Bac 2024. L’épreuve de spécialité SES se tient les mercredi 19 et jeudi 20 juin 2024 pour tous les candidats des centres d’examens de France métropolitaine. Dans cet article, nous te proposons un corrigé des sujets tombés lors de cette session 2024.
Pour rappel : l’épreuve de spécialité SES (sciences économiques et sociales) dure 4 heures.
Bac 2024 : les sujets de l’épreuve de spécialité SES
Tu trouveras ci-dessous les sujets de l’épreuve de spécialité SES des mercredi 19 et jeudi 20 juin 2024.
Bac 2024 : le sujet de l’épreuve de spécialité SES du mercredi 19 juin 2024
SES général
Bac 2024 : le sujet de l’épreuve de spécialité SES du jeudi 20 juin 2024
24-SESJ2ME
Lire aussi : Bac 2024 : tous les sujets des épreuves de spécialités
Bac 2024 : les corrigés de l’épreuve de spécialité SES
Tu trouveras ci-dessous les corrigés des sujets de l’épreuve de spécialité SES rédigés par notre rédacteur expert.
Bac 2024 : le corrigé de l’épreuve de spécialité SES du mercredi 19 juin 2024
Dissertation
Pistes de réflexion et éléments pour l’introduction
“Dans quelles mesures” : il faut analyser à la fois l’intensité avec laquelle les évolutions de l’emploi affaiblissent le pouvoir intégrateur du travail, mais aussi si elles ne font que l’affaiblir. Ainsi, il faut obligatoirement évoquer les grandes évolutions de l’emploi dans le temps :
- La Révolution Agricole (Antiquité – Moyen Âge) : Travail manuel intensif, utilisation d’outils simples, structure de travail communautaire.
- La Révolution Industrielle (18e – 19e siècle) : Apparition des usines et des métiers industriels (mécanisation, urbanisation, conditions de travail difficiles, travail des enfants et des femmes, augmentation des horaires de travail…)
- Le 20e siècle : L’Ère de la Production de Masse et des Services : Standardisation, amélioration des droits des travailleurs, émergence des syndicats.
- Seconde Moitié du 20e siècle : Croissance du secteur des services (banques, assurances, éducation, santé).
- Fin 20e – Début 21e siècle : Digitalisation, télétravail, économie de plateforme (Uber, Airbnb), précarité de l’emploi dans certains secteurs, montée de l’intelligence artificielle et de l’automatisation.
“évolutions” : l’utilisation du pluriel indique une double étude. En effet, il faut évoquer à la fois l’évolution, et donc l’impact, quantitatif et qualitatif.
“le pouvoir intégrateur du travail” : ici est sous-entendu le rôle du travail en tant qu’élément clé dans la structuration de l’identité sociale des individus, leur participation à la vie collective et leur intégration dans la société.
-
Document 1 : constat de l’inégalité entre les types d’emplois (par exemple : l’insécurité socio-économique touche presque deux fois plus les ouvriers que les CPIS).
-
Document 2 : Évolution de l’emploi renforce ces inégalités et réduit le pouvoir intégrateur du travail pour les moins qualifiés (la croissance des métiers fortement qualifiés est trois fois plus forte que celle des métiers peu qualifiés, on constate une réduction des métiers moyennement qualifiés ce qui renforce les inégalités entre les extrêmes).
-
Document 3 : Le taux de chômage a doublé depuis la période des Trente Glorieuses, cela anéantit le pouvoir intégrateur du travail, car plus de travail pour 8 personnes sur 100.
Proposition de plan
I. Les manifestations de l’évolution de l’emploi
A. La diversification des formes de contrats de travail
La diversification des formes de contrats de travail est marquée par une expansion notable des contrats à durée déterminée (CDD), de l’intérim et du freelance. Cela accroît la flexibilité. On parle d’uberisation du travail. Cela impacte négativement le pouvoir intégrateur du travail, étant donné que chaque individu travaille de son côté et les individus, qui constituent le groupe de travail, change continuellement.
B. La digitalisation et automatisation des tâches
Les technologies ont une influence sur le travail. L’automatisation croissante des tâches répétitives et routinières, provoque une chute de l’emploi. Malgré la hausse de l’efficacité et la productivité, ainsi que l’apparition de nouveaux métiers, ne concurrence pas l’effet négatif que cela génère sur le pouvoir intégrateur du travail.
II. Les conséquences sur le pouvoir intégrateur du travail
A. La montée des inégalités et de la segmentation du marché du travail
L’écart croissant entre les travailleurs qualifiés et non qualifiés se traduit par des disparités salariales significatives et des opportunités de carrière divergentes. Les travailleurs qualifiés, souvent dotés de compétences techniques avancées, bénéficient de meilleures conditions de travail et de perspectives professionnelles plus stables.
B. La fragilisation des trajectoires professionnelles
La précarisation des emplois, marquée par la prolifération des contrats à court terme et des missions ponctuelles, engendre une instabilité des parcours professionnels. Les travailleurs doivent souvent naviguer entre des périodes de chômage et des emplois temporaires, ce qui complique la planification à long terme et l’accumulation de droits sociaux.
III. Les réponses et adaptations face aux évolutions de l’emploi
A. Les initiatives individuelles et collectives
Ici, nous allons, d’abord, aborder les initiatives individuelles des travailleurs (reconversion professionnelle, formation pour rester compétitif sur le marché du travail,…).
Puis, nous allons évoquer les actions collectives en nous concentrant sur le rôle des syndicats et des associations professionnelles.
B. Les interventions des pouvoirs publics et des entreprises
Les politiques publiques visent à soutenir l’emploi et à lutter contre la précarité. Tandis que, les entreprises, prennent de plus en plus conscience de leur responsabilité sociétale en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie au travail.
Épreuve composée
Première partie
Dans les sociétés démocratiques, l’école vise à favoriser l’égalité des chances en offrant une éducation accessible à tous, indépendamment de l’origine sociale, économique ou culturelle (cf les différents capitaux de Bourdieu). L’école instaure une base commune de connaissances et de compétences, permettant à chacun de se hisser à des niveaux supérieurs en fonction de ses talents et de ses efforts. Les dispositifs de soutien scolaire, les bourses et les aides financières permettent aux élèves issus de milieux défavorisés de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions. En promouvant des valeurs de justice, de mérite et de citoyenneté, l’école encourage la mobilité sociale et contribue à réduire les disparités. De plus, l’école s’efforce de combattre les préjugés et les discriminations, en inculquant des principes d’égalité et de respect des diversités.
Deuxième partie
1. Le taux d’inflation de la Lettonie est d’environ 6 fois plus fort que celui de l’Espagne en mai 2023, selon Eurostat. Pourtant, concernant le taux de chômage, c’est l’inverse.
2. Un choc asymétrique est une situation économique affectant différemment les régions ou les pays d’une même zone économique. Ainsi, dans la zone euro, un choc asymétrique peut induire des difficultés importantes pour la mise en œuvre des politiques économiques en raison de l’hétérogénéité des économies membres et de la politique monétaire unique. C’est ce qu’on a pu observer historiquement, par exemple lors de la crise des subprimes, mais également de nos jours, notamment depuis la crise du coronavirus. (cf exemple de l’Espagne et la Lettonie)
Ces divergences posent des défis pour la BCE et les États. La BCE ne peut adapter sa politique monétaire qu’à l’échelle de la zone euro dans son ensemble, pas aux besoins spécifiques de chaque pays. Par conséquent, si la BCE ajuste les taux d’intérêt pour répondre à une inflation moyenne de la zone euro, cela peut être inapproprié pour un pays comme l’Espagne, qui pourrait nécessiter une politique monétaire plus accommodante pour stimuler l’emploi, ou pour la France, qui pourrait nécessiter une politique plus stricte pour contrôler l’inflation.
De surcroît, les politiques budgétaires nationales, bien qu’indépendantes, sont contraintes par les règles de l’Union européenne, telles que le Pacte de stabilité et de croissance. Ces règles limitent les déficits budgétaires et l’endettement, ce qui restreint la capacité des gouvernements à utiliser la politique budgétaire pour répondre à des chocs asymétriques. Ainsi, les pays de la zone euro peuvent se retrouver incapables de mettre en œuvre des politiques économiques optimales en raison de la nécessité de coordonner leurs actions avec les règles et la politique monétaire de l’union.
Troisième partie
Définitions à mettre en introduction
Les pouvoirs publics désignent l’ensemble des autorités et institutions qui exercent le pouvoir politique et administratif dans un État ou une collectivité territoriale. Ils sont responsables de la mise en œuvre des politiques publiques, de l’application des lois et de la régulation des activités sociales, économiques et politiques dans le but de servir l’intérêt général.
La justice sociale est un concept qui désigne la distribution équitable des ressources, des opportunités et des privilèges au sein d’une société. Elle vise à garantir que tous les individus, quel que soit leur origine ou statut socio-économique, aient accès aux mêmes droits, avantages et conditions de vie.
Proposition de plan
I. Les politiques de redistribution et de protection sociale
Les politiques de redistribution sont essentielles pour réduire les inégalités économiques. Thomas Piketty, dans son ouvrage Le Capital au XXIe siècle, souligne l’importance de la fiscalité progressive et des transferts sociaux, tels que les impôts sur le revenu et la fortune, ainsi que les allocations familiales et aides au logement.
A. La fiscalité progressive et les transferts sociaux (document 1 : taux de redistribution réduit de 7.4%)
B. Les systèmes de sécurité sociale
II. Les politiques d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations
Une idée défendue par John Rawls dans A Theory of Justice. Il serait également pertinent d’évoquer les travaux d’Amartya Sen.
A. L’éducation et la formation (document 3 : l’État finance plus de la moitié des DIE)
B. La législation et les mesures anti-discrimination (document 2 : loi de 2011 sur les égalités de genre)
Bac 2024 : le corrigé de l’épreuve de spécialité SES du jeudi 20 juin 2024
Dissertation
Pistes de réflexion et éléments pour l’introduction
“Quels facteurs” : en SES il faut penser toujours aux facteurs économiques et sociaux. En soulignant l’importance des acteurs économiques (entreprises) et institutionnels.
“structurent et hiérarchisent” : on interroge ici les concepts de stratification sociale, moyennisation, l’ampleur des inégalités,…
“la société française actuelle” : le mot “actuelle” indique qu’il ne faut pas accorder une importance forte à l’historique dans ce sujet, il faut plutôt tenter de mobiliser les différents concepts et théories pour expliquer la réalité actuelle
-
Document 1 : Les inégalités entre cadres et ouvriers persistent : un écart d’environ 14 000€ dans le niveau de vie médian, était constaté par l’INSEE en 2019.
-
Document 2 : 25% des femmes travaillent à temps partiel, contre 6% pour les hommes. Sachant que la part de foyer de mère célibataire est plus fort. L’inégalité de genre en termes d’activité professionnelle est un facteur qui renforce les inégalités dans la société française actuelle.
-
Document 3 : Une illustration des inégalités de patrimoine culturel (cf théorie de Bourdieu) : approximativement un quart des cadres ont lu au moins 20 livres les derniers mois, tandis que seulement 8 ouvriers sur 100 ont lu au moins 20 livres les mois précédents l’enquête DEPS.
Proposition de plan
I. Les facteurs économiques et sociaux
A. L’influence de la classe sociale et des revenus
Les individus du premier décil supérieur bénéficient, en général, de revenus plus élevés et d’un patrimoine substantiel, leur permettant d’accéder à des opportunités et des ressources qui ne sont pas disponibles pour les décils inférieures. Cela leur permet, alors d’accroître davantage leurs revenus et les inégalités entre classes. Ainsi, la stratification sociale se forme.
Les ménages à revenu élevé peuvent se permettre des soins de santé privés, une éducation de qualité et des logements dans des quartiers sécurisés, tandis que les ménages à faible revenu sont souvent limités aux services publics, qui peuvent être de moindre qualité ou insuffisants.
B. Le rôle du travail et de l’emploi
Les emplois précaires, caractérisés par l’instabilité, les bas salaires et l’absence de protections sociales, exposent les travailleurs à des risques économiques et sociaux accrus. Le chômage, quant à lui, engendre des conséquences négatives sur la santé mentale, la stabilité financière et la participation sociale des individus. Les populations les plus vulnérables, telles que les jeunes, les travailleurs peu qualifiés et les minorités, sont souvent les plus touchées par ces problèmes.
Les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que la technologie et la finance, offrent généralement des salaires élevés et des opportunités de progression de carrière, contrairement aux secteurs traditionnels. De plus, les positions hiérarchiques influencent directement le pouvoir décisionnel, la reconnaissance professionnelle et les avantages matériels, renforçant ainsi les inégalités au sein des entreprises et de la société.
II. Les facteurs culturels et institutionnels
A. L’impact de l’éducation et des diplômes
Le système éducatif joue un rôle central dans la reproduction sociale, en transmettant les valeurs, les compétences et les connaissances nécessaires à la réussite sociale et professionnelle. Cependant, il peut également perpétuer les inégalités existantes en offrant des opportunités inégales selon les origines socio-économiques des élèves. Par exemple, un élève issu d’une ZEP a moins de chances d’intégrer une classe préparatoire prestigieuse, qui à son tour lui donnera accès aux plus grandes écoles. Les grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs, concentrent, encore de nos jours, une population aisée. Or, c’est bien par ce chemin, qu’un enfant doit passer, dans la majorité des cas, pour connaitre une ascension sociale. La hiérarchie de la société est alors maintenue.
B.Le rôle de l’État et des politiques publiques
Les systèmes de taxation progressive, les allocations sociales, les subventions pour l’éducation et la santé, ainsi que les programmes de logement social sont autant de mécanismes qui permettent de compenser les désavantages économiques et de promouvoir l’équité sociale.
Autre plan possible
I. Les facteurs économiques
II. Les facteurs sociaux et culturels
III. Les facteurs politiques et institutionnels
Épreuve composée
Première partie
Le canal du crédit : En période de crise financière, les banques et les institutions financières peuvent devenir plus réticentes à prêter de l’argent en raison de la hausse des risques perçus et de leurs propres pertes. Cette réduction de l’offre de crédit, connue sous le nom de “credit crunch”, limite la capacité des entreprises à financer leurs investissements et des ménages à consommer, entraînant ainsi une baisse de l’activité économique. Les établissements financiers peuvent également augmenter les taux d’intérêt pour compenser les risques accrus, rendant les emprunts plus coûteux pour les entreprises et les ménages. Cela décourage l’investissement et la consommation, ralentissant encore davantage l’économie réelle.
Le canal de la richesse : La chute des valeurs d’actifs, comme les actions et les biens immobiliers, pendant une crise financière réduit la richesse des ménages. Cette diminution de la richesse incite les ménages à réduire leurs dépenses de consommation, ce qui a un impact direct sur la demande globale et sur l’activité économique (effet de richesse négatif). La baisse de la richesse et l’incertitude accrue liée à la crise peuvent réduire la confiance des consommateurs. Les ménages, inquiets pour leur avenir financier, peuvent choisir d’épargner davantage et de consommer moins, aggravant la récession économique.
Possible de développer d’autres canaux, par exemple : le canal de l’investissement, du commerce international, du marché du travail.
Deuxième partie
1. En 2023, l’engagement bénévole pour les diplômes supérieurs représente presque le double des non-diplômés ou niveaux CAP, BEP, selon l’institut Recherches et Solidarités.
2. L’engagement politique est fortement influencé par diverses variables sociodémographiques telles que l’âge, le sexe, le niveau d’éducation, le statut socioéconomique et l’appartenance ethnique. En effet, les jeunes ont tendance à s’engager moins dans les formes traditionnelles de participation politique, comme le vote, mais peuvent être plus actifs dans des formes d’engagement non conventionnel, telles que les manifestations ou les actions en ligne. De plus, les niveaux d’éducation influencent également l’engagement politique : les individus ayant un niveau d’éducation supérieur sont souvent plus informés sur les questions politiques et plus enclins à participer activement aux processus démocratiques. A cela s’ajoute le fait que le statut socioéconomique joue aussi un rôle : ceux qui ont des revenus plus élevés et une stabilité financière sont généralement plus engagés politiquement, en partie parce qu’ils disposent de plus de ressources et de temps pour s’informer et participer. Par ailleurs, les femmes peuvent se heurter à des obstacles spécifiques à leur participation politique, bien que ces tendances évoluent. Pour finir, l’appartenance ethnique et l’expérience des discriminations influencent également l’engagement politique, car les groupes minoritaires peuvent être motivés à s’engager pour défendre leurs droits et promouvoir l’égalité.
Troisième partie
Définitions à mettre en introduction
“Pays comparables” fait référence à des pays ayant le même niveau de vie, niveau de PIB et PIB/hab, niveau d’IDH. Le deuxième sens étant : les mêmes types de politiques commerciales (selon le degré d’ouverture au commerce international de chaque pays, mesuré par le taux d’ouverture).
Proposition de plan
I. Les avantages économiques du commerce entre pays comparables
Les avantages économiques du commerce entre pays semblables se basent souvent sur les avantages des différentes stratégies d’entreprises. En effet, chaque pays aura intérêt à échanger, car ce sont les entreprises du pays qui y trouvent intérêt.
A. Économies d’échelle
B. Différenciation des produits (document 1 : stratégie de différenciation par la qualité “fabriqué en Allemagne”)
C. Optimisation des ressources
II. Les facteurs institutionnels et culturels favorisant le commerce
D’un point de vue institutionnels, il y a des pays qui sont plus ouvert à participer à la mondialisation commerciale, souvent cela relève d’une culture qui favorisent l’ouverture vers les pays voisins et donc proche de nous.
A. Accords commerciaux et intégration régionale
B. Confiance et relations historiques (document 2 : insister sur l’amitié franco-allemande depuis la seconde guerre mondiale)
C. Proximité géographique et culturelle (document 3 : l’exemple d’Apple vs Pékin, illustre les difficultés que posent une culture et une vision du commerce différente, ce qui favorique la délocalisation en Inde, plus proche de la vision américaine de part leur histoire quelque peu commune)
III. Les bénéfices macroéconomiques et les défis du commerce entre pays comparables
C’est une dernière partie plutôt technique qui va se baser sur les théories de croissance économie, activité économie mais aussi d’équation et de gain à l’échange. Dans ce sujet, il ne faut tout de même pas se centrer sur les pays uniquement à tendance libérale et forte ouverture, mais également sur les pays semblables de part leurs politiques commerciales centrées sur le protectionnisme.
A. Croissance économique et emploi
B. Équilibre commercial et interdépendance
C. Défis et solutions