La poésie (du verbe grec poiein signifiant “créer”) est un genre littéraire très ancien qui a connu de nombreuses évolutions au fil des siècles. Pour bien analyser un texte poétique, il faut connaître les grandes caractéristiques de la poésie de chaque époque.
Tu pourras savoir quels mots-clés employer et comment analyser un texte poétique en fonction de l’époque à laquelle il a été écrit même si attention, chaque texte garde sa spécificité (un texte du XVIIIe ne présente pas forcément toutes les caractéristiques de la poésie du XVIIIe).
Dans cet article, nous te proposons un court résumé de l’évolution du genre poétique au cours des siècles.
La poésie au Moyen-Âge
La poésie médiévale est multiforme.
La poésie épique ou la chanson de geste
Il s’agit d’un long récit en vers relatant des actions héroïques et des épopées, souvent légendaires, de rois ou de chevaliers. Ces poésies étaient souvent chantées en public et accompagnées de musique.
Les thèmes de la guerre et de l’amour courtois sont fréquemment abordés. Le registre est souvent épique et parfois dramatique.
Exemple
La chanson de geste la plus connue est La Chanson de Roland. Elle relate le combat de Roland et de son armée à la bataille de Roncevaux, combat à la suite duquel le chevalier mourra abandonné. Son auteur est inconnu.
La poésie lyrique
Chansons rythmées et accompagnées de musique, davantage diffusées en langue d’oc, elles sont composées et interprétées par des troubadours. Dans tous ces poèmes, s’exprime un “je” lyrique qui exprime ses sentiments, souvent amoureux.
Les thèmes de l’amour, de la nature et de la littérature courtoise y sont centraux. On y retrouve :
- des apostrophes, des phrases exclamatives ;
- des pronoms personnels et possessifs à la première personne ;
- le champ lexical des sentiments et de l’amour ;
- des effets musicaux comme les allitérations ou assonances.
Au XIVe siècle apparaissent de nouvelles formes de poésie, caractérisées par une attention plus grande portée à la composition. Parmi elles :
- le rondeau (forme de poésie musicale, à forme fixe) ;
- la ballade (trois couplets et une demi-strophe nommée “envoi”).
Exemple
François Villon est le poète français le plus connu de la fin du Moyen-Âge, surtout pour ses ballades.
Le poète Rutebeuf est un poète et trouvère. Il a signé des poèmes qui mettent en scène les sentiments du “je” et reflètent souvent la pauvreté et la misère de son époque. Ses poèmes sont parfois satiriques et dénoncent l’hypocrisie de son temps.
Extrait de “La Pauvreté”
“Je ne sais par où je commence,
Tant ai de matière abondance
Pour parler de ma pauvreté.
Par Dieu vous prie, franc roi de France,
Que me donniez quelques subsides,
Ainsi ferez grand’charité”
La poésie à la Renaissance
La Renaissance se caractérise par une rupture avec le Moyen-Âge et un retour à l’Antiquité.
Poésie engagée
Certains auteurs s’inspirent de la poésie du Moyen-Âge pour créer une poésie plus personnelle. C’est le cas de Clément Marot, considéré comme un des premiers poètes français modernes. Il a notamment mis en vers des psaumes de la Bible et a diffusé l’usage du sonnet.
Certains poèmes de La Renaissance sont également des poèmes engagés : ils défendent une cause.
Exemple : Les Hymnes de Ronsard, célébrations de l’Histoire et réflexions philosophiques (sur la politique, la Justice). L’importance de la poésie engagée s’explique par le contexte politique des guerres de religion.
La Pléiade
Mais l’Histoire de la poésie du XVIe siècle est surtout marquée par un groupe de poètes : La Pléiade (d’abord appelée Brigade).
Qui ?
Un groupe de sept poètes français humanistes réunis sous l’égide de Jean Dorat, helléniste et écrivain. Le groupe comprend :
- Pierre de Ronsard : chef de file de La Pléiade, surnommé le “Prince des poètes”, il est surtout connu pour ses sonnets et sa poésie engagée et lyrique ;
- Joachim du Bellay : auteur d’un manifeste pour le mouvement : Défense et illustration de la langue française et de célèbres sonnets élégiaques : Les Regrets ;
- Rémi Belleau, Jacques Peletier du Mans, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard, Étienne Jodelle.
Pourquoi ?
Ces poètes veulent :
- diffuser le savoir et la connaissance humaniste et faire reculer le “Monstre ignorance” ;
- rompre avec la poésie médiévale et favoriser le retour aux œuvres de l’Antiquité et diffuser la culture antique ;
- utiliser la langue française plutôt que le latin (qui était la langue des textes littéraires de l’époque) et enrichir et renouveler la langue ;
- faire de l’usage langue française un moyen d’unifier le pays (en s’inspirant pour cela de l’italien).
Ces idées sont exprimées dans le texte de Joachim du Bellay, Défense et illustration de la langue française, considéré comme un manifeste du mouvement.
Les caractéristiques de la poésie de la Pléiade
Une poésie élégiaque
L’élégie (littéralement “chant de deuil”) désignait sous l’Antiquité un poème composé d’hexamètres et de pentamètres dactyliques. Elle a donné naissance à un genre caractérisé par l’expression de la souffrance et de la mélancolie (souffrance amoureuse, souffrance liée à la mort, etc.).
Les thèmes principaux sont la mort, la fuite du temps, l’amour et la nature.
On y retrouve parfois des figures de style et construction comme les phrases exclamatives, l’expression d’un “je” lyrique, la métaphore pour traduire les souffrances du poète…
Exemples
Les poèmes des Regrets de Du Bellay.
Le sonnet de Ronsard “Quand vous serez bien vieille” (Sonnets pour Hélène, 1578)
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Des formes poétiques qui rompent avec celles du Moyen-Âge
Les poètes de la Pléiade rédigent avant tout :
- des alexandrins : un vers formé de 12 syllabes séparées à l’hémistiche (la moitié du vers) par une césure ;
- des sonnets : poème de forme fixe comportant 2 quatrains (strophe de quatre vers) et 2 tercets (strophe de trois vers) ;
- des odes : poème lyrique de sept strophes, célébrant un individu ou une action. C’est un genre populaire dans l’Antiquité : il est pratiqué par Homère; Pindare, etc.
Exemples
Ronsard a rédigé des Sonnets dédiés notamment à trois femmes : Marie, Hélène et Cassandre.
Il y évoque notamment la fuite du temps, la nature, l’amour et la femme aimée, les souffrances amoureuses.
La poésie aux XVIIe et XVIIIe siècles
Poésie classique
Le XVIIe siècle est la période de la poésie classique.
Dans son poème didactique L’Art poétique, Nicolas Boileau écrit qu’un poème doit se rapprocher au plus près de la vérité, respecter des codes précis (aborder des thèmes comme l’amour ou la nature) et des règles de versification rigoureuses.
Poésie baroque
Opposée à la poésie classique, elle refuse les codes stricts du classicisme et se caractérise par un goût pour les images, les symboles, les contrastes et la préciosité du langage.
Le terme vient du portugais barroco (qui signifie “perle de forme irrégulière”) et désigne aussi un courant littéraire et architectural caractérisé par la profusion, l’ornementation et l’abondance des procédés esthétiques.
Exemple
Agrippa d’Aubigné dénonce la persécution des protestants durant les guerres de religion. Dans Les Tragiques, il livre des textes et pamphlets satiriques à visée polémique. Le registre est souvent lyrique et épique.
Poésie didactique
Le XVIIe siècle est aussi celui des Lumières qui prône la diffusion de la connaissance. La poésie est donc parfois didactique : elle vise à transmettre un savoir pour instruire le lecteur. Les figures de style sont semblables à celles du genre argumentatif.
La fable
Outre ces deux genres très codifiés, la fable est un court récit fictif, parfois rédigé en vers, qui illustre une vérité morale. La fable est souvent allégorique et on y retrouve des figures de style comme la personnification.
La fable est une forme d’apologue (court récit didactique, démonstratif et plaisant, duquel se dégage une morale).
En guise d’exemple, bien sûr, Les Fables de La Fontaine.
NB : on considère que le père de la fable est Ésope, un écrivain humaniste de la Renaissance.
Au XVIIIe, la poésie évolue peu, mais est marqué par le contexte politique troublé.
On peut citer une figure marquante : André Chénier : auteur de poèmes philosophiques et politiques, il s’inspire de l’Antiquité et de la poésie classique ainsi que du contexte révolutionnaire. Il est considéré comme un des précurseurs du romantisme.
La poésie au XIXe siècle
Le siècle est très riche en termes de poésie. Plusieurs mouvements poétiques se succèdent.
Au début du siècle : le romantisme
Le romantisme est un mouvement littéraire et pictural qui naît en Europe (en Angleterre et Allemagne) fin XVIIIe. Ce mouvement prône une rupture avec le classicisme ainsi que :
- l’expression des états d’âme de l’artiste (souvent la recherche d’un idéal, la souffrance et la mélancolie) : importance du lyrisme et de l’élégie ;
- la supériorité des sentiments sur la raison ;
- un goût pour le sublime, le fantastique, le rêve et le mystère et l’exotisme ;
- la musicalité et la rupture avec les codes de la poésie classique ;
- des allusions à la mythologie.
cf. Lamartine : “Je suis le premier qui ai fait descendre la poésie du Parnasse, et qui ai donné à ce qu’on nommait la muse, au lieu d’une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du cœur de l’homme” – préface des Méditations poétiques
La poésie romantique est marquée par un contexte politique troublé. Plusieurs poètes romantiques pensent que le poète est un être supérieur qui doit avoir un rôle politique et guider la société.
cf. Hugo : “Peuple! Écoute le poète, lui seul a le front éclairé”
Les poètes romantiques :
- Chateaubriand : il évoque dans sa poésie les thèmes de la nature et les sentiments du “je”. Il théorise le ” vague des passions “, sentiment romantique par excellence.
- Lamartine : précurseur du romantisme, également homme politique, il est l’auteur des Méditations poétiques, recueil de poèmes élégiaques, politiques et métaphysique qui marque une rupture dans l’histoire de la poésie : désormais, ce sont les sentiments humains qui ont une place centrale.
- Alfred de Vigny : auteur des Nuits (plusieurs poèmes lyriques), il exprime son mal-être et sa souffrance.
- Alfred de Musset : il théorise un “mal du siècle” : une forme de désenchantement et de mélancolie pour les jeunes gens élevés sous les Lumières qui connaissent désormais un siècle troublé.
- Victor Hugo : il rédige des poèmes variés (lyriques, engagés et politiques, épiques ou philosophiques) souvent caractérisés par l’union du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il rédige Les Contemplations (recueil de poèmes lyriques et parfois métaphysiques sur les thèmes de l’amour de la mort, dédié à sa fille Léopoldine morte noyée) et Les Châtiments (recueil de poèmes satiriques écrit durant l’exil de Hugo, et visant à discréditer l’empereur Napoléon III).
- Gérard de Nerval : il écrit dans Les Chimères des sonnets hermétiques (difficiles à comprendre) et accorde une grande importance au rêve et au mystère.
Ensuite : le Parnasse
Le Parnasse naît en réaction au romantisme. Plutôt que de se concentrer sur l’expression lyrique de ses sentiments, le poète doit accorder davantage d’importance au travail formel. La poésie doit d’abord être objective et descriptive, non engagée, et s’inspirer des auteurs antiques.
Ce mouvement est porté par Théophile Gautier, Théodore de Banville, Baudelaire et Leconte de Lisle.
Ces auteurs théorisent “l’art pour l’art” : l’art n’a pas d’utilité politique ou morale, mais doit rechercher la beauté formelle et n’a pas d’autre fin que lui-même.
Gauthier expose cette théorie dans la préface à Mademoiselle de Maupin.
À la fin du siècle : vers le symbolisme
À la fin du XIXe, plusieurs poètes majeurs ont une conception nouvelle de la poésie.
Baudelaire :
Il est l’héritier du romantisme et précurseur du symbolisme. Il explore l’idée du poète qui n’a pas sa place dans la société moderne (cf. le poème “L’Albatros“) ainsi que les thèmes du Spleen et de l’Idéal (“Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan“) prône la recherche du Beau à partir de la réalité (“Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or.” / poème À une Charogne dans lequel il décrit une Charogne). L’imagination est pour lui la ” reine des facultés ” et la poésie doit exprimer les sensations (“Quel est celui de nous qui n’a pas rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale (…) assez souple (…) pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme ? “).
Une œuvre majeure : Les Fleurs du mal
Rimbaud veut rompre avec la poésie traditionnelle pour définir sa nouvelle ambition politique : embraser l’univers par un langage poétique renouvelé. Il veut faire du poète un créateur, un voyant, un mage devant entraîner ses contemporains (” donc le Poète est vraiment voleur de feu “).
Il faut trouver un langage en rapport avec la nature des choses, capable de parler directement à l’âme, une forme neuve pour rapporter ce qu’a vu le poète : “Trouver une langue. (…) Cette langue sera de l’âme pour l’âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs”.
Une oeuvre majeure : Une saison en enfer et sa “lettre à Izambard” dans laquelle il expose sa vision de la poésie
Poète et critique d’art, il initie un renouveau de la poésie et est une figure clé du symbolisme, mouvement littéraire et artistique né en réaction au romantisme et au Parnasse. Pour les symbolistes :
- la réalité renvoie à une idée abstraite que la poésie doit cerner et exprimer ;
- il y a une correspondance entre les objets, les sons, les couleurs (cf. le poème Correspondances de Baudelaire, ou le poème “Voyelles” de Rimbaud : “A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu”).
Ses poèmes sont caractérisés par un certain hermétisme.
Influencés par le mouvement du Parnasse, ses poèmes sont marqués par le lyrisme et la mélancolie. Il accorde une grande importance au rythme et à la musicalité de ses textes : il est connu pour son usage du vers impair et son attention à la syntaxe et aux sonorités (allitération, assonances). On retrouve l’attention à la forme prôné par le mouvement du Parnasse.
Une œuvre majeure : Les Poèmes saturniens.
La poésie au XXe siècle
Le siècle est marqué par l’usage du vers libre et par plusieurs figures et de nouvelles formes de faire de la poésie.
Quelques figures clés
Apollinaire : entre tradition et modernité, précurseur du surréalisme, il accorde une place clé à l’imagination. Le poème doit être un moyen pour le poète de communiquer ses sentiments.
Il prône aussi un renouvellement formel de la poésie (vers libre, calligrammes : poème disposé sous forme de dessin).
Une œuvre majeure : Alcools. Le poète réécrit les mythes anciens, joue avec les traditions poétiques et la syntaxe et invente une nouvelle forme poétique.
Robert Desnos : poète engagé, affilié au mouvement surréaliste, il écrit des poètes pendant la Résistance et sera déporté en camp de concentration.
René Char : poète engagé et résistant, il écrit des œuvres discontinues, avec peu de ponctuation et d’unité. Il interroge les thèmes universels de l’amour, de la mort et de l’oubli.
Le surréalisme
Ce mouvement littéraire et artistique se caractérise par la place accordée au rêve et à l’inconscient, qu’il faut délivrer du contrôle de la raison et laisser s’exprimer librement.
Les thèmes abordés sont le rêve, l’amour, le désir, etc.
C’est André Breton qui théorise le mouvement dans son Manifeste du surréalisme.
Louis Aragon ou Paul Éluard sont des poètes surréalistes importants (également résistants) et Magritte et Dali des peintres surréalistes majeurs.
Quelques caractéristiques des poèmes surréalistes :
- l’innovation formelle ;
- champ lexical de l’absurde, de l’onirisme et de l’inconscient ;
- ponctuation hiératique, déconstruction syntaxique.
Quelques poèmes : “Capitale de la douleur” de Paul Éluard / “Les Yeux d’Esla” de Louis Aragon.
La poésie engagée
Face à l’horreur des deux guerres mondiales, des poètes (souvent Résistants) publieront des textes engagés :
Ex : “Liberté j’écris ton nom” de Paul Éluard, “La Rose et le Réséda” de Louis Aragon, des poèmes des Feuillets d’Hypnos de René Char (poètes brefs sous forme de méditations et d’aphorismes).
La poésie contemporaine
La poésie contemporaine recoupe des œuvres très variées par leur thème et leur forme. Certains auteurs inventent des formes nouvelles, d’autres s’inspirent de poèmes anciens.
On peut citer quelques auteurs majeurs :
- Aimé Césaire : homme politique et poète anticolonialiste, représentant de la “négritude” (reconnaissance du fait d’être noir).
- Léopold Sadar Senghor : président du Sénégal, poète et écrivain, sa poésie engagée, politique et incantatoire prône une Civilisation de l’Universel.
- Yves Bonnefoy : ancien disciple du surréalisme, il recherche la présence, c’est-à-dire le sens qui se reforme dans les choses simples. La poésie est pour lui une forme d’être au monde.
- l’OULIPO : L’Ouvroir de littérature potentielle est un groupe de littéraires et mathématiciens qui lient la poésie aux mathématiques et créent de nouvelles contraintes d’écriture (ex, la méthode S+7 qui consiste à remplacer un nom par le septième suivant dans le dictionnaire ou le litogramme qui consiste à n’utiliser qu’une seule voyelle). Quelques représentants : Raymond Quenaud, Georges Perec et Jacques Roubaud.
- Philippe Jaccottet : il s’intéresse au rapport entre l’Homme et la nature et pointe les limites du langage, incapable de transcrire la réalité.
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