Les échelles de biodiversité

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Au sommaire de cet article 👀

Dans cet article, nous faisons le point avec toi sur la biodiversité et les échelles de biodiversité, un chapitre important de sciences de la vie et de la Terre (SVT) au programme de la classe de seconde.

La biodiversité et l’étude du vivant

La biodiversité

La biodiversité correspond à l’ensemble des êtres êtres vivants, des règnes végétal, animal et bactérien peuplant la Terre.

La biodiversité s’appuie sur le concept d’écosystème, l’ensemble des organismes vivants (la biocénose) en interaction (le biotope) dans un milieu considéré, délimité dans l’espace et le temps.

L’étude du vivant

La biodiversité permet d’apprécier la diversité du vivant, littéralement. L’étude de la biodiversité permet effectivement de déterminer la nature des individus et leur effectif au sein d’une population dans un écosystème. Elle permet en outre d’établir une hiérarchie entre les organismes et d’étudier l’évolution biologique et quantitative des populations.

La génétique

Pour déterminer cette l’organologie des êtres vivants et ainsi la pratique de la phylogénie, les scientifiques s’appuient sur des critères génétiques : le génotype (ensemble des allèles, versions d’un gène, exprimant un paramètre, de l’infirmation génétique d’un individu), et le phénotype (ensemble des caractéristiques visibles d’un individu).

Trois niveaux d’étude

La biodiversité permet d’étudier la diversité du vivant selon trois niveaux : diversité des écosystèmes, des espèces, au sein des espèces. Cela correspond aux échelles de la biodiversité.

Les écosystèmes

Comme nous l’avons vu, un écosystème est défini par un ensemble d’individus interagissant dans un milieu considéré. Les écosystèmes peuvent être divisés en sous-ensembles selon la zone géographique et les critères physico-thermiques souhaités.

Plusieurs écosystèmes peuvent ainsi être définis, de natures continentales ou marine, au sein desquels on peut apprécier la diversité des types d’organismes : c’est la diversité des espèces.

La diversité peut être étudiée à différentes échelles. On peut ainsi étudier la diversité au niveau des écosystèmes, qu’ils soient continentaux (forêt tempérée, désert, etc.) ou marins (écosystèmes benthiques, au fond des mers, ou pélagiques, de pleine mer). Dans un écosystème, il est possible alors de caractériser la diversité spécifique, c’est-à-dire la diversité des espèces. Au sein d’une même espèce, on peut caractériser la diversité des individus, appelée diversité phénotypique. Le phénotype est l’ensemble des caractéristiques d’un individu. Dans une espèce, la diversité phénotypique peut être due à l’environnement ou à la diversité génétique des individus. Ainsi, la diversité phénotypique d’une espèce repose sur la diversité génétique.

Les espèces

Une espèce est définie par un ensemble d’organismes vivants partageant des caractéristiques génétiques communes et étant apte à se reproduire entre eux tout en donnant naissance à une descendance viable et également fertile. L’interfécondité est donc un paramètre biologique essentiel pour définir une espèce.

Pour définir une espèce, il faut donc que l’information génétique de chaque individu soit en partie commune. L’apparition de nouveaux caractères permet notamment de déterminer l’apparition d’une nouvelle espèce.

Au sein des écosystèmes, il existe donc plusieurs espèces, d’où la diversité des espèces. Ces espèces peuvent être catégorisées en sous-espèces.

Par exemple, au sein d’un écosystème marin, on peut trouver plusieurs espèces telles que les poissons, les crustacés, les algues, etc. Les crustacés se distinguent en deux sous-groupes, deux sous-espèces : ceux supérieurs et ceux inférieurs.

Les races

De même que les écosystèmes, les espèces se divisent en sous-espèces, que l’on peut aussi diviser en plusieurs types d’individus : les races.

Une race correspond à une subdivision de l’espèce, selon des critères physiques, dont notamment morphologiques, culturels et géographiques, mais partageant des caractéristiques génétiques communes. L’aspect géographique est à prendre en compte pour définir une race, car les évolutions génétiques y sont très souvent liées.

Pour reprendre l’exemple des crustacés, l’espèce se subdivise en deux sous-espèces, crustacés inférieurs et crustacés supérieurs. Les crustacés supérieurs se subdivisent en plusieurs groupes tels que les eucarides, qui se divisent également en décapodes et euphausiacés, tels que les homards. On trouve les homards européens et les homards américains.

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