

La distance de sécurité

Durant l’examen du Code de la route, on pourra te demander de trouver la bonne distance de sécurité d’un véhicule à l’autre. Pour ce faire, tu multiplies le chiffre des dizaines de km/h par 6.

  • Distance de sécurité (DS) = chiffre des dizaines x 6
    • Donc, si tu roules à 50 km/h : DS = 5 x 6 = 30 mètres. Généralement, cela correspond à deux bandes d’arrêt d’urgence.

La distance parcourue pendant le temps de réaction

Retiens qu’il se passe une seconde entre une action et ta réaction. Donc, si tu veux calculer la distance parcourue durant cette seconde, tu multiplies le chiffre des dizaines de km/h par 3.

  • Distance parcourue durant le temps de réaction (DP) = chiffre des dizaines x 3
    • Donc, si tu roules à 50 km/h : DP = 5 x 3 = 15 mètres. Tu mets donc 15 secondes à réagir à la vue d’un obstacle. Tu mets le double, voire le triple si tu te trouves dans un état second (alcool, fatigue, médicament, etc.).

La distance d’arrêt

Pour calculer ta distance d’arrêt, tu multiplies ton chiffre des dizaines de km/h par lui-même.

  • Distance d’arrêt (DA) = chiffre des dizaines x chiffres des dizaines
    • Donc, si tu roules à 50 km/h : DS = 5 x 5 = 25 mètres. Tu mets donc 25 mètres à t’arrêter entre le moment où tu perçois l’objet et l’immobilisation complète de ta voiture.

Les infractions

Les contraventions

Il existe 5 classes de contraventions différentes rangées graduellement en fonction de leurs degrés de gravité. Tu as alors les contraventions pour :

  • Non-présentation des documents obligatoires dans le véhicule
    • Permis et carte grise : 11 € (1ere classe) ;
    • Attestation ou certificat d’assurance : 35 € (2e classe) ;

Et si tu ne les présentes pas sous les cinq jours à la préfecture de police, alors ta contravention passe à 135€ par document non présenté (4e classe)

  • Non-port de la ceinture de sécurité
    • Si tu es conducteur : 135 € / -3 points (4e classe) ;
    • Si tu transportes un passager mineur : 135 € (4e classe) ;
    • Si tu transportes un passager majeur : 135 € (4e classe).
  • Stationnement gênant, voire dangereux
    • Arrêt ou stationnement gênant : 35 € (2e classe) ;
    • Arrêt ou stationnement sur emplacement handicapé : 135 € (4e classe) ;
    • Arrêt ou stationnement très gênant : 135 € (4e classe) ;
    • Arrêt ou stationnement dangereux : 135 € / -3 points (4e classe).
  • Non-respect des règles de circulation du Code de la route
    • Conduite mettant en danger les autres usagers : 135 € / -3 points (4e classe) ;
      • non-respect des distances de sécurité ;
      • franchissement d’une ligne continue ;
      • dépassement dangereux ;
      • changement de direction sans avertir.
    • Non-respect de la priorité : 135 € / -4 points (4e classe) ;
      • feu rouge ;
      • stop ;
      • cédez le passage ;
      • priorité à droite ;
      • sens interdit.

À noter : en fonction de la gravité de l’acte, tu peux aussi encourir à une peine de suspension de permis de 3 ans maximum.

  • Utilisation du téléphone ou des oreillettes : 135 € / -3 points (4e classe) ;

À noter : si tu es surpris le téléphone en main en train de commettre une autre infraction, alors tu peux te faire suspendre ton permis jusqu’à 6 mois.

  • Dépassement des limitations de vitesse
    • < 20 km/h : 68 € / -1 point (3e classe) ;
    • < 20 km/h en ville : 135 € / -1 point (4e classe) ;
    • de 20 à 29 km/h : 135 € / -2 points (4e classe) ;
    • de 30 à 39 km/h : 135 € / -3 points (4e classe) ;
    • de 40 à 49 km/h : 135 € / -4 points (4e classe) ;
    • > 50 km/h : 1 500 € / -6 points et une comparution au tribunal.
  • Alcoolémie et/ou utilisation de stupéfiants
  • ≥ 0,2 g/l : 135 € / -6 points (4e classe) en permis probatoire ;
  • de 0,5 g/l à 0,8 g/l : 135 € / -6 points (4e classe) et suspension du permis de 3 ans maximum ;
  • ≥ 0,8 g/l : 4 500 € / -6 points et 3 ans d’annulation de permis, 2 ans d’emprisonnement et un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Aussi, le véhicule est immobilisé, sauf si un passager peut conduire.

Les délits

On appelle délit une infraction grave qui entraîne une comparution au tribunal. Parmi les nombreux délits que tu peux commettre, tu as :

  • Entrave à la circulation : 4 500 € / -6 points et 2 ans d’emprisonnement maximum ;
  • Refus d’obtempérer : 7 500 € / -6 points et obligation de suivre un stage de sensibilisation ;

À noter : en fonction de la gravité de l’acte, tu peux aussi te voir suspendre ton permis jusqu’à 3 ans maximum et mettre en fourrière du véhicule.

  • Délit de fuite : 75 000 € / -6 points et jusqu’à cinq ans de suspension de permis ;
  • Conduite sans permis : 15 000 € et 1 an d’emprisonnement maximum et (+ possible confiscation du véhicule, suspension de permis pendant 5 ans et travaux d’intérêts généraux) ;
  • Défaut d’assurance : 3 750 € / confiscation du véhicule et suspension de permis (+ possible intérêt général et dommages et intérêts si le conducteur est responsable d’un accident) ;

Enfant à bord : quel comportement adopter ?

La morphologie et l’âge de l’enfant que tu transportes déterminent le dispositif de transport que tu dois utiliser. Voici les comportements à adopter en fonction de son âge :

  • < 1 an : l’enfant est devant, côté passager, dans un siège, dos à la route avec l’Airbag passager désactivé (“off”).
  • ≤ 10 ans : l’enfant est derrière, et est transporté dans un dispositif homologué selon son poids :
    • < 13 kg : un lit nacelle ;
    • de 9 à 18 kg : un siège à harnais ou un siège réceptacle ;
    • de 18 kg à 36 kg : un rehausseur.

À noter : un enfant peut éventuellement se mettre à l’avant si toutes les places arrière sont occupées par des enfants de moins de 10 ans ou que les places arrière sont inutilisables ou sans ceintures, et donc dangereuses.

Documents : quoi avoir impérativement dans ta voiture ?

Pour ne pas être hors la loi, tu dois obligatoirement posséder dans ta voiture :

  • Ton permis de conduire (même sur toi) ;
  • L’attestation ou le certificat d’assurance du véhicule ;
  • La carte grise (certificat d’immatriculation) ;
  • Un gilet de sécurité (fluorescent) ;
  • Un triangle de sécurité.

À titre indicatif (même si vivement conseillé), tu peux également avoir :

  • Une boîte d’ampoules de rechange ;
  • Le constat amiable.

Mécanique et entretien : comment prendre soin de ton véhicule ?

Mécanique

Voici les bases de la mécanique à retenir pour l’épreuve du Code de la route :

  • Tableau de bord / Pare-brise ;
    • Un voyant rouge indique un danger : tu t’arrêtes et te rends chez un garagiste ;
    • Un essuie-glace (au minimum) est obligatoire sur un véhicule.
  • Huile ;
    • Un manque d’huile abîme le moteur, car cela entraîne : une forte chaleur dans le moteur, une déformation des pièces métalliques et une casse du moteur.
  • Pneus ;
    • Des pneus sous-gonflés risquent d’éclater et adhèrent moins à la route ;
    • Des pneus sous-gonflés font consommer plus de carburant ;
    • Des rainures au niveau des témoins d’usure (1,6 mm) m’indiquent que les pneus sont usés.

Entretien

Voici quelques techniques d’entretien du véhicule apprises en révisant ton Code de la route :

  • Je dois contrôler :
    • L’état de mes essuie-glaces ;
    • L’état de mes pneus.
      • Je vérifie l’usure avec les témoins d’usure et les rainures ainsi que la pression des pneus à mesurer en station-service (à froid).
    • Les niveaux d’huiles (huile moteur, liquide de frein, liquide de refroidissement, lave-glace) ;
      • Je les vérifie tous les 1 000 km pour augmenter la longévité du moteur et économiser du carburant.

Les aides à la conduite : comment te faciliter la vie ?

Voici les quelques inventions et aides à la conduite mises en place par les marques d’automobile et les ingénieurs du secteur pour faciliter ta conduite :

  • Une voiture à boîte automatique : Sans pédale d’embrayage, la conduite est bien plus simple.
    • Avec la fonction “Start & Stop”, tu démarres ta voiture sans problème.
    • Avec le bouton P (Park), tu te gares et pour l’enlever, tu appuies sur le frein.
  • L’ABS (Système de freinage antiblocage). Pour éviter le blocage des roues en cas de freinage d’urgence.
  • L’AFU (Aide au Freinage d’Urgence). De pair avec l’ABS, pour amplifier la force de freinage.
  • L’EPS (Electronic Stability Program). pour maximiser l’adhérence au moment des dérapages.
  • Les amortisseurs. Pour encrer le pneu sur le sol, sans l’altérer.
  • Les feux adaptatifs. À l’avant du véhicule, pour voir la route sans difficulté.
  • Le régulateur de vitesse. Pour maintenir une allure constante. Interdit de l’utiliser en ville, sur les petites voies et sous de mauvaises conditions météo.
  • Le limiteur de vitesse. Pour ne pas dépasser la vitesse maximale. Indispensable en ville.

Les premiers secours : comment sauver une vie ?

Une technique est obligatoirement enseignée durant les révisions du Code de la route : la méthode PAS, autrement dit, la méthode : Protéger, Alerter, Secourir. 

Arrivé(e) sur le lieu de l’accident, tu dois alors :

  • Protéger :
    • Tu mets les feux de détresse, ton gilet de sécurité et places le triangle de sécurité à 30 mètres du lieu de l’accident.
    • Tu effectues un diagnostic rapide de la situation.
    • Tu évalues l’état des victimes (respirations, mouvements, mémoire, etc.).
  • Alerter 
    • Tu appelles le 112 (d’une borne d’appel d’urgence pour être localisé(e) facilement, s’il n’y en a pas côté, de ton téléphone !).
    • Tu donnes quelques informations primordiales sur l’accident :
      • numéro de l’autoroute ;
      • sens de circulation ;
      • point kilométrique ;
      • état des victimes, etc.
    • Tu restes au téléphone jusqu’à ce qu’on te dise de raccrocher.
  • Secourir :
    • Tu déplaces une victime uniquement si elle est en danger réel et immédiat.
    • Tu ne retires pas le casque d’un motard.
    • Tu tentes de maintenir la victime au chaud et éveillée jusqu’à l’arrivée des secours.
    • Tu mets l’accidenté en PLS (Position Latérale de Sécurité) si elle ne montre aucune réaction, mais qu’elle respire.

À noter : ne pas s’arrêter sur un lieu d’accident est un délit répréhensible d’années d’emprisonnement et d’amendes pour non-assistance de personne en danger.

L’éco-conduite : comment adapter ma conduite aux problématiques environnementales ?

Conduire en éco-conduite te permet de réduire ta consommation de carburant. Divers réflexes de conduite peuvent te permettre d’adopter une éco-conduite. Tu peux par exemple :

  • Utiliser une voiture qui consomme peu. Pour ça, tu regardes l’étiquette énergie du véhicule qui permettent de connaître la consommation moyenne et le taux d’émission de CO2.
  • Bien entretenir sa voiture. Effectivement, un mauvais entretien du véhicule entraîne une surconsommation du carburant.
  • Conduire de manière détendue. Pareil, cela te permet d’éviter de trop faire crier le moteur. Une conduite brusque et tendue peut te faire dépenser jusqu’à 40% de carburant en plus.
  • Utiliser un GPS et un limiteur de vitesse. Dans le but de réduire les temps de trajets et donc la consommation de carburant.
  • Privilégier le vélo. Dès que tu te trouves en ville ou que tu effectues un déplacement de moins de 2 km.
  • Éviter d’allumer la climatisation, enlever le coffre de toit lorsqu’il n’est pas utilisé, conduire vite sans que cela ne soit nécessaire, etc.

Les chiffres à mémoriser pour l’examen

Voici quelques chiffres bons à connaître avant de te pointer à l’examen du Code de la route :

  • Chez les jeunes de 15 à 24 ans, ce sont les accidents de la route qui tuent le plus.
  • Les piétons et les motos (usagers vulnérables) sont les plus tués sur la route.
  • Les plus de 65 ans sont les piétons les plus tués sur la route
  • Les trois grandes causes d’accidents mortels sur la route sont :
    • La vitesse (32 %) ;
    • L’alcool (29 %) ;
    • La fatigue (10 à 20 %).
  • La nuit, tu as 7 fois plus de chance de faire un accident mortel que le jour.

Lire aussi : Nos conseils pour réussir ton permis de conduire

1 jeune 1 permis : le nouveau service du gouvernement pour connaître tes aides au permis

Un permis, c’est cher, alors avant d’avoir ton code de la route en poche, il est important que tu connaisses les multitudes d’aides au permis qui existe pour t’aider à la financer. Oui, on dit bien « multitudes », parce que tu vas voir qu’il en existe pas mal ! Après ça, hors de question de ne pas en profiter ! 

Effectivement, conscient du budget que cela demande à un jeune aux finances précaires et incertaines, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a, depuis le 21 mars 2024, mis en place le service 1 jeune 1 permis, de la plateforme 1 jeune 1 solution. Cette plateforme recense l’ensemble des aides financières au permis de conduire pour les jeunes. 

Composé d’un moteur de recherche, ce nouveau service permet de trouver les aides au permis de conduire les plus pertinentes selon ton profil et en fonction de ta localisation. Territorialisé, il tient aussi compte des aides proposées par les collectivités territoriales. C’est pourquoi, seul le code postal est nécessaire pour savoir à quelles aides tu as accès. Aussi, tu peux retrouver des conseils pour les permis et l’explication des démarches à suivre pas à pas. Une vraie mine d’or !

Pourquoi avoir créé « 1 jeune 1 permis » ? 

Le gouvernement souhaitait pallier l’asymétrie d’information en matière d’accès aux aides au financement du permis de conduire chez les jeunes, car encore aujourd’hui, trop de jeunes ne savent pas qu’il existe mille et une manières de financer son permis de conduire. Dès le lancement de « 1 jeune, 1 permis », ce sont pas moins de 458 dispositifs d’aides au permis qui sont recensés, à différentes échelles : 

  • 7 au niveau national ;
  • 16 au niveau régional ;
  • 80 au niveau départemental ;
  • 370 au niveau territorial.

À coup sûr, tu trouveras une aide pour ton cas de figure. Ce qui faut surtout retenir c’est qu’il existe un tas d’aides pour que tu puisses passer ton permis, donc même si de prime abord, la somme à débourser te démotive un peu, cela n’a pas intérêt de te refroidir pour autant, car on te garantit qu’au final, tu peux t’en sortir pour (nettement) moins chère ! Alors, pas d’excuses et va vite passer ce précieux sésame qui est toujours bon d’avoir.

Lire aussi : Les aides financières pour le permis de conduire

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