SVT : la dynamique de la lithosphère

lithosphère

Au sommaire de cet article 👀

Dans cet article, nous faisons le point avec toi sur un élément clé de ton programme de spécialité SVT en classe de première : la structure de la Terre, et les mouvements des plaques tectoniques.

La structure terrestre

Lithosphère, asthénosphère

La structure de la Terre se divise en une partie superficielle, la croûte terrestre à la fois continentale et océanique, et une structure profonde, composée du manteau puis du noyau.

La lithosphère correspond à la fois à la croûte, et au manteau supérieur. Elle est située au-dessus de l’asthénosphère, qui complète le manteau supérieur, s’étendant jusqu’à environ 700 kilomètres de profondeur sous la surface de la planète.

Les mouvements lithosphériques

La lithosphère est une couche structurelle dynamique : elle est formée de plaques lithosphériques en mouvement, sur une partie lithosphérique rigide, dont le support est l’asthénosphère sous-jacente.

Plus exactement, elles correspondent aux plaques tectoniques, et sont délimitées par des zones dites actives en raison de la présence d’activité sismique ou volcanique.

La dérive des continents

La Dérive des Continents n’est pas seulement le nom de l’un des volets de L’Âge de Glace : elle a été définie par l’astronome et météorologue allemand Alfred Wegener au début du XXe siècle. Il explique plus particulièrement que les continents connus aujourd’hui n’en formaient qu’un seul aux origines, et qu’ils se seraient séparés puis auraient dérivé.

Avant dérive, les continents auraient alors formé un supercontinent : la Pangée, il y a environ 200 millions d’années.

A noter que l’on parle de supercontinent quand une aire continentale est composée de plusieurs aires plus petites, appelées des cratons.

A la fin des années 1960, cette théorie est étoffée et justifiée par des apports scientifiques portant sur la tectonique des plaques, dont par exemple leurs mécanismes de déplacements.

Lire aussi : La structure du globe terrestre

Les mouvements tectoniques

Les plaques en mouvement constant

En plus des connaissances liées à la structure de la Terre, les appareils et moyens techniques modernes, tels que le traçage GPS, permettent de définir précisément les mouvements tectoniques : les plaques se déplacent ainsi de plusieurs centimètres par an, dans un sens comme dans l’autre. C’est-à-dire que les plaques peuvent s’éloigner, se rapprocher, ou même entrer en collision. On dit respectivement qu’elles convergent, divergent, ou entrent en collision. Chaque type de mouvement a des caractéristiques propres.

L’écartement des plaques : la divergence

Les continents peuvent diverger l’un de l’autre : c’est ce qui s’est passé avec le démantèlement de la Pangée.

Il existe des chaînes montagneuses océaniques : ce sont les dorsales océaniques, par opposition aux plaines abyssales. Ces chaînes opèrent une frontière de divergence entre deux plaques lithosphériques, créant ainsi un rift, par lequel du magma en provenance du manteau s’échappe et forme des dépôts en refroidissant. Ces accrétions océaniques forment la dorsale et la croûte océanique, qui mécaniquement repoussent les deux plaques en contact, opérant également l’ouverture des océans.

Le rapprochement des plaques : la convergence

La séparation entre une plaque océanique et une autre, ou une plaque continentale, est une fosse océanique. Le phénomène d’accrétion cité plus haut permet l’expansion de la croûte océanique, dont la partie en contact avec la fosse plonge par son biais sous la croûte continentale. Ce phénomène est appelé subduction, et se produit donc en zone de subduction.

La divergence et la convergence des plaques ne sont pas forcément proportionnelles : la croûte peut donc plonger suffisamment sous le continent et dans l’asthénosphère, pour que la surface océanique concernée soit réduite, menant ainsi les plaques à se rapprocher.

La formation de montagnes : la collision

La création d’une montagne résulte de la collision entre deux plaques continentales, ou de la subduction d’une plaque sous une autre. La superposition ou la rencontre des plaques, couplées à des pressions particulièrement fortes, entraînent un soulèvement de la croûte et la déformation des roches, formant la base des montagnes.

L’accumulation sédimentaire permet au fil des années de créer de hauts massifs montagneux. À noter que des chaînes montagneuses sont un ensemble de montagnes formant une ligne de longueur supérieure à la largeur. Un massif montagneux est un ensemble de montagnes dans une même zone, sans qu’elles soient issues de la même chaîne.

La collision entre deux plaques est un phénomène extrême de rapprochement, souvent couplé à la disparition complète d’un océan. On pense par exemple que la mer Noire, enclavée entre l’Europe, le Caucase et l’Anatolie, correspond aux vestiges d’une mer océanique appelée Téthys, s’étant fermée par subduction ou collision des plaques africaines et eurasiatiques, ayant aussi conduit à la formation de l’Himalaya et des Alpes.

Lire aussi : SVT : Le temps et les roches

Tu veux plus d’informations et de conseils pour réussir tes examens et trouver ton orientation ? Rejoins-nous sur Instagram et TikTok !

Rejoins la communauté AuFutur !

Reçois directement dans ta boîte mail toutes les infos à connaître pour réussir  ton bac et préparer ton orientation !

Découvre notre
Guide Parcoursup 2025 🚀

Besoin d’un éclaircissement sur Parcoursup ? Une question ? Nous répondons à toutes tes interrogations dans notre Guide Parcoursup 2025. Calendrier, phases, conseils, etc. Tout ce que tu dois savoir sur la procédure se trouve dans ces quelques pages.