SVT : les réflexes

réflexes

Au sommaire de cet article 👀

Tu veux découvrir ce à quoi correspondent les réflexes ? Dans cet article, AuFutur t’apprend tout ce que tu dois savoir sur les réflexes pour les comprendre.

Les réflexes

Les réflexes myotatiques

On qualifie de réflexe une réponse musculaire prévisible, immédiate et involontaire à un stimulus. Parmi les réflexes, on trouve les réflexes myotatiques, contrôlés lors des examens cliniques pour s’assurer du bon fonctionnement du système nerveux. Ils correspondent à des réflexes d’étirements musculaires, ou au contraire de flexions, rapides et involontaires. Par exemple, le réflexe achilléen, stimulé par un coup sur la cheville, correspond à l’extension du tendon d’Achille (à l’arrière de la cheville) et donc du pied, de même que le réflexe rotulien entraîne un étirement de la jambe suite à un coup sur le genou. Parmi les réflexes de flexions, on trouve par exemple le fait de retirer son doigt ou sa main d’une source de chaleur en cas de brûlure. Les réflexes peuvent être innés (flexions et extensions musculaires) ou bien acquis.

Les arcs réflexes

Les réflexes se mettent en place par une suite de cinq éléments, constituant alors un arc réflexe : un récepteur sensoriel, la voie nerveuse sensorielle, le système nerveux central, la voie nerveuse motrice, et l’effecteur musculaire provoquant le mouvement. La mise en place du réflexe correspond ainsi à un circuit nerveux constitué de deux neurones interconnectés par une seule synapse, l’un sensitif, l’autre moteur (motoneurone) : cela forme alors un réflexe monosynaptique.

Constitution d’un neurone

Un neurone est une cellule nerveuse excitable et conductible fondamentale du système nerveux et impliquée dans la conduction et la transmission du message nerveux. Composé d’un corps cellulaire, de dendrites et d’un axone, les neurones sont reliés entre eux par des synapses qui leur constituent des zones de contact et d’échanges de l’information nerveuse. Plus précisément, les neurones sont impliqués dans la genèse, la transmission et la réception des influx nerveux le long des axones, des signaux électriques porteurs d’information. Les signaux électriques correspondent à une succession de potentiels d’action, qui sont une tension électrique excitant la membrane du corps cellulaire du neurone. Chaque potentiel d’action a les mêmes durée et amplitude. Plus leur nombre est grand, plus leur fréquence est importante, et donc plus le message nerveux correspondant est intense.

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Le codage du message nerveux sensoriel

Du stimulus à la moelle épinière

Le stimulus correspondant à l’extension ou la flexion d’un muscle dans un réflexe myotatique transmet un message nerveux dit sensoriel à la moelle épinière, fondamentale dans le système nerveux central. Dans le réflexe, seule la moelle épinière intervient : le cerveau n’a quant à lui aucun rôle. Le stimulus est perçu par le fuseau neuromusculaire composé de fibres musculaires. Le message nerveux sensoriel est transmis à la moelle épinière par le biais du nerf rachidien et des neurones sensoriels qu’il contient.

Des neurones sensoriels aux motoneurones

Dans la substance grise de la moelle, les neurones sensoriels transmettent le message sensoriel aux motoneurones via leur synapse : un neurotransmetteur est alors sécrété par excitation du neurone moteur, dont la fixation sur des récepteurs spécifiques de sa membrane plasmique provoque à son tour la création  d’un message nerveux, cette fois sous la forme d’une suite de potentiels d’actions transmis dans le motoneurone. Le message nerveux sensoriel est donc chimique et correspond à un ensemble de potentiels d’actions dont la fréquence est proportionnelle à l’intensité du stimulus initial.

La transmission du message nerveux moteur

Du motoneurone aux cellules musculaires

Une fois le stimulus initial transmis sous forme de message nerveux sensoriel aux neurones moteurs qui le codent en message nerveux sous forme de potentiels d’actions, les neuromoteurs transmettent à leur tour ces potentiels aux muscles effecteurs par le biais du nerf rachidien et de ses racines ventrales. De même qu’entre deux neurones, une synapse dite neuromusculaire, ou plaque motrice, forme la zone de contact entre le motoneurone et le muscle. La réception du message nerveux en provenance du neurone moteur induit la sécrétion par exocytose de l’acétylcholine, un neurotransmetteur dont les récepteurs se trouvent en surface des cellules musculaires.

Du potentiel d’action musculaire au mouvement musculaire

À la réception des potentiels d’action nerveux, les récepteurs d’acétylcholine sont traduits en potentiel d’action musculaire, sous l’effet de la dépolarisation des membranes des cellulaires musculaires. Ces potentiels d’action musculaires entraînent la sécrétion d’ions calciums au sein de la cellule musculaire : leur augmentation provoque la contraction musculaire.

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