Thème BTS métiers de l’audiovisuel

BTS métiers de l’audiovisuel : thème de la session 2024

À lire dans cet article :

En cette nouvelle rentrée scolaire, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) a publié un bulletin officiel dévoilant le thème sur lequel les étudiants en BTS métiers de l’audiovisuel devront se pencher pour l’année 2024. Il s’agit du thème « Le corps », retenu pour la session 2023 il est prolongé pour celle de 2024. C’est une information importante pour les étudiants afin de les préparer au mieux pour la réussite de leur futur diplôme.  

Le thème de culture audiovisuelle et artistique du BTS métiers de l’audiovisuel

Ce programme de culture audiovisuelle et artistique s’applique à tous les élèves du BTS métiers de l’audiovisuel.

Au programme de « culture audiovisuelle et artistique » la thématique du « corps » sera donc étudiée durant les deux années de formation à travers une dizaine de références.

La bibliographie et la filmographie indicatives permettent de travailler sur les axes suivants :

  • Les représentations du corps dans les arts et dans les médias ;
  • L’imaginaire et l’imagerie du corps et leur portée anthropologique ;
  • La place du corps de l’auteur dans l’acte de création ; celle du corps du spectateur dans la réception.

 

Lire aussi : Parcoursup : Comment les dossiers sont-ils sélectionnés en BTS ?

Les supports de référence pour le thème « Le corps »

Les textes de référence

Vincent Amiel, Le Corps au cinéma, Keaton, Bresson, Cassavetes, PUF, 1998

Daniel Arasse, L’annonciation italienne, une histoire de la perspective, Hazan, 1999

Paul Ardenne, L’image corps. Figures de l’homme dans l’art du XXème siècle, 2001, Editions du Regard

Raymond Bellour, Le Corps du cinéma, P.O.L., 2009

Nicole Brenez, De la figure en général et du corps en particulier, de Boeck, 1998

Philippe Comar, Les images du corps, collection Découvertes Gallimard n°185, 1993

Georges Didi-Huberman, Ouvrir Vénus, collection Le Temps des images, Gallimard, 1999

Stéphane Dumas, Les Peaux créatrices. Esthétique de la sécrétion, Klincksieck, 2014

Umberto Galimberti, Les Raisons du corps, traduit de l’italien par Marilène Railo, Grasset-Mollat, 1998

Olivier Mongin, Éclats de rire. Variation sur le corps comique, Essai sur les passions démocratiques III, Éditions du Seuil, 2002

Claude Reichler (dir.), Le Corps et ses fictions, Les Éditions de Minuit, 1983

Les textes littéraires et les romans graphiques

Samuel Beckett, Oh les beaux jours (1961) ou Fin de partie (1957)

Théophile Gauthier, Arria Marcella, 1852, ou La Morte amoureuse, 1836

Hervé Guibert, Le Protocole compassionnel, 1993, Gallimard

Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires, ed « J’ai lu », 2019

Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, I, 5, « Quasimodo »

Edouard Louis, Qui a tué mon père, Seuil, 2018

Clément Marot, Blasons anatomiques du corps féminin, suivi des Contreblasons, GF Flammarion, 2016

Michel de Montaigne, Essais, III, 13, « De l’expérience »

Ovide, Les Métamorphoses, 1er siècle

Edgar Allan Poe, Le Portrait ovale, 1842

Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne, 1818

Joy Sorman, La Peau de l’ours, 2014, Gallimard

Bastien Vives, Polina (roman graphique), Casterman, 2011

Les documents iconographiques et les références plastiques

Aux origines du cinéma scientifique et de la photographie, Cnrs images, 1984-1989

Marina Abramovics, The artist is present, Moma, 2010, ou Rythm O

Francis Bacon, Études du dos d’homme, éléments d’un dyptique, 1970

Joseph Beuys, I like America and America likes me, 1974

Eugène Delacroix, La Mort de Sardanapale, 1827

Léonard De Vinci, L’homme de Vitruve ou le Modulor, 1948, (Le Corbusier)

Masacio, Adam et Eve chassés du paradis, 1425

Félix-Jacques Moulin, la série des Nus allongés, 1852

Ron Mueck, Wild man, 2005

Auguste Rodin, Danseuses (sculptures et dessins)

Pierre Paul Rubens, Le Christ à la paille, 1618 ou Les trois Grâces, 1630-1635

Niki de Saint-Phalle, Hon/Elle, 1966

Cindy Sherman, les séries Civil war ou Sex pictures

Joel-Peter Witkin, Photopoches, n° 49, 2008

 Les documents filmiques et audiovisuels

Alexandre Aja, Oxygène, 2021

Mathew Barney, Cremaster 4, 1994

Sophie Bruneau, Marc Roudil, Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, 2005

Alain Cavalier, Irène, 2008

Jérémy Clapin, J’ai perdu mon corps, 2019

Clément Cogitore (mise en scène de.), Les Indes galantes de J-P. Rameau, 2017

David Cronenberg, La Mouche, 1986

Claire Denis, Beau travail, 1999

De Palma, Body Double, 1984

Paul Greengrass, La mort dans la peau, 2004

Hervé Guibert, La Pudeur et l’impudeur, 1992

David Lynch, Elephant man, 1980

 Kiyoshi Kurosawa, Le Secret de la chambre noire, 2016

Im Kwon-taek, Ivre de femmes et de peinture, 2002

Louis Malle, Humain trop humain, 1974

Mamoru Oshii, Avalon, 2001

Jacques Rivette, La Belle Noiseuse, 1991

Albert Serra, La Mort de Louis XIV, 2017

Jacques Tourneur, La Féline, 1942

Billy Wilder, Certains l’aiment chaud, 1959

Ryan Murphy, Nip/Tuck, (saison 1), 2003

Steven Soderbergh, The Knick, (saison 1), 2014

 

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