Tout le monde sait ce qu’est Parcoursup, mais sais-tu qui l’a créée ? Cette plateforme est l’héritière d’ l‘APB (Admissions Post-Bac) et elle est depuis la référence pour les entrées en post-bac. Plus performante et plus accessible que l‘APB, son arrivée a tout de même suscité des remous, encore présents aujourd’hui. Nous allons donc nous intéresser à qui a créé Parcoursup, pour quelles raisons et bien plus encore.
Quelles sont les dates à ne pas oublier pour la procédure Parcoursup 2025 ?
Petit rappel : nous avons dressé dans ce tableau toutes les dates clés et phases importantes pour suivre la procédure Parcoursup en 2025. Comme ça, tu ne seras pas perdu(e) et tu pourras te référer à ce tableau comme un petit guide.
| Les phases importantes de Parcoursup 2025 | Dates clés de Parcoursup 2025 |
| Phase d’information et découverte des formations De novembre 2024 à janvier 2025 | 18 décembre 2024 : je découvre la carte des formations Parcoursup 2025 |
| Phase d‘inscription, de formulation des vœux et de finalisation de dossier Du 15 janvier au 13 mars et jusqu’au 2 avril 2025 | Du mercredi 15 janvier au jeudi 13 mars 2025 : je m’inscris et je formule mes vœux Jeudi 13 mars 2025 : dernier jour pour formuler mes vœux Mercredi 2 avril 2025 : dernier jour pour compléter mon dossier et confirmer mes vœux |
| Phase de réception des réponses et choix des formations Du lundi 2 juin au jeudi 10 juillet et jusqu’au 11 septembre 2025 | Lundi 2 juin : début de la phase d’admission, je reçois les réponses des formations et je choisis Du vendredi 6 au mardi 10 juin : classement des vœux en attente Mercredi 11 juin : début de la phase d’admission complémentaire Suspension des délais de réponses pendant les épreuves écrites du baccalauréat Vendredi 4 juillet : après les résultats du baccalauréat, je vais m’inscrire Jeudi 10 juillet : fin de la phase principale Jeudi 11 septembre : fin de la phase complémentaire |
À qui doit-on la création de Parcoursup ?
Nous devons la création de Parcoursup à la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants, et à Jérôme Teillard. Portée en 2018 par Frédérique Vidal, alors ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la loi a réclamé la mise en place de la plateforme pour faciliter les inscriptions dans le supérieur. C’est précisément l’arrêté du 19 juin 2018 qui en a commandité sa création.
Parcoursup se voulait être une plateforme plus facile d’accès et plus égalitaire face à APB. C’est pour ça que son fonctionnement a été repensé afin de donner plus d‘importance au dossier des futurs étudiants, et non seulement de leurs notes. Bien que controversée, la plateforme a été constamment adapté et modifié afin de répondre aux besoins des formations. À savoir que Parcoursup ne regroupe pas toutes les formations existantes en France.
Qu’est-ce que Parcoursup a vraiment changé par rapport à APB ?
Depuis son lancement en 2018, Parcoursup a profondément transformé l’accès à l’enseignement supérieur. Avec APB (Admission Post-Bac) et son système jugé rigide, la nouvelle plateforme a introduit des règles du jeu différentes, avec leurs avantages… et leurs zones d’ombre.
Des vœux non hiérarchisés (mais plus flous)
L’une des grandes nouveautés de Parcoursup, c’est la fin du classement obligatoire des vœux. Contrairement à APB, qui forçait les candidats à indiquer un ordre de préférence, Parcoursup te laisse postuler à 10 formations (et jusqu’à 20 sous-vœux), sans ordre à respecter. En apparence plus libre, ce système a aussi été critiqué : les préférences ne sont plus prises en compte, et cela peut rendre les résultats plus difficiles à interpréter pour les candidats.
Des réponses progressives, moins brutales (mais plus stressantes)
Sous APB, tout tombait d’un coup : une phase unique, une réponse, souvent sans appel. Avec Parcoursup, les réponses arrivent au fil de l’eau, sur plusieurs semaines. Plus souple ? Oui, mais aussi plus angoissant : certains attendent longtemps avant d’avoir une réponse définitive. La plateforme prévoit une phase complémentaire pour ceux qui n’ont rien obtenu, ce qui élargit les possibilités… mais prolonge l’incertitude.
Plus de transparence (ou du moins, l’ambition de l’être)
L’algorithme d’APB, opaque et automatisé, avait suscité de vives critiques – notamment pour ses fameux tirages au sort dans les filières en tension. Parcoursup promet davantage de transparence : chaque année, des rapports publics détaillent les résultats, critères de sélection, taux de remplissage… Mais dans les faits, les critères d’admission restent très variables selon les établissements, et parfois difficilement lisibles pour les candidats.
Une place à la motivation individuelle
Autre changement majeur : le projet de formation motivé. Ce texte personnel permet à chaque candidat·e d’expliquer pourquoi il ou elle postule à telle ou telle formation. Un peu comme une mini-lettre de motivation, qui peut faire la différence – surtout dans les filières sélectives. Un élément totalement absent d’APB, qui se basait uniquement sur les notes et le classement des vœux.
Un choix plus large de formations
Là où APB restait centré sur les cursus publics classiques, Parcoursup s’est ouvert à plus de 24 000 formations, incluant des écoles privées, des cursus en apprentissage, des BTS, BUT, prépas, écoles spécialisées… C’est une avancée notable, qui permet à davantage d’étudiants de trouver leur voie sur une seule et même plateforme.
Une meilleure gestion des filières en tension
Les filières comme STAPS, droit ou psycho, très prisées, posaient problème sous APB. Parcoursup a introduit des mécanismes pour limiter les embouteillages : le dispositif « oui-si », par exemple, conditionne l’admission à un accompagnement pédagogique pour renforcer les bases. Autre mesure : la CAES (Commission d’accès à l’enseignement supérieur), qui aide les candidats sans proposition à rebondir.
FAQ – Parcoursup : Origines et Fonctionnement
Qui est Jérôme Teillard et quel a été son rôle ?
Jérôme Teillard est le référent national de Parcoursup. Il a piloté la mise en place de la plateforme à partir de 2018 sous l’impulsion de la ministre Frédérique Vidal. Son rôle a été central dans la définition de l’architecture et du fonctionnement de Parcoursup.
Pourquoi APB a-t-elle été remplacée ?
APB (Admission Post-Bac) était jugée trop rigide, peu transparente et injuste, notamment à cause de son algorithme et des tirages au sort pour les filières en tension. Le remplacement visait à donner plus de lisibilité et de liberté aux candidats, tout en valorisant davantage leur profil.
Parcoursup concerne-t-elle toutes les formations post-bac ?
Non. Si Parcoursup regroupe plus de 24 000 formations, certaines écoles privées ou spécialisées n’en font pas partie. Il est donc important de vérifier les procédures propres à chaque établissement qui t’intéresse.
Le projet de formation motivé est-il vraiment important ?
Oui, surtout dans les formations sélectives. Il permet aux établissements de mieux cerner la motivation des candidats et peut faire la différence à dossier égal. Rédige-le avec soin et adapte-le à chaque vœu.
Pourquoi les réponses sont-elles envoyées progressivement ?
Contrairement à APB qui fonctionnait sur une phase unique, Parcoursup envoie les réponses au fur et à mesure afin de lisser les admissions. Ce système offre plus de souplesse mais peut aussi générer de l’anxiété liée à l’attente.
Qu’est-ce que le dispositif “oui-si” ?
Il s’agit d’une réponse conditionnelle : l’étudiant est accepté dans la formation, mais à condition de suivre un accompagnement pédagogique spécifique, par exemple des cours de remise à niveau ou un tutorat renforcé.
Comment fonctionne la CAES ?
La CAES (Commission d’accès à l’enseignement supérieur) intervient pour les élèves qui n’ont reçu aucune proposition. Elle les aide à trouver une formation compatible avec leur profil et leurs attentes pendant la phase complémentaire.
