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Études à l’étranger : les 6 erreurs à éviter lors du choix de son assurance internationale

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Tu prépares ton départ pour étudier à Londres ou ailleurs qu’en France ? Félicitations ! Mais avant de boucler tes valises, il y a un aspect essentiel à ne pas négliger : ton assurance santé. Choisir la bonne assurance, c’est éviter bien des soucis. Découvre les 6 erreurs les plus fréquentes à éviter pour une protection optimale.

Sous-estimer les coûts des soins à l’étranger

Il est tentant de se reposer uniquement sur la couverture santé offerte par la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) si tu pars étudier dans un pays européen. Cependant, cette carte a ses limites. Elle te permet de bénéficier des soins médicaux nécessaires dans le cadre du système de santé public du pays d’accueil, mais elle ne couvre pas tout et reste une solution temporaire. Par ailleurs, si tu dois être rapatrié en France pour des raisons médicales, les frais peuvent vite devenir exorbitants et ne seront pas pris en charge par la CEAM.

De plus, dans certains pays, les coûts des soins de santé peuvent être beaucoup plus élevés qu’en France, surtout si tu te retrouves dans un hôpital privé. Un simple passage aux urgences peut te coûter plusieurs centaines d’euros, et une hospitalisation peut faire exploser ton budget. Recevoir des soins dans le public ne te garantit pas non plus la gratuité des soins, car des restes à charge sont souvent appliqués. Une assurance santé voyage te permet de couvrir 100% des frais de santé, quel que soit le niveau de coûts de santé du pays d’accueil, que ce soit dans et le secteur public ou privé (source : International Santé).

Choisir une assurance uniquement sur la base du prix

Quand on est étudiant, il est tentant de choisir la solution la moins chère, surtout quand le budget est serré. Mais méfie-toi, le prix ne fait pas tout. Selon ta destination, les écoles ou universités n’acceptent pas toutes les mêmes assurances. Pour les États-Unis, par exemple, il peut y avoir des exigences spécifiques auxquelles toutes les assurances ne répondent pas. De même, si tu prévois d’avoir une activité rémunérée à côté de tes études, tous les contrats ne te couvrent pas de la même manière. Les autorités du pays peuvent aussi avoir leurs propres exigences en matière d’assurance voyage (comme une couverture décès) pour la délivrance d’un visa.

Assure-toi que l’assurance que tu choisis couvre les frais de santé essentiels : hospitalisation, consultations médicales, médicaments, etc. ainsi que le rapatriement. Pense aussi à la durée de ton séjour et aux obligations locales. Si tu pars pour une courte durée, une assurance étudiante temporaire peut suffire. Mais si tu restes plusieurs mois ou années, il vaut mieux opter pour une assurance longue durée expatriée, plus adaptée à tes besoins.

Ne pas vérifier les plafonds de remboursement et le réseau de soins

Chaque assurance a ses propres plafonds de remboursement, c’est-à-dire la somme maximale qu’elle prendra en charge pour tes frais de santé. Il est donc important de vérifier ces plafonds, surtout dans des pays où les frais médicaux sont élevés, comme au Canada, à Hong-Kong ou en Suisse. Si ton assurance a un plafond trop bas, tu risques de devoir payer de ta poche une partie des soins, ce qui peut être très coûteux. Sur place, les assurances locales peuvent avoir des plafonds plus limités que ceux dont tu as l’habitude en France.

De plus, les assurances locales travaillent généralement avec un réseau de soins spécifique, c’est-à-dire une liste de médecins et d’hôpitaux avec lesquels elles ont des accords. Si tu te rends dans un établissement qui n’est pas dans ce réseau, le remboursement peut être réduit de moitié, voire refusé. Une assurance internationale te permet de conserver une liberté de choix pour ton prestataire de santé, mais certains contrats peuvent toutefois te contraindre à un réseau spécifique (notamment aux États-Unis).

Ne pas faire attention aux exclusions du contrat

Attention, les assurances voyage ne couvrent pas tout. Elles comportent souvent des exclusions, c’est-à-dire des situations ou des types de soins qu’elles ne prennent pas en charge. Par exemple, les sports extrêmes, comme le ski hors-piste, la plongée ou le parachutisme, sont souvent exclus des contrats d’assurance standard. Si tu pratiques ce genre d’activités, assure-toi que ton contrat te couvre ou bien souscris une option supplémentaire proposée par certains assureurs.

De même, les soins de prévention ou de confort, tels qu’un vaccin ou une consultation de kiné, sont généralement exclus des prestations étudiantes temporaires. Tout comme les maladies préexistantes (dont tu souffrais déjà avant de souscrire l’assurance). Ne pas en tenir compte pourrait te coûter cher en cas de problème. Assure-toi de vérifier quelles sont les exclusions applicables à ton contrat.

Ne pas souscrire l’assurance assez tôt

Il est recommandé de souscrire ton assurance santé avant de partir, et même dès que ton départ est confirmé.Pourquoi ? Parce que tu peux avoir besoin de ton attestation d’assurance pour l’obtention de ton visa. Et parce que certaines assurances ne permettent plus de souscrire une fois que tu es sur place, ou elles peuvent t’appliquer des délais de carence, c’est-à-dire une période pendant laquelle tu n’es pas encore couvert après la souscription. Si tu attends d’être sur place pour souscrire, tu risques de ne pas être protégé en cas de problème dans les premiers jours ou semaines de ton séjour, et un accident peut arriver dès la descente de l’avion.

De plus, souscrire la veille pour le lendemain est toujours source de stress. Imagine que ta carte bancaire ne fonctionne pas au moment du paiement, ou que l’assureur ait besoin de 48h de plus pour te transmettre ton attestation. Ne prends pas de risques inutiles.

Ne pas déclarer ses antécédents médicaux

Lors de la souscription d’une assurance voyage étudiante, il est essentiel d’être transparent sur tes antécédents médicaux. Ces assurances ne couvrent généralement pas les maladies préexistantes, et omettre de mentionner une condition antérieure ne t’apportera que des ennuis supplémentaires. L’assureur ne pourra pas rembourser tes soins et pourrait même résilier ton contrat. Mieux vaut donc être honnête dès le début pour éviter toute mauvaise surprise, mais aussi pour essayer de trouver le contrat qui pourra répondre au mieux à tes besoins spécifiques.

Des solutions complémentaires, comme la Caisse des Français de l’Étranger (CFE), les assurances étudiantes longue durée, ou des contrats expatriés, peuvent répondre à ces besoins, en fonction de la durée de ton voyage.

 

Étudier à l’étranger est une expérience unique qui ne doit pas se transformer en cauchemar à cause d’une mauvaise assurance santé ou à défaut d’assurance. En évitant ces 6 erreurs, tu pourras profiter pleinement de ton séjour sans te soucier des imprévus médicaux. Prends le temps de bien choisir ton assurance, en utilisant un comparateur par exemple, et de t’informer sur les spécificités de ton pays d’accueil pour partir serein et vivre pleinement cette aventure internationale.

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