Dévoilé le mercredi 22 juin dernier, le classement Leiden 2022 confirme le rayonnement de la France au niveau international. Le pays de Pierre Curie compte cette année 30 établissements dans le classement de l’université néerlandaise, signe de son grand potentiel scientifique.
Qu’est-ce que le classement Leiden ?
Tu ne le connais peut-être pas encore, mais le classement Leiden tient son nom de l’université Leiden des Pays-Bas. Créé en 2011 par le Center for Science and Technology Studies (SWTS) de l’université, il mesure la notoriété scientifique des établissements et leur collaboration en recherche.
Pour cette édition 2022, le classement Leiden recense 1 318 établissements du monde entier qu’il étudie selon plusieurs critères de qualité :
- Le volume de publications et leur impact ;
- Le degré de collaboration ;
- Le degré d’ouverture des articles scientifiques ;
- La part de femme parmi les auteurs.
Le classement s’intéresse à cinq champs disciplinaires : médecine, physique, sciences de la vie et de la Terre, mathématiques et sciences humaines et sociales.
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Les universités françaises dans le classement Leiden
Parlons du classement maintenant ! En ce qui concerne le critère « impact des publications », la France compte 13 établissements dans le top 500, 4 dans le top 200 et 1 dans le top 100. Le pays se place alors à la 9ème position mondiale (comme en 2021) sur la base du nombre d’établissements présent dans le top 500, derrière la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Corée du Sud, l’Australie, le Canada et l’Italie.
Ce que tu dois retenir : Sorbonne Université est la première université française du classement pour ce qui est de l’impact de ses publications. Elle se situe à la 14ème place au niveau européen et à la 97ème place au niveau mondial. Arrivent ensuite l’Université Paris Saclay à la 112ème place mondiale, l’Université de Paris Cité à la 115ème place et Aix-Marseille Université à la 194ème place, permettant alors à la France de conserver 4 établissements parmi les 200 meilleures universités mondiales.
La France n’a également pas à rougir de ses positions en ce qui concerne le « degré du publications en collaboration ». En effet, l’université Toulouse INP y décroche la 5ème place mondiale avec 98,6% des publications en collaboration.
Le « degré d’ouverture des articles scientifiques », quant à lui, recense Sorbonne Université à la 76ème place du classement avec 79% des publications en open access. Enfin, pour ce qui est de la « part des femmes parmi les auteurs », l’Université Sorbonne Paris-Nord se distingue avec 40,8% de femmes auteurs.
Si tu souhaites consulter le classement dans son intégralité, n’hésite pas à te rendre à ce lien.
